15 janvier 2015

L'oiseau du bonheur

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Un oiseau traversait le ciel immense porté par le vent. C'était l'oiseau du bonheur.
 
 
Bien des fois je lui avais demandé de venir avec lui mais j'étais trop lourd pour m'envoler. Lourd de tous ces minerais qui échangeaient leur complexité dans le puits de ma tête.
 
C'est étonnant comme le cerveau des humains peut à la fois receler les choses les plus belles mais aussi des impasses. Des pensées qui tournent en rond et puis aussi la peur d'exister.
 
J'ai suivi l'oiseau du regard de longues minutes et j'ai perçu son chant, il était rare qu'il chante l'oiseau du bonheur et j'étais émerveillé par ses notes. Elles portaient une énergie nouvelle qui semblait ouvrir bien des portes.
 
Et je me suis aperçu que la porte de ma cage était ouverte depuis bien longtemps, mais je n'avais jamais pris la peine d'être humble. De cette humilité qui habite les choses les plus simples.
 
Quand on est pris dans la grande course de la vie, on prend à peine le temps de s'arrêter pour rire une bonne fois pour toutes de nos frustrations qui sont par essence des choses dont on ne connaît jamais la fin.
 
Un oiseau traversait le ciel, j'ai entendu son chant. C'était celui du bonheur qui passe de temps en temps et qu'il faut savoir garder comme du sable dans nos mains et comme de la Vie tout au fond de notre corps de passant...
 
© Patrick Chemin (2011)
 
 
2.jpgA partir de ce 15 janvier, environ 400 personnes – religieux, religieuses et laïcs, provenant du monde entier – se retrouve au ‘Salesianum’ de Rome pour prendre part aux 33es Journées de Spiritualité de la Famille Salésienne. Dans un climat de famille et d’unité charismatique, les participants approfondiront le message de l’Étrenne du Recteur Majeur : « Comme Don Bosco, avec les jeunes et pour les jeunes ».
Pour suivre les travaux de ces journées (du 15 au 18 janvier) : CLIQUEZ ICI
 
Texte de l’Étrenne 2015 : suivre ce lien
Vidéo de présentation de l'Étrenne 2015 : suivre ce lien 
 

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14 janvier 2015

Liberté

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La liberté est un mot magique. Dès qu’il vient sur nos lèvres ou dans nos lettres, c’est tout le bonheur du monde qui se met en marche avec lui, et la brillante escorte de tous nos rêves.

Vous l’avez dit, vous l’avez écrit : être libre, c’est vivre à sa façon avec autour de soi des visages qu’on aime, des voix familières, des rires en cascades … 

Personne d’entre vous ne se voit libre tout seul. L’isolement fait peur autant qu’une prison.
 
« Sur le front de mes amis, sur chaque main qui se tend, j’écris ton nom : liberté. »
 
Quand des êtres arrivent à s’accorder, quelque chose de nouveau est déjà né. On s’appelle, on s’interpelle, on se répond, chacun donne le meilleur de soi-même, s’étonne de ce qu’il peut faire, et dire, et donner …
 
Oui, il y a des moments où l’on touche du doigt ce qui pourrait être le grand partage, la confiance sans limite, la joie d’être ensemble qui fait bondir le cœur.
 
Jean Lemonnier 
 
 

13 janvier 2015

Chaque matin

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« Chaque matin, en vous réveillant, appelez tout d’abord la joie et l’amour. Au lieu de commencer la journée en pensant aux différentes tâches qui vous attendent, dites : « Seigneur Dieu, je Te remercie de me retrouver encore vivant, de pouvoir respirer, manger, marcher, regarder, entendre, penser, aimer, car ce sont des trésors inestimables. » Puis levez-vous joyeusement. 

Et apprenez à remercier aussi pour chaque désagrément de la vie, car c’est la meilleure façon de les neutraliser. Si vous commencez à vous plaindre et à vous révolter, vous serez de plus en plus accablé. Mais si vous dites : « Ô Seigneur, merci, il y a certainement une raison pour que je rencontre cet obstacle, je dois avoir encore quelque chose à apprendre », vous sentirez que vous transformez peu à peu vos difficultés en or et en pierres précieuses. 

Oui, c’est comme si vous les recouvriez d’une poudre d’or ou de cristal : elles apparaissent sous un autre jour. Rien ne peut résister devant la gratitude. Alors, chaque jour remerciez le Ciel jusqu’à sentir que tout ce qui vous arrive est pour votre bien. Remerciez pour ce que vous avez et pour ce que vous n’avez pas, pour ce qui vous réjouit et pour ce qui vous fait souffrir. Même malheureux, vous devez trouver une raison de remercier. C’est ainsi que vous entretiendrez en vous la flamme de la vie. » 

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Voir la vidéo du jour

 

12 janvier 2015

Tu es ma lumière et mon salut Seigneur

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Au milieu des informations sanglantes qui, tous les jours, 
Illustrent nos journaux télévisés, 
Écoute-moi Seigneur, je t’appelle. 
 
Au milieu de ces enfants innocents, abusés, pris en otage, 
Enrôlés dans les desseins d’adultes fanatiques assoiffés de barbarie, 
Entends-moi Seigneur, je crie vers toi. 
 
Au milieu de la violence gratuite qui touche les plus pauvres, 
Les plus faibles d’entre nous, 
Réponds-moi Seigneur, je ne comprends pas. 
 
Au milieu de ce monde qui me fait peur, je te cherche, où es-tu Seigneur ? 
Ne m’abandonne pas, ne me laisse pas me perdre sur les routes de la désespérance, 
Montre-moi le chemin qui conduit vers Toi. 
 
Oui je te fais confiance Seigneur. 
Donne-moi la force d’espérer que ton amour et ta bonté habitent au cœur de notre humanité. 
 
Louisette Lassoie, sc 
le 18 octobre 2014
 

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11 janvier 2015

Offrir un printemps

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« Il est urgent d’éradiquer ce principe de compétition qui place l’enfant, dès sa scolarité, dans une rivalité terrible avec les autres et lui laisse croire que s’il n’est pas le meilleur, il va rater sa vie. Beaucoup répondent à cette insécurité par une accumulation stupide de richesses, ou par le déploiement d’une violence qui vise à dominer l’autre, que l’on croit devoir surpasser. Aujourd’hui, on est tout fier lorsqu’un enfant de 5 ans sait manipuler la souris de l’ordinateur et compter parfaitement. Très bien. Mais trop d’enfants accèdent à l’abstraction aux dépens de leur intériorité, et se retrouvent décalés par rapport à la découverte de leur vraie vocation.
 
Dans notre jeune âge, nous appréhendons la réalité avec nos sens, pas avec des concepts abstraits. Prendre connaissance de soi, c’est d’abord prendre connaissance de son corps, de sa façon d’écouter, de se nourrir, de regarder, c’est ainsi que l’on accède à ses émotions et à ses désirs. Quel dommage que l’intellect prime à ce point sur le travail manuel. Nos mains sont des outils magnifiques, capables de construire une maison, de jouer une sonate, de donner de la tendresse.
 
Offrons à nos enfants ce printemps où l’on goûte le monde, où l’on consulte son âme pour pouvoir définir, petit à petit, ce à quoi l’on veut consacrer sa vie. Offrons-leur l’épreuve de la nature, du travail de la terre, des saisons. L’intelligence humaine n’a pas de meilleure école que celle de l’intelligence universelle qui la précède et se manifeste dans la moindre petite plante, dans la diversité, la complexité, la continuité du vivant. »
 
Pierre Rabhi