20 juillet 2013

« Devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur »

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Chers amis..., le centre de la vocation chrétienne, [c'est] le Christ ! Nous gardons le Christ dans notre vie, pour garder les autres, pour garder la création. La vocation de garder, cependant, ne nous concerne pas seulement nous les chrétiens, elle a une dimension qui précède et qui est simplement humaine, elle concerne tout le monde. C'est le fait de garder la création tout entière, la beauté de la création, comme il nous est dit dans le livre de la Genèse et comme nous l'a montré saint François d'Assise : c'est le fait d'avoir du respect pour toute créature de Dieu et pour l'environnement dans lequel nous vivons.

C'est le fait de garder les gens, d'avoir soin de tous, de chaque personne, avec amour, spécialement des enfants, des personnes âgées, de celles qui sont plus fragiles et qui souvent sont dans la périphérie de notre cœur. C'est d'avoir soin l'un de l'autre dans la famille : les époux se gardent réciproquement, puis comme parents ils prennent soin des enfants et avec le temps aussi les enfants deviennent gardiens des parents. C'est le fait de vivre avec sincérité les amitiés... Au fond, tout est confié à la garde de l'homme, et c'est une responsabilité qui nous concerne tous. Soyez des gardiens des dons de Dieu !...

Je voudrais demander, s'il vous plaît, à tous ceux qui occupent des rôles de responsabilité dans le domaine économique, politique ou social, à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté : nous sommes gardiens de la création, du dessein de Dieu inscrit dans la nature, gardiens de l'autre, de l'environnement ; ne permettons pas que des signes de destruction et de mort accompagnent la marche de notre monde. Mais pour « garder » nous devons aussi avoir soin de nous-mêmes. Rappelons-nous que la haine, l'envie, l'orgueil souillent la vie. Garder veut dire alors veiller sur nos sentiments, sur notre cœur, parce que c'est de là que sortent les intentions bonnes et mauvaises (Lc 6,45) : celles qui construisent et celles qui détruisent. Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, et même pas non plus de la tendresse !

Pape François
Homélie du 19/03/2013,
Messe d'inauguration du pontificat (trad. © Libreria Editrice Vaticana)
(via Evangile Au Quotidien-commentaire du jour)

Et à l'occasion de la fête nationale, ne manquez pas notre vidéo du jour: bonne fête !

17 juillet 2013

Pardon, mais de quoi ?

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Je sais très bien quand j’ai mal fait.
Je puis sans difficulté en expliquer les raisons
et en désigner les responsables.
Je n’y suis pour rien, c’est évident.
Ou pour si peu de choses.
Un petit rien, dû au hasard.
Que voulez-vous ?  
Je suis toujours victime…
des circonstances, du sort, de l’ignorance,
à la limite de la distraction ou de l’oubli.

De quoi puis-je demander pardon ?
- Va en paix, tes péchés sont pardonnés !
- Est-ce dire que sans péchés je ne puis être pardonné ?
- Non mon enfant, mais sans le sourire de ma grâce, tu restes aveugle et prisonnier de toi-même.  Tu auras beau fouiller ton conscient et ton inconscient, tes seules forces  te laissent à la merci de ta suffisance.
- Est-ce grave, Seigneur ?
- Accepte le diagnostic, vis jour après jour du pardon accordé, change de comportement, accueille une vie nouvelle.  Serait-ce au-dessus de tes forces ?


Michel Wagner, « Prières qui n’en ont pas l’air ».

Un chemin spirituel à découvrir:
Ceux qui exercent une responsabilité éducative auprès d'enfants ou de jeunes en font l'expérience : il n'existe pas de recette toute faite en ce domaine. lire la suite : condamner les actes, pas les personnes

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13 juillet 2013

Etre vrai…

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Le dimanche, jour où les chrétiens se rassemblent, l’église est pleine comme un œuf.  J’aime ce moment important de la communication avec l’assemblée.  Dire la Parole de Dieu avec des paroles d’Homme.

J’ai le sentiment d’être heureux en prêchant, témoin souvent de l’efficacité de la parole de Dieu qui fait son chemin dans les cœurs.  Les gens écoutent avec beaucoup d’attention.  Quand un auditoire écoute, quelle provocation pour dire la parole !

Il arrive parfois quelque chose d’insolite : à peine ai-je commencé de parler, quelqu’un se lève au fond de l’église et avec de grands gestes explique qu’on n’entend rien.  Aussitôt, quelques techniciens se précipitent sur le micro défaillant.  Heureuse protestation qui souligne l’importance de la parole et le droit à l’entendre.

Après cette célébration où prenait place la confirmation, je partageai le repas avec une famille portugaise éprouvée par la mort récente de la maman, renversée par une voiture.  Je tenais à être là, car j’avais confirmé le fils.  Malgré l’épreuve récente, toute la famille s’était réunie pour fêter l’événement au restaurant du village.  Au cours du repas, une jeune femme qui se trouvait en face de moi éprouva le besoin de me dire : ʺUne chose me frappe chez vous.  Je vous ai observé pendant la messe, je vous vois maintenant dialoguer avec les autres : vous êtes bien le même homme.  Vous êtes à la table comme vous avez été tout à l’heure à l’église.ʺ

Jacques Gaillot, ʺParoles sans frontièresʺ


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11 juillet 2013

La Foi

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La foi est un arbre dont les racines sont fermes, elles puisent profondément leur nourriture dans la parole de Dieu et les sacrements de l’Eglise.


Les branches s’élancent vers le ciel pour mieux accueillir la lumière du Seigneur.

L’arbre grandi en sagesse dans l’espérance et donne de beaux fruits en leur temps, ceux de la paix et de la joie, de la générosité, de l’amour et de la charité.

Patrick Cannard

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07 juillet 2013

Le pain et la coupe

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«Soyez ce que vous voyez, et recevez ce que vous êtes»

Ce que vous voyez sur l'autel de Dieu..., c'est le pain et la coupe : c'est cela que vos yeux vous apprennent. Mais ce dont votre foi doit être instruite, c'est que ce pain est le corps du Christ, que cette coupe est le sang du Christ. Ce peu de paroles suffisent peut-être pour votre foi ; mais la foi cherche à s'instruire... Comment ce pain est-il son corps, et cette coupe, ou plutôt son contenu, peut-il être son sang ?

Mes frères, c'est cela que l'on appelle des sacrements : ils expriment autre chose que ce qu'ils présentent à nos regards. Ce que nous voyons est une apparence matérielle, tandis que ce que nous comprenons est un fruit spirituel. Si vous voulez comprendre ce qu'est le corps du Christ, écoutez l'apôtre Paul, qui dit aux fidèles : « Vous êtes le corps du Christ ; et chacun pour votre part, vous êtes les membres de ce corps » (1Co 12,27). Donc, si c'est vous qui êtes le corps du Christ et ses membres, c'est le symbole de ce que vous êtes qui se trouve sur la table du Seigneur, et c'est votre mystère que vous recevez. Vous répondez : «Amen » à ce que vous êtes, et par cette réponse, vous y souscrivez. On vous dit : « Le corps du Christ », et vous répondez : « Amen ». Soyez donc membres du corps du Christ, pour que cet amen soit véridique.

Pourquoi donc le corps est-il dans le pain ? Ici encore, ne disons rien de nous-mêmes, écoutons encore l'apôtre qui, en parlant de ce sacrement, nous dit : « Puisqu'il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps » (1Co 10,17). Comprenez cela et soyez dans la joie : unité, vérité, dévotion, charité ! « Un seul pain » : qui est ce pain unique ? « Un seul corps, nous qui sommes multitude. » Rappelez-vous qu'on ne fait pas du pain avec un seul grain, mais avec beaucoup... Soyez donc ce que vous voyez, et recevez ce que vous êtes.

St Augustin

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