19 octobre 2017

L' Abandon à la Providence Divine

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Marchons en paix dans les petits devoirs de notre fidélité active, sans aspirer aux grands ; car Dieu ne veut pas se donner par nos soins.

Nous serons les saints de Dieu, de sa grâce et de sa providence spéciale ; il sait le rang qu’il veut nous donner, laissons-le faire ; et sans nous former désormais de fausses idées et de vains systèmes de sainteté, contentons-nous de l’aimer sans cesse en marchant avec simplicité dans la route qu’il nous a tracée et où tout est si petit à nos yeux et aux yeux du monde.

Le moment présent est toujours plein de trésors infinis, il contient plus que vous n’avez de capacité. La foi est la mesure, vous y trouverez autant que vous croyez ; l’amour est aussi la mesure, plus votre cœur aime, plus il désire, et plus il croit trouver, plus il trouve. La volonté de Dieu se présente à chaque instant comme une mer immense, que votre cœur ne peut épuiser ; il n’en reçoit qu’autant qu’il s’étend par la foi, par la confiance et par l’amour.

Jean-Pierre de Caussade s.j. (1675- 1751),
extraits de « L’Abandon à la Providence divine »

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18 octobre 2017

Heureux !

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Heureux, vous qui demeurez disponibles
et qui partagez avec simplicité ce que vous avez.

Heureux, vous qui pleurez l'absence de joie autour de vous et dans le monde.

Heureux, vous qui choisissez la gentillesse et le dialogue
même quand cela vous semble long et difficile.

Heureux, vous qui savez trouver de nouvelles façons de donner votre temps,
de partager votre tendresse et de semer l'espérance.

Heureux, vous qui savez écouter avec le cœur
pour deviner le cadeau que sont les autres.

Heureux, vous qui vous efforcez de faire le premier pas,
celui qui est nécessaire pour bâtir la paix
avec nos frères et nos sœurs à travers le monde.

Heureux, vous qui gardez vos cœurs ouverts à l'émerveillement,
à l'accueil au questionnement.

Heureux, vous qui prenez au sérieux votre foi :
foi en l'homme, foi en Dieu,
quel que soit le nom que vous lui donnez.

( source inconnue )

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17 octobre 2017

Puisse l'amour être dans toutes nos pensées

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Puisse l'amour être dans toutes nos pensées.

Que nous puissions le vivre au quotidien, dans la fluidité de l’instant,

qu’il soit encore là, en nous, après la disparition de l’être aimé (e),
puisse l’amour être sous nos paupières,
avant même d’ouvrir les yeux.

Puisse l’amour être présent à notre réveil,

dés l’aurore d’un jour à honorer.

Puisse l’amour être au rendez-vous de toutes nos rencontres,

être là simplement attentif à l’émergence de tous les signes infimes
qui sont en attentes d’être reçus
dans un regard, un pas, une main tendue,
un mouvement du buste ou du cou.

Puisse l’amour ne pas se décourager aux errances

de nos maladresses et de nos peurs.

Puisse l’amour apaiser la violence et redonner à chacun

un espace de paix où se dire et témoigner.

Puisse l’amour nous permettre d’entendre l’indicible

quand celui-ci est trop chargé de ressentiments.

Puisse l’amour nous agrandir vers le meilleur de nous

et nous aider à rencontrer le meilleur de l’autre.

Puisse l’amour nous rendre plus lucide et nous permettre ainsi

de sortir de nos aveuglements et de nos croyances erronées.

Puisse l’amour nous permettre de faire se rencontrer

et s’accorder nos sentiments et ressentis les plus profonds
avec ceux de celui (ou de celle)
dont nous avons su recevoir, dans l’intime de nous,
les marques d’attention et les vibrations les plus profondes.

Jacques Salomé

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16 octobre 2017

Donner du sens au temps

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Notre société n'a pas la régulation du temps. Logiquement, au-delà d'un certain niveau de développement économique, on devrait pouvoir choisir entre plus de biens, plus de temps. Le problème est que la demande sociale est hétérogène. Plus d'une personne sur deux préfère une augmentation de revenu plutôt qu'une augmentation du temps. Inversement, 20 à 30% des salariés seraient prêts à réduire leur temps de travail et leurs revenus. Ces statistiques sont valables pour les pays dits industrialisés. Ce serait un moyen de partager l'emploi et de diffuser les responsabilités.

En général les personnes qui expriment cette demande ont des projets personnels qu'ils veulent développer. Le temps, c'est la ressource du sens, la ressource du lien social, la ressource de l'emploi. Chaque fois qu'il y a une conduite d'intériorité, elle se traduit dans un rapport au temps différent, " il se passe alors des choses ".

Notre société aurait besoin de recréer du droit au temps choisi. Le temps choisi est la ressource du lien social et directement de l'emploi : c'est une ressource de créativité, de réinsertion, d'initiative. La question du temps va au-delà de la seule question du partage du travail. C'est une régulation de fond sur notre société postindustrielle : elle offre aux personnes des formes de participation sociale, reconnues, autres que le travail.

Pour prendre du temps, il faut une forte intériorité, une forte motivation, parce qu'on est un peu dans le vide social. Ne faudrait-il pas construire davantage de formes de participation à la vie sociale, liées au temps libéré ( vie associative, vie familiale, vie communale ).Pourquoi ne pas susciter des conventions entre entreprises et collectivités locales ou mouvements associatifs, pour construire des structures de participation à la vie sociale ? Là est toute la question du bénévolat. Ne faut-il pas construire des positions de bénévolat un peu plus structurelles ? Le bénévolat occasionnel doit rester souple.

Il faut éviter l'utilitarisme, sans tomber dans le don sacrificiel. Le christianisme en a beaucoup abusé, il faut trouver ce qui est entre les deux. Dans une pensée utilitariste, le raisonnement "marginal", fait qu'on ne sait plus dire qu'on est ensemble. Dans une famille on donne, on espère recevoir, sans savoir quand on recevra, bref on ne conditionne pas son don. Pour qu'il y ait vie sociale, il faut à la fois compter et ne pas compter. Si l'on ne compte pas, on a des phénomènes de domination et l'on peut aboutir à une révolte. Si l'on ne fait que compter, cela devient intolérable. La nouvelle écologie du temps consisterait à en finir avec ce découpage en séquences étanches : travail, transport, famille, obligations sociales.

Tous ces temps contraints broient nos vies comme des meules. L'individu a supporté trop longtemps seul les incohérences de ce système. Il faut que les entreprises, les services publics, les organismes de transport, le réseau commercial, le système scolaire, bref, tous ces grands producteurs de temps contraint portent une part de fardeau que la personne paie aujourd'hui en fatigue et en stress. Il ne s'agit pas d'inciter à en faire moins, mais de parier sur son esprit de responsabilité. Et donc d'introduire partout de la flexibilité afin de donner du sens au temps et par voie de conséquence à la vie sociale, relationnelle. Il serait temps de retrouver la gestion du temps pour mieux gérer son existence en lui donnant une qualité propre selon, nos désirs profonds. Notre temps sur terre n'est qu'une étoile de passage. Il est dommage d'éteindre sa lumière par des contraintes que nous pourrions négocier pour vivre mieux. Donner du sens au temps, sera la dimension écologique et mentale la plus importante des siècles à venir.

Bruno LEROY

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15 octobre 2017

S'abandonner à la vie

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Qui s'en remet à la vie se plonge dans la vie
et dans son mouvement.
Il ne se tient pas en retrait.
Il ne se cramponne pas convulsivement à lui-même,
mais s'abandonne au flux de la vie.
Ainsi, quelque chose en lui peut s'épanouir et devenir vivant.

S'abandonner, c'est le contraire de se retenir.
Bien des gens se cramponnent à l'image d'eux-mêmes ;
d'autres à leurs habitudes ou à leurs possessions,
à leur réputation, à leur succès.

Initions-nous plutôt à l'art de nous déprendre de nous-mêmes,
de nous en remettre à la vie, et finalement à Dieu. ...
Dans cette attitude d'abandon,
il n'y a pas seulement de la confiance,
mais aussi une grande liberté intérieure.
Si je ne me sens pas obligé de tout faire par moi-même,
alors je suis libéré de toute relation crispée au moi.

Anselm Grün

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