22 novembre 2014

Ce peu que nous avons, ce peu que nous sommes ...

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« Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour qu'une telle foule mange à sa faim ? »
 
D’où vient la multiplication des pains ? La réponse se trouve dans l’invitation de Jésus aux disciples : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Lc 9,13) — « donner », partager. Qu’est-ce que les disciples partagent ? Le peu qu’ils ont : cinq pains et deux poissons (ibid.). Mais ce sont précisément ces pains et ces poissons qui, dans les mains du Seigneur, rassasient toute la foule. Et ce sont précisément les disciples, égarés devant l’incapacité de leurs moyens, de la pauvreté de ce qu’ils peuvent mettre à disposition, qui font asseoir les gens et qui — confiants dans la parole de Jésus — distribuent les pains et les poissons qui nourrissent la foule. Ceci nous dit que dans l’Église, mais aussi dans la société, un mot-clé dont nous ne devons pas avoir peur est « solidarité », c’est-à-dire savoir mettre à la disposition de Dieu ce que nous avons, nos humbles capacités ; car c’est seulement dans le partage, dans le don, que notre vie sera féconde, qu’elle portera du fruit. Solidarité : un mot mal vu par l’esprit du monde ! 
     
[Dans l’eucharistie de] ce soir, encore une fois, le Seigneur distribue pour nous le pain qui est son Corps : il se fait don. Et nous aussi, nous faisons l’expérience de la solidarité de Dieu avec l’homme, une solidarité qui ne s’épuise jamais, une solidarité qui ne finit pas de nous surprendre : Dieu se fait proche de nous. Dans le sacrifice de la croix, il s’abaisse en entrant dans l’obscurité de la mort pour nous donner sa vie, qui vainc le mal, l’égoïsme, la mort. Ce soir aussi, Jésus se donne à nous dans l’eucharistie, partage notre chemin, se fait même nourriture, la vraie nourriture qui soutient notre vie, y compris dans les moments où la route devient difficile, et où les obstacles ralentissent nos pas. Et dans l’eucharistie, le Seigneur nous fait parcourir sa voie, celle du service, du partage, du don. Ce peu que nous avons, ce peu que nous sommes, s’il est partagé, devient richesse, car la puissance de Dieu, qui est celle de l’amour, descend dans notre pauvreté pour la transformer. 
 
Pape François 
Homélie du 30/05/2013
 
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21 novembre 2014

À celle qui ...

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Il y a des jours où les patrons et les saints ne suffisent pas.
Alors il faut prendre son courage à deux mains.
Et s’adresser directement à celle qui est au-dessus de tout.
Être hardi. Une fois.
S’adresser hardiment à celle qui est infiniment belle.
Parce qu’aussi elle est infiniment bonne.
À celle qui intercède.
La seule qui puisse parler de l’autorité d’une mère.
S’adresser hardiment à celle qui est infiniment pure.
Parce qu’aussi elle est infiniment douce.
À celle qui est infiniment riche.
Parce qu’aussi elle est infiniment pauvre.
À celle qui est infiniment haute.
Parce qu’aussi elle est infiniment descendante.
À celle qui est infiniment grande.
Parce qu’aussi elle est infiniment petite.
Infiniment humble.
Une jeune mère.
À celle qui est infiniment jeune.
Parce qu’aussi elle est infiniment mère.
À celle qui est infiniment joyeuse.
Parce qu’aussi elle est infiniment douloureuse.
À celle qui est infiniment touchante.
Parce qu’aussi elle est infiniment touchée.
À celle qui est toute Grandeur et toute Foi.
Parce qu’aussi elle est toute Charité.
À celle qui est Marie.
Parce qu’elle est pleine de grâce.
À celle qui est pleine de grâce.
Parce qu’elle est avec nous.
À celle qui est avec nous.
Parce que le Seigneur est avec elle.
 
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20 novembre 2014

Je te loue Seigneur

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Je te loue, Seigneur !
Alors que le vent joyeux tourbillonne au jardin 
Et que les couleurs charment mes yeux enivrés, 
 
Alors que la fontaine chante comme source au sous-bois 
Et que l’herbe givrée croque mes quelques pas, 
 
Alors que le parfum de la terre éveille mes sens 
Et que l’oiseau s’entête à m’appeler, 
 
Mon cœur s’ouvre à ta paix. 
 
Alors je te loue, Seigneur, je te loue. 
 
Et mon cœur, en litanie de « je t’aime » 
S’étonne encore d’être si heureux. 
 
Ginette Collet, sc 
Farnières, le 18 octobre 2014
 
 
LES PSAUMES, PAROLE DE DIEU POUR NOTRE PRIÈRE
Parole de Dieu, les psaumes sont aussi profondément imprégnés de l’expérience des hommes, de tout l’homme et de tout homme...
Prière du peuple juif, les psaumes sont donc aussi celle de Jésus... 
Enfin, prière de tous et de toujours, Ils sont "prière de l'Église".
Nous vous invitons à entrer dans ce nouvel espace de notre site, dédié à la prière des Psaumes.
Plus, nous vous invitons à y demeurer... et à y inviter tous vos amis.

http://www.coopdonbosco.be/psaume/index.html
 
 
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19 novembre 2014

La demeure de Dieu

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Dieu vient habiter en chaque homme, en chaque femme qui l’accueille.
Dieu habite en toi si tu lui ouvres la porte de ton cœur.
 
Il habite en toi quand tu es plein de rires et d’idées.
Et même si ta porte reste parfois coincée par le chagrin ou le mensonge.
 
Il habite en toi quand tu es plein de bonne volonté et d’amitié.
Et même si ta porte reste parfois bloquée par la paresse ou la mauvaise humeur.
 
Extrait de « Qu’éclate la joie de Pâques – 2006 »
 
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18 novembre 2014

Va vers toi-même

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Va vers toi-même.
Étonne-toi de toi.
Accueille la polyphonie qui t'habite.
Les couleurs de ta palette
sont plus que tu ne l'imagines.

Réveille les lumières de ton vitrail intérieur.
As-tu déjà contemplé un vitrail de près ?
Vu de l'extérieur, 
il paraît un peu gris et triste.
Il faut entrer dans le sanctuaire ou dans la maison.

Et s'asseoir.
Pas seulement un jour, une fois.
S'asseoir souvent, quelques minutes, 
mais à des heures différentes, 
quand il fait beau soleil, 
quand il fait pluie, 
par temps de neige ou de brouillard.

Quelle vie, un vitrail !
À chaque saison du jour une lumière nouvelle.
Assieds-toi près de toi, respire un bon coup, 
laisse un peu de souffle t'envahir, 
et dis-toi que le premier vitrail, 
c'est toi.

Gabriel Ringlet
 
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