05 juillet 2013

« Jésus étendit la main et le toucha »

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« Jésus étendit la main et le toucha »

De nos jours, la plus terrible maladie en Occident n'est pas la tuberculose ou la lèpre ; c'est de se sentir indésirable, pas aimé et abandonné. Nous savons soigner les maladies du corps par la médecine, mais le seul remède à la solitude, au désarroi et au désespoir, c'est l'amour. Beaucoup de gens meurent dans le monde faute d'un morceau de pain, mais il en meurt bien davantage faute d'un peu d'amour. La pauvreté en Occident est une autre sorte de pauvreté ; ce n'est pas seulement une pauvreté de solitude, mais aussi de spiritualité. Il existe une faim d'amour comme il existe une faim de Dieu.

Mère Teresa
« Un Chemin tout simple » (Edts Plon – pg 81)

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03 juillet 2013

Pluie !

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Rien, sinon la pluie,
mais la pluie, ce n’est pas rien,
elle éloigne le ciel comme on repousse un meuble pour faire le ménage,
elle chante en nettoyant les vitres, les visages et les pensées,
elle prépare la venue de quelqu’un qui arrivera juste après elle,
quelqu’un qui aime ce qui brille et sent le neuf.

Christian Bobin « Autoportrait au radiateur »

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30 juin 2013

Une folie !

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Au fond de mon cœur, quelqu’un m’a demandé de monter dans sa barque.  Peut-être devinait-il que de mauvais nuages présageaient une tempête sur le lac.  Il en fut ainsi : d’énormes vagues arrivèrent sans tarder.  L’horreur !

Au fond de mon cœur, il attendait, sans doute, que j’appelle son aide.  Il aurait aimé que je lui crie : ʺau secours ! Je suis perdu ! Je ne sais plus où j’en suis !ʺ

Avec joie, il aurait accueilli mon sauve-qui-peut et savouré ma tendre confiance. 

Aurais-je oublié que, même dans une barque branlante, nous ne sommes jamais seuls ?  Un passager clandestin espère encore notre foi.  Debout, les cheveux au vent, il nous crie sa présence : ʺMarche sur les vagues.  C’est moi, n’aie pas peur !ʺ

Au fond de nos souffrances, il nous arrive, hélas, de penser que rien ne changera jamais plus.  Nous désespérons de nous-mêmes.  Nous préférons couler dans la mer agitée de l’ouragan.  Nous sommes sûrs que Dieu ne nous aime pas assez pour nous sortir de là.

Devons-nous attendre le triste et poignant reproche de Jésus : ʺPourquoi as-tu pensé que tu étais seul, alors que j’étais là ?  Viens à ma rencontre !ʺ

Au fond de son inquiétude alors qu’il admirait cette étonnante marche sur les eaux, François Mauriac écrivait : ʺPour suivre Jésus, il faut être fou !  Non de terreur, mais de confiance ! ʺ

D’urgence, il me faut apprendre à être fou !

Extrait de ʺDivines rencontresʺ de Père Loup

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29 juin 2013

Dans le sillage des apôtres…

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Les miroirs dans lesquels nous nous regardons sont souvent déformants.  Ils nous  proposent deux impasses dans lesquelles nous nous engouffrons fréquemment.  Si certains, sans s’en rendre comptent, s’idéalisent quelque peu, d’autres se dévalorisent en pensant qu’ils en sont bons à rien.  Seul le regard du Christ peut nous révéler la vérité de ce que nous sommes.  Que devait penser Pierre lorsque, après avoir renié trois fois son Maitre, il entendit le coq chanter ?  Quel que soit le sentiment de Pierre, après le repas au bord du lac, Jésus ressuscité l’envoie en mission tel qu’il est, comme il envoie encore chacun de nous aujourd’hui, tel que nous sommes.

Il attend que notre vie soit une réponse à sa question « M’aimes-tu ? »

Pierre et Paul étaient des êtres humains comme nous qui, avec leurs limites, se sont laissé saisir par le Christ.
La question que Jésus pose à ses disciples « Et vous que dites-vous ?  Pour vous, qui suis-je ? » peut guider notre méditation.

Comme Paul, laissons, nous interpeller et remplir de force par le Seigneur.

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28 juin 2013

Fidélité

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« Notre fidélité à Jésus-Christ commence par notre fidélité au ʺréelʺ quotidien, et notre première attitude doit être un regard loyal sur nous-mêmes, notre vie, son lieu d’insertion, les groupes humains dans lesquels nous vivons, nos relations, notre activité humaine, etc. 

C’est là que nous avons à effectuer notre part de Création, et par notre fidélité à cette tâche, notre part d’Incarnation continuée. 

Il n’y a personne de plus ʺréalisteʺ que le vrai chrétien.  Il n’est pas celui qu’on pense, cet homme cheminant les yeux tournés vers le ciel, ʺdans les nuagesʺ.  Au contraire, il est celui qui regarde la terre et qui, contemplant sa route humaine à la lumière de la foi, y découvre les signes du désir du Père sur lui : où suis-je envoyé en mission, avec quels moyens, avec quelles personnes, pour quoi faire ?

Et cela non seulement en ce qui concerne toute ma vie, ma vocation en général, mais aussi ma semaine, ma journée, l’instant présent. » 

M. Quoist, ʺLe Christ est vivantʺ

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