15 mars 2013

« Le Christ des autres. »

 

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« Vous êtes le Christ des autres. Ils n’ont pas d’autres Christ que vous, parce que c’est uniquement à travers vous qu’ils voient le Christ Où voulez-vous que l’homme de la rue,  où voulez-vous que nos contemporains découvrent Dieu comme une expérience vivante, sinon à travers nous ? Pour eux, ce ne sont pas les livres, ce ne sont pas les discours qui pourront jamais rien changer à rien… Il s’agit uniquement d’un témoignage où, dans une vie dont la noblesse et le rayonnement porteront partout la lumière et la joie, nous avons à devenir, que l’homme d’aujourd’hui découvrira ce Dieu caché au plus intime de lui et qui ne cesse de l’attendre… »

Ainsi donc, nous sommes l’expression du visage de Dieu qui choisit souvent de n’avoir d’autre révélation que nous-mêmes dans le milieu où nous vivons.

Saint Augustin le disait : « Nous n’avons pas seulement été faits chrétiens, nous avons été faits Christ » afin d’être pour les autres, lumière et réconfort de sa présence..

Maurice Zundel.

à voir ou à revoir : la tendresse de Dieu

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14 mars 2013

Une chose précieuse

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Il est une chose précieuse
Que chacun de nous reçoit en naissant...
Quelque chose de doux comme le miel,
De chaud comme le soleil,
De réconfortant comme l ’amitié,
De beau comme une fleur.

Quelque chose que l’on peut partager sans l’amoindrir,
Donner sans s’appauvrir, offrir à tous sans le diviser...
Quelque chose que tout être humain,
En quelque coin de la planète,
Reçoit en cadeau de naissance.

Alors?  Vous avez trouvé?

Cette chose merveilleuse, élan de notre cœur,
Reflet de la joie de Dieu, c’est le SOURIRE !

Dès la naissance, instinctivement le bébé sait sourire.
Et le sourire d’un bébé est certainement
La source de joie la plus pure et la plus profonde
Que nous puissions ressentir.

Et avez-vous remarqué comme un sourire reçu
Peut illuminer tout à coup votre journée?

Alors, pourquoi oublier si souvent que le sourire
Que vous pourriez offrir va, lui aussi,
Illuminer la journée de quelqu’un d’autre?

Un sourire sincère est le plus beau cadeau
Que l’on puisse nous faire.
Et un sourire sincère est le plus beau cadeau
Que nous puissions faire à notre entourage

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13 mars 2013

BUONA SERA

«Prions tous pour une grande fraternité»

François Ier, un nom en hommage à François d'Assise. L'homme qui avait osé rencontrer le sultan comme un ami pendant les croisades. L'homme qui a initié l'interreligieux dans le Christianisme. L'homme qui vient d'Assise, haut lieu des rencontres interreligieuses depuis 1986.

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Jorge Mario Bergoglio, l’ascète proche des pauvres

Selon une rumeur, jamais confirmée ni démentie par l’intéressé, le cardinal Jorge Mario Bergoglio, 76 ans, aurait recueilli une quarantaine de voix lors du conclave de 2005, suffisamment pour bloquer l’élection de Joseph Ratzinger, avant qu’il ne laisse finalement entendre qu’il ne voulait pas être élu. Lui-même n’a jamais parlé de cet épisode: l’homme, qui n’accorde jamais d’entretien à une presse dont il est pourtant un lecteur assidu, cultive autant la discrétion qu’il mène une vie austère.

Issu d’une famille modeste d’immigrés italiens de Buenos Aires, le cardinal Bergoglio a délaissé la résidence des archevêques de la capitale argentine pour un petit appartement près de la cathédrale où il se lève à 4 h 30 du matin pour une journée de travail sans temps mort.

« Il écoute deux fois plus qu’il ne parle et perçoit bien plus que ce qu’il écoute », confiait un proche à La Croix en 2005. De ses années de curé à Buenos Aires et dans la sierra, il a gardé un sens pastoral affirmé, ne répugnant pas à confesser régulièrement dans sa cathédrale et faisant tout pour rester proche de ses prêtres pour lesquels il a ouvert une ligne téléphonique directe.

On le voit d’ailleurs souvent déjeuner d’un sandwich dans un restaurant avec un de ses curés et il n’a pas hésité, en 2009, à venir loger dans un bidonville chez un de ses prêtres menacé de mort par des narcotrafiquants.

Ayant fait de la pauvreté un de ses combats – « une violation des droits de l’homme », affirmait-il en 2009 – ce pourfendeur du néolibéralisme et de la mondialisation est ainsi devenu une autorité morale incontestable en Argentine et au-delà (son humilité au Synode de 2001 sur le rôle de l’évêque, où il fut rapporteur adjoint, avait frappé). Au point qu’il apparaît aujourd’hui comme la seule véritable force d’opposition au couple Kirchner dont il ne cesse de dénoncer l’autoritarisme.

Il leur semble suffisamment dangereux pour que la presse pro-Kirchner ressorte en 2005 une vieille affaire accusant le P. Bergoglio, provincial des jésuites d’Argentine pendant la dictature, d’avoir dénoncé deux de ses confrères qui furent enlevés et torturés dans la sinistre École mécanique de la marine.

D’autres témoignages, au contraire, rappellent l’énergie qu’il a dépensée pour obtenir leur libération. Et tandis que l’ancienne médiatrice argentine Alicia Oliveira, qu’il a sauvée des militaires, évoque sa grande richesse affective, la plupart des jésuites argentins gardent de lui l’image d’un homme qui a su apaiser une province divisée et sait gouverner en situation de crise.

 

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Biographie de François 1er

à voir : François 1er

Et j’ai posé mes souliers

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Et j’ai posé mes souliers.
J’ai refait le chemin.
La jeunesse et les vents marins.
J’étais un pèlerin qui ne cherchait plus Dieu.
Ni le doute. Ni les merveilleuses déroutes.
J’étais un pèlerin heureux.
J’étais un peu plus vieux
 mais ma peau d’âme semblait lisse et généreuse.
J’avais perdu un peu de cette mémoire des livres
mais je gardais des milliers de mots,
des fulgurances, des fureurs et des mystères.
J’étais un peu fatigué, j’ai posé mes souliers.
J’ai parlé avec mes pieds. J’étais poète.
Devant la cheminée j’ai regardé le feu
dans la cathédrale de sable des années qui passent.
Et j’ai pu voir le verre de l’instant présent,
fluide et incandescent.
Je ne cherchais plus rien,
sinon ce sentiment merveilleux
d’être encore en vie après tant d’erreurs et de doutes.
 Je ne cherchais plus de merveilleuses déroutes.
J’étais un pèlerin heureux. Oui presque.
Et je portais mon nom comme ma vie :
ce qui importe c’est le chemin, non ?

© Patrick Chemin (2012)

à voir le clip pour le clap final : Farnières, ça marche !
(le reportage complet va suivre !)
Rendez-vous en 2014, du 28 au 30 mars... 

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12 mars 2013

ÉCOUTER POUR SE DONNER.

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Écouter, c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence affectueuse.

Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un…

C’est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps : tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là …

Écouter, c’est commencer par se taire.

Écouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance tel qu’il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour dire ce qu’il doit être.

Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela, c’est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui, spécifiques.

C’est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, en laissant à l’autre son espace et le temps de trouver la voie qui est la sienne.


Être attentif à quelqu’un qui souffre, Ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour se libérer….

Bruno Leroy

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