04 avril 2013

De la force et de la fraîcheur

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Seigneur, donne à ton Eglise la force et la fraîcheur.


Nous te prions, Seigneur, pour ton Eglise,
et pour chacun de nous qui composons cette Eglise.
Aide-nous à l’aimer telle qu’elle est,
dans ses grandeurs et dans ses faiblesses.
Aide-nous à reconnaître son unité dans les mille visages de ton peuple.
Aide-nous à surmonter les divisions,
à éviter les jugements hâtifs et à bannir les caricatures.
Aide-nous à découvrir, au-delà des apparences,
l’immense réseau des saintetés cachées, qui sont les pierres vivantes de l’Eglise.
Apprends-nous à ne pas la bâtir comme un chantier programmé,
mais à la laisser pousser et grandir sous le soleil d’un Dieu imprévisible.
Puisse ton Eglise retrouver la fraîcheur et la force
dont elle a besoin pour annoncer l’Evangile aujourd’hui.
Qu’en renforçant les liens de l’unité entre les évêques, les prêtres et les laïcs,
elle renforce aussi l’Espérance.
Qu’elle apparaisse aux yeux de tous comme une porte ouverte et une source de vie.
Qu’elle soit toujours davantage l’Eglise des pauvres et des saints.
Nous te le demandons par Marie, mère de l’Eglise. 
Amen.

Jean Sauvenay

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03 avril 2013

Le dessein de Dieu…

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Le dessein de Dieu…

c’est de faire passer l’homme de la mort à la vie.
Depuis le commencement, il cherche à le rejoindre sur ses chemins, des chemins qui ressemblent souvent à celui d’Emmaüs.

Ils devaient avoir triste mine, Cléophas et son ami, alors qu’ils marchaient sur le chemin qui les conduisait de Jérusalem à Emmaüs. Ils étaient ʺerrants comme des brebisʺ et, pris dans leur malheur, ils pensaient sans doute qu’il n’y avait plus personne pour veiller sur eux, que la vie qu’ils menaient était sans but.

Avec le poids de ces événements sur leurs épaules, ils allaient, mais comme paralysés, infirmes.  La terre devait leur paraître vide, tout devait leur sembler envahi par les ténèbres. Ils ne savaient pas que le souffle de Dieu était tout proche, qu’il avait encore la possibilité de parler et de faire advenir la lumière. Ils pensaient que la ʺpierre vivanteʺ en qui ils avaient mis leur confiance avait bel et bien été éliminée par les hommes. Mais le Seigneur Jésus s’approche d’eux et se met à leur parler.

Comme nous, leur cœur est lent à croire.  Ils ont besoin de se laisser enseigner par le Ressuscité lui-même.
Il leur rappelle sans doute qu’elle ʺest droite, la parole du Seigneurʺ et qu’il est toujours ʺfidèle en ce qu’il fait.ʺ
Ce n’est qu’après que Jésus ait ouvert l’Ecriture et rompu le pain avec eux que la lumière de la résurrection fait irruption dans leur vie et qu’elle transforme tout.

Ils repartent alors, et ils sont prêtes à ʺrendre compte de l’espéranceʺ qui, désormais, est en eux. Ils savent maintenant qui est le berger à qui ils peuvent se fier. Ils sont devenus disciples de Jésus Christ, celui qui est ʺle Chemin, la Vérité et la Vieʺ et qui nous conduit vers le Père.

Leur cœur est maintenant tout brûlant…

Dominique Pierre

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02 avril 2013

Quand je vois le regard d’un enfant.

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Quand je vois le regard d’un enfant qui sourit à la vie, quand je sais la joie du malade qui peut enfin marcher, quand un prisonnier est accueilli sans rancune et sans haine, quand un jeune peut parler avec un adulte en confiance, je sais qu’un homme, Jeshua de Nazareth, a prêché cela. Je l’ai appris par Pierre, qui lui-même le tenait de Jean et d’André et de tous ceux qui ont été les amis de cet homme.

Il allait de ville en ville, il parlait de son Père. Il disait l’amour à tous ceux qu’il rencontrait. Un amour exigeant, brûlant comme un feu, dévorant les mous et les tièdes. Un amour de braise qui ouvre chaque homme à tout homme, ne laissant personne dans l’oubli et la solitude.

Aujourd’hui, d’ami à ami, de bouche à oreille, on se rappelle cela… on se redit ses paroles, on refait ses gestes d’amitié. Des fleurs continuent de pousser, l’amour fleurit encore, timidement. C’est à nous qu’il dit : « Prends la route », deviens pèlerin de l’absolu.

Jean-Louis REGIS.

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01 avril 2013

Je n’ai pas vu le Ressuscité...

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Je n’ai pas vu le Ressuscité mais j’ai vu
:
Les larmes essuyées, les blessures soignées,
Les mots d’amour échangés,
La confiance accordée, le pardon proposé,
La rancune effacée et la vie chantée !

Je n’ai pas vu le Ressuscité mais j’ai vu :
Le malade visité, le désespéré écouté.
Le jeune guidé et orienté,
Le déprimé relevé.
La personne âgée entourée d’amitié
Et la vie éclatée !

Je n’ai pas vu le Ressuscité mais j’ai vu :
Des croyants prier, la Parole proclamée,
L’Eucharistie célébrée,
Des lampes allumées pour attendre le jour...
J’ai vu... des cœurs brûlants d’amour
Et j’ai cru : oui, il est ressuscité !

Bernadette Thésin

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31 mars 2013

Un regard neuf

Joyeuse fête de Pâques à toutes et à tous !
Allons annoncer la bonne nouvelle,
Jésus est ressuscité, Il est Vivant !

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Chaque être porte en lui-même une part de résurrection.
Chaque être peut nous enrichir,
à condition de plonger en lui
dans ce qu'il y a de beau, de meilleur,
de lumineux, de divin.

Malheureusement, nous épluchons
d'abord les ténèbres de l'autre.
Et nous en restons là.
Le Christ est là, dans chaque être,
enfoui, prêt à se faire reconnaître,
et nous passons sans le voir.
Nous manquons la rencontre souvent,
pris par notre égoïsme, nos refus,
nos barrières, nos intolérances, nos rejets.
Nous avons besoin de demander
dans notre prière le regard du Christ.
Il plongeait dans les êtres avec une telle intensité,
une telle fraîcheur, une telle nouveauté,
que personne n'oubliait jamais plus ce regard.
Et en vivait.

Le Christ ressuscité a besoin de notre regard
de tendresse et de miséricorde
pour aborder chaque être.
Plonger dans ce que chaque personne a de meilleur,
c'est recevoir une parcelle
de la lumière du Ressuscité.
 
Guy Gilbert

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