10 janvier 2011

LE BON PASTEUR

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LA PARABOLE “LE BON PASTEUR”  Jean 10, 11-18

Don Bosco, qui a beaucoup écrit, ne commente guère les Evangiles. Cependant une image forte revient dans ses écrits, lorsqu’il parle de pédagogie, c’est le figure du Bon Berger .

Déjà, dans le songe qu’il fit à 9 ans, cette figure est présente : Jean Bosco y vit une bergère et un berger lui expliquer que c’est par la douceur et non la brutalité qu’il pourra changer les bêtes sauvages en agneaux paisibles. La tradition salésienne à médité cette figure, et l’a introduite dans les Constitutions de la Congrégation.

La figure du Pasteur est très présente dans les Evangiles, et notamment dans des contextes qui rejoignent une situation qui appelle l’action éducative. Ainsi, jésus est ému devant les foules qui sont sans berger (Mt 9,35)et, par trois fois, il répétera à Pierre qu’il lui confie le troupeau (Jn21, 15-19). Elle renvoie à des textes messianiques de l’Ancien Testament (Jérémie, Ezéchiel, etc..) C’est de là que vient le beau mot de « pastorale », qui désigne l’action éducative, faite de sollicitude, qui conduit à Dieu, et qui exprime la mission des évêques, successeurs des apôtres.


LE PASTEUR « CONDUIT DEHORS » : IL EDUQUE

C’est dans le texte du Bon Berger, et nulle part ailleurs, qu’apparaît, dans la traduction latine, le terme « educare » d’où vient notre mot « éduquer », qui signifie « conduire dehors ». Eduquer, c’est prendre les hommes quelque part, pour les conduire vers un espace de liberté, leur ouvrir l’avenir. Jésus propose à l’homme de quitter son pays, pour devenir chemin et gagner une Terre Promise. Un exode et un écart : lorsqu’il marche sur les eaux, n’est-ce pas une manière de dire que les apôtres doivent s’aventurer hors de la barque… de l’Eglise ?

Dans l’évocation de l’évangéliste Jean (10,11-21), le berger devient la porte. Cette image parle davantage quand on connaît la coutume : le berger se couche en travers de l’ouverture de l’enclos ou sur le seuil de la bergerie. Dès lors, le voleur doit lui passer sur le corps pour entrer. Mais la brebis aussi doit passer au-dessus de lui si elle veut sortir.

L’éducateur doit souvent jouer le rôle de protecteur contre les dangers du dehors, et il lui arrive de protéger le jeune contre lui-même.


UNE PRESENCE BIENVEILLANTE

L’image du troupeau entraîne automatiquement l’idée d’esprit grégaire. Jésus coupe court à cette médisance en affirmant : « Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent ». Au Valdocco, malgré le grand nombre de jeunes accueillis, chaque garçon se sentait connu et aimé personnellement par Don Bosco, au point qu’ils étaient tous convaincus d’être les préférés. Ils avaient l’impression qu’il lisait sur leur front ! Cette connaissance était le fruit d’une présence typiquement salésienne, présence physique, personnelle, affectueuse et préventive, qui est la base de l’action salésienne. Plaisir de se trouver au milieu des jeunes, qui est bien éloignée d’une présence policière répressive.

 Extrait DBA sept/oct.2004

 

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09 janvier 2011

nos dimanches salésiens : "Tout Homme"

Ce dimanche, nous débutons une nouvelle série de notes : nous vous invitons à prier en chantant !

 

 

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Tout homme est un frère,
Tout homme est né de Dieu.
Enfants d'un même Père
Qui nous aime dans les cieux.


Ouvre nos yeux aux mal-aimés,
Aux méconnus, aux oubliés.
Fais-nous rejoindre dans les rues
La grande foule des exclus.

Ouvre nos cœurs aux démunis,
Aux rejetés des fonds des cours.
Fais-nous témoins dès aujourd'hui
De ta tendresse et ton amour.

Ouvre nos bouches pour crier:
Un monde neuf est annoncé.
Rends à chacun sa dignité
D'homme debout et libéré.

Comme Damien ou Saint François
Fais-nous grandir, suivre tes pas.
Laisse-nous mener par l'Esprit
Sur le chemin de la vraie vie.

 

Parole et musique : THEO MERTENS

 

 

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08 janvier 2011

Laisse-moi prononcer ton nom

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Laisse-moi prononcer ton nom, Jésus,
Dans la douceur du soir, dans l'espérance du matin,
Dans l'éclat du jour et dans l'angoisse de la nuit...

Laisse-moi prononcer ton nom
À chaque instant de ma vie...

Laisse-moi le crier comme un appel,
Le murmurer comme un mot d'amour...

Laisse-moi le prononcer
Dans les bruits de la ville
Et le silence des campagnes oubliées...

Dans le travail de mes frères,
Dans les cris de prisons
Et dans la douleur des hôpitaux...

Laisse-moi prononcer ton nom, Jésus,
Sur la terre fertile et féconde
Et au coeur de déserts...

Laisse-moi le murmurer
Au coeur de ceux que j'aime
Et de ceux que je n'aime pas...

Laisse-moi enfin murmurer ton nom
Au jour de ma mort,
Quand les derniers feux s'éteindront
Et que j'entrerai dans la Lumière...
Qu'il monte à mes lèvres, ton nom,
Jésus : "Dieu sauve".

 

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07 janvier 2011

Ecoute-moi...

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Ecoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de te parler;
Accorde moi seulement quelques instants;
Accepte ce que je vis, ce que je sens,
Sans réticence, sans jugement.

Ecoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler;
Ne me bombarde pas de questions, de conseils et d'idées;
Ne te crois pas obligé de régler mes difficultés,
Manquerais-tu de confiance en mes capacités?

Ecoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler;
N'essaie pas de me distraire ou de m'amuser,
Je croirais que tu ne comprends pas l'importance
De ce qui vit en moi.

Ecoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler;
Ne te crois pas obligé d'approuver;
Si j'ai besoin de me raconter
C'est simplement pour être libéré.

Ecoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler;
N'interprète pas et n'essaie pas d'analyser;
Je me sentirais incompris et manipulé,
Et je ne pourrais plus rien te communiquer.

Ecoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler;
Ne m'interromps pas pour me questionner;
N'essaie pas de forcer mon domaine caché,
Je sais jusqu'où je peux et veux aller.

Ecoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de te parler;
Respecte les silences qui me font cheminer;
Garde toi bien de les briser;
C'est par eux, bien souvent, que je suis éclairé.

Alors maintenant que tu m'as bien écouté,
Je t'en prie, tu peux parler;
Avec adresse et disponibilité,
A mon tour, je t'écouterai.



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06 janvier 2011

Comment relire les épiphanies de ma vie ?

 

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Le mot épiphanie vient du grec epiphaneïa qui veut dire apparition.

Le 6 janvier, les chrétiens célèbrent la fête de l’Epiphanie, c’est-à-dire la manifestation de Dieu dans la personne de Jésus.

Cette fête met en lumière la divinité de Jésus, nouveau-né, à partir de l’épisode de l’adoration des mages rapporté dans l’évangile de St Matthieu au ch 2 .

Les mages, représentant toutes les nations, sont les premiers à avoir reconnu dans l’enfant Jésus la manifestation de Dieu.

Voici trois temps pour prier avec ce texte.


A la suite de l’étoile

Les mages ont vu se lever une étoile inhabituelle dans le ciel d’orient.
Ils ont su voir ce signe et entendre à travers lui un appel de Dieu.

Et moi, comment je déchiffre ces signes, cadeaux de Dieu dans ma vie ?

Par quelles étoiles, Dieu se manifeste-t-il à moi ? (par telle rencontre avec une autre personne qui a été vraie communion ? par une naissance dans ma famille ou par toute autre joie ? …).

Je peux rendre grâce pour les signes que j’ai reconnus et demander d’être plus attentif à ceux que je ne sais pas voir ou accueillir.


Me mettre en route

Attirés par ce phénomène mystérieux, poussés par le désir de savoir, les mages se mettent en route pour une longue marche.

Est-ce que j’accepte moi aussi de partir, de sortir de moi-même et d’aller vers le Seigneur ?

Je peux être fatigué de marcher, mon cœur peut être encombré de désirs désordonnés, mais le Seigneur m’attend et m’aide à retrouver la lumière.


Me prosterner devant l’enfant

Entrant dans la maison, les mages tombent à genoux devant l’enfant et se prosternent.

Quel bel acte de reconnaissance de la part de ces mages qui s’inclinent et adorent ce nouveau-né, le comblant de leurs plus beaux trésors !

C’est vrai Seigneur ! Tu es toujours présent dans ce qu’il y a de plus petit, de plus humble, jusqu’à te faire toi-même petit enfant.

Et moi ? Quelle est mon attitude devant les petits et les faibles :
- les dominer ou reconnaître en eux la faiblesse de Dieu ?
- les mépriser ou leur offrir ce que j’ai de meilleur ?

Avec Toi, Jésus, apprends-moi à remercier le Père, source de toutes les grâces.


source : http://www.inxl6.org/

 

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