04 octobre 2014

J’étais seul

 9.jpg
J’étais seul parmi mes frères, 
tu m’as souri sans me reconnaître.
 
Tu ne sais pas mon nom ni les mots des prières ?
Peu m’importe, mon frère : entre dans ma maison !
 
J’avais faim parmi mes frères, 
tu m’as nourri sans me connaître.
 
J’avais froid parmi mes frères, 
tu m’as vêtu sans me connaître.
 
J’avais mal parmi mes frères, 
tu m’as soigné sans me connaître.
 
Au royaume de mon Père, 
tu peux entrer sans me connaître.
 
Je te donne mon nom et la vie éternelle : 
tu étais là, mon frère, entre dans ma maison !
 
 

Publié dans Général | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

03 octobre 2014

L’amour, une route

3.jpg

 
L'amour n'est pas tout fait,
il se fait.
 
Il n'est pas robe ou costume prêt-à-porter,
mais il est pièce d'étoffe à tailler, à monter et à coudre.
 
Il n'est pas appartement, livré clef en main,
mais il est maison à concevoir,
à bâtir, à entretenir, et souvent à réparer.
 
Il n'est pas sommet vaincu,
mais il est départ de la vallée, escalades passionnantes,
chutes dangereuses dans le froid de la nuit
ou la chaleur du soleil éclatant.
 
Il n'est pas un solide ancrage au port du bonheur,
mais il est levée d'ancre et voyage en pleine mer,
dans la brise ou la tempête.
 
Il n'est pas un OUI triomphant,
dit comme un énorme point final qu'on écrit en musique,
au milieu des sourires et des bravos,
mais il est multitude de oui qui pointillent la vie,
parmi une multitude de non qu'on efface en marchant.
 
Ainsi respecter l'autre,
ce n'est pas ne pas s'égarer,
ne pas se battre, ne pas tomber.
C'est toujours se relever et toujours marcher.
C’est vouloir poursuivre jusqu'au bout,
le projet ensemble préparé et librement décidé.
C'est faire confiance à l'autre
au-delà des ombres de la nuit.
C'est se soutenir mutuellement
au-delà des chutes et des blessures.
C'est avoir foi en l'Amour tout-puissant,
au-delà de l'amour. 
 
Michel Quoist
 
 

02 octobre 2014

Réveille-moi.

22.jpg

Seigneur, réveille-moi !
Si je me décidais enfin à ouvrir les yeux, la vérité m’apparaîtrait sans le voile des rêves, dans sa nudité. A ses pieds, comme des vêtements abandonnés, les préjugés, les conditionnements, les désirs de fuite : les abandons.
Soutenir le regard de la vérité est difficile : Elle ne permet aucune échappatoire. 
Mais sans vérité, il ne peut y avoir d’amour.

Seigneur, réveille-moi !
C’est fatiguant de se réveiller…C’est pourtant la seule façon pour moi d’être au premier rang, bien visible, lorsque passera l’amour, dans son éternelle recherche de ceux qui le méritent.
 
Seigneur, réveille-moi ! 
Secoue-moi de l’apathie, de la tentation de capituler. 

Réveille-moi : 
je pourrai regarder dans les yeux l’amour quand il passera près de moi.
L’amour qui veut nue, ouverte, attentive.
L’amour qui veut que je m’oublie moi-même…
 
Lore Dardanello Tosi
 
 

Publié dans Prière | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

01 octobre 2014

La spirale du Rosaire

2.jpg

  
« Le rosaire n'est pas une pratique reléguée au passé » 
 
« Aujourd'hui, ensemble, confirmons que le rosaire n'est pas une pratique reléguée au passé, comme une prière d'un autre temps à laquelle on pense avec nostalgie. Le rosaire connaît presque, au contraire, un nouveau printemps. Dans un monde aujourd'hui si dispersé, cette prière aide à mettre le Christ au centre, comme le faisait la Vierge, qui méditait intérieurement tout ce que l'on disait de son Fils, puis ce qu'il faisait et disait. Lorsqu'on récite le rosaire, on revit des moments importants et significatifs de l'histoire du salut; on revit les différentes étapes de la mission du Christ. Avec Marie, le cœur se tourne vers le mystère de Jésus... Que Marie nous aide à accueillir en nous la grâce qui émane de ces mystères, afin qu'à travers nous, elle puisse irriguer la société, dans les relations quotidiennes, et la purifier de toutes ces forces négatives en l'ouvrant à la nouveauté de Dieu ! Lorsque le rosaire est prié avec authenticité et sans forme mécanique et superficiel, mais profondément, il apporte la paix et la réconciliation. Il contient en lui la force salvatrice du nom de Jésus, lorsqu'il est invoqué avec foi et avec amour au centre de chaque Ave Maria ».
 
Benoît XVI

«
Le chapelet est une école de prière, une école de la foi »

«Demandons à la Vierge Marie de nous enseigner à vivre notre foi dans nos actions quotidiennes, et à donner une place majeure au Seigneur ».

Marie nous aide à grandir, à affronter la vie, à être libre ...

Pape François

En ce mois d'octobre, nous vous invitons à
entrer dans la Spirale du Rosaire en suivant ce lien

et confions notre cheminement à Marie :

L’espérance et la foi des croyants, Marie, 
sont marquées de ton empreinte.
Et tu veilles jour après jour à la charité de Dieu pour nous, 
et, avec nous à son accomplissement.

Au jour de l’Annonciation, pour nous, 
tu prends la vie de Dieu dans ton corps.
Au jour de Noël pour nous, 
tu souffres l’enfantement d’un Dieu sur la terre.
Au jour de la présentation, pour nous, 
tu fais d’un fils d’Israël un Dieu pour nous.
Au jour de Cana, pour nous, sur ta parole, 
Jésus donne le premier signe de Dieu
Au jour de la croix, pour nous, 
tu participes à la souffrance de Dieu crucifié.
Au jour de la Pentecôte, pour nous, 
tu inaugures l’Église, rassemblement des chercheurs de Dieu.
 
Depuis ce temps, 
nous regardons dans la même direction que toi, 
et nous avançons vers la même sainteté.
 
À jamais tu dessines, pour nous, le visage de la bienveillance de Dieu.
Pour toujours, tu seras la vigilance des hommes,
marcheurs de la nuit vers le soleil de Dieu
 

Voir la vidéo du jour

 

30 septembre 2014

Du jamais vu ...

02.jpg

Jusqu’à ce jour, Seigneur mon Dieu, 
je n’ai pas encore vu un seul berger
qui oserait laisser tout son troupeau divaguer au désert
pour se mettre à la recherche d’une seule brebis perdue.
Le risque serait trop grand pour lui
et il n’aurait bientôt plus une seule bête dans son enclos.

Je ne connais pas de paysan
qui laisserait la mauvaise herbe envahir son champ de blé.

Je n’ai jamais vu un semeur
jeter la graine dans les épines ni au bord du chemin.

Quel maître serait assez fou
pour tomber aux genoux de ses sujets
et leur laver les pieds ?

Je n’ai vu jusqu’ici personne
qui se laisse conduire au supplice
pour épargner des malfaiteurs
et qui meure à leur place.

Je n’ai pas encore vu un roi
sans soldats et sans armes,
qui n’aurait rien à proposer que son amour livré.

Tu es le seul à faire ainsi, 
faut-il que tu nous aimes.

Paul Grostefan
« Méditations » Édition du Signe
 
 
Le BICENTENAIRE, toute une histoire ... à voir ICI