26 septembre 2015

Secrets de beauté

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Quand on lui a demandé de révéler ses secrets de beauté, la ravissante actrice Audrey Hepburn a écrit ce poème, qui fut lu à ses funérailles...
 
« Pour avoir des lèvres attirantes,
prononcez des paroles de bonté.
Pour avoir de beaux yeux,
regardez ce que les gens ont de beau en eux.
Pour rester mince,
partagez vos repas avec ceux qui ont faim.
Pour avoir de beaux cheveux,
laissez un enfant y passer sa main chaque jour.
Pour avoir un beau maintien,
marchez en sachant que vous n’êtes jamais seule,
car ceux qui vous aiment et vous ont aimé vous accompagnent.
Les gens, plus encore que les objets,
ont besoin d’être réparés, bichonnés, ravivés, réclamés et sauvés :
ne rejetez jamais personne.
Pensez-y : si un jour vous avez besoin d’une main secourable,
vous en trouverez une au bout de chacun de vos bras.
En vieillissant, vous vous rendrez compte que vous avez deux mains,
l’une pour vous aider vous-même, l’autre pour aider ceux qui en ont besoin.
La beauté d’une femme n’est pas dans les vêtements qu’elle porte,
son visage ou sa façon d’arranger ses cheveux.
La beauté d’une femme se voit dans ses yeux,
car c’est la porte ouverte sur son coeur,
la source de son amour.
La beauté d’une femme n’est pas dans son maquillage,
mais dans la vraie beauté de son âme.
C’est la tendresse qu’elle donne, l’amour, la passion qu’elle exprime.
La beauté d’une femme se développe avec les années. »
 
 
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25 septembre 2015

Le "prêt à jeter"

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Lors de sa visite à Turin dimanche 21 juin, le pape François s’est exprimé au sujet du problème des migrants qui traversent la Méditerranée. Les mauvais traitements infligés aux réfugiés qui fuient les autorités de leurs propres pays "font pleurer", ces derniers sont simplement "les victimes de l’injustice de cette économie du 'prêt-à-jeter' et de la guerre", a-t-il martelé.
 
Les migrants ne sont pas les coupables ...
S’exprimant durant la messe dominicale à Turin, devant 60 000 personnes, le Pape a affirmé que les souffrances des migrants et l’augmentation de la compétition dans les pays riches avaient la même cause : "l’idolâtrie de l’argent". À cause de celle-ci, "il y a une soif de richesses de chacun qui nous aveugle sur la situation de nos prochains, et nous ne nous soucions pas d’aggraver la pauvreté des autres, parfois au point de les affamer".
 
Une civilisation du rebut...
L’exclusion ne concerne pas que les migrants, a ajouté le pape François : "Ici à Turin, 10% de la population vit dans la pauvreté absolue", a-t-il fait remarquer.  Il a ajouté : "On exclut les enfants – un taux de natalité zéro –, on exclut les personnes âgées, et désormais on exclut les jeunes : plus de 40% de jeunes sont sans emploi [...]. Or, le travail est fondamental... Et il est nécessaire que toute la société, tous ses composants collaborent pour qu’il y ait du travail pour tous les hommes et toutes les femmes... Cela demande un modèle économique qui ne soit pas organisé autour des impératifs du capital et de la production, mais plutôt du bien commun".
 
 
Se référant au Linceul de Turin, et au visage blessé du Christ qui y apparaît, le pape François a demandé aux fidèles de "tourner leurs yeux vers le visage et le corps de Jésus, et, en même temps, de voir le visage de chaque personne qui souffre, de tous ceux qui sont injustement persécutés". 
 
source ZENITH.ORG
 
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24 septembre 2015

Le cœur battant nos différences

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Ce matin nous avons rêvé qu'on nous laissait le temps, 
le temps de dire nos différences :
 
celles d'ici et de là-bas,
celles d'hier et maintenant,
celles de l'homme et de la femme,
celles de toi celles de moi,
celles de lui et celles d'elle,
celles de foi celles de loi,
celles de Dieu de qui jaillit la différence, 
 
le temps d'ouvrir nos différences...
 
Ce matin nous avons rêvé qu'on nous laissait le temps, 
le temps de lire nos différences :
 
questions sans fin,
questions sans frais,
questions ouvertes à tous les vents,
du cœur souffrant au cœur riant,
questions de mort,
questions de vie,
questions d'amour et de pardon,
questions de fête,
questions de paix,
 
le temps d'inscrire nos différences...
 
Ce matin nous avons rêvé qu'on nous laissait le temps,  
le temps de convertir nos différences :
 
le temps d'abattre la barrière,
celle que dresse au fil des jours,
celui qui juge, compare, exclut,
le temps de plonger dans la mer,
de perdre enfin les apparences,
et de traduire en mille vagues,
tous nos désirs brûlants d'aimer,
 
le temps d'unir nos différences...
 
Ce matin nous avons rêvé qu'on nous laissait le temps, 
le temps pour affranchir nos différences :
 
le temps d'imaginer
les couleurs de l'invisible,
l'éclat de rire du vent,
les voix secrètes du silence,
les murmures d'un regard,
les fruits de la mémoire,
les ailes de l'esprit,
 
Ce matin nous avons rêvé qu'on nous laissait le temps, 
le temps de vivre enfin dans l'infini du temps
émerveillés, le cœur battant nos différences...
 
Jean Pierre Jung+, sdb  
 
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23 septembre 2015

Culture sans bagage

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On demande à l’école d’être neutre, et de fournir un « bagage culturel ». La religion ferait partie de ce « bagage ». On évoque aussi le « capital culturel ». Cette métaphore laisse supposer que la culture et la religion sont infligées comme un bagage qu’il faut porter, et dont nous pourrions nous séparer. Un bagage, c’est en principe utile, mais il peut devenir encombrant, il gêne la liberté de mouvement. Pourquoi ne pas s’en débarrasser ? Thalys nous conseille de voyager léger…

On voudrait que la culture soit « neutre » : incolore et inodore ? aseptisée ? inoffensive ? châtrée ? Dans ce cas, n’est-elle pas un luxe superflu ? Une érudition pour briller dans des jeux radiophoniques et télévisés ?

On pense à la culture sur le mode de l’avoir, comme quelque chose qui s’ajoute à notre personnalité. Elle n’est pas un accessoire : elle fait partie de notre essence.

La culture n’est pas un plus, un « making of », elle enrichit ce que nous sommes.

Jean-François Meurs
SDB
Édito de « Les Amis de Farnières »
N° 146-147 – Juillet-Septembre 2015
 
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22 septembre 2015

Te suivre, Seigneur

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Te suivre, Seigneur,
n'est pas une aventure commencée à la légère
et poursuivie avec désinvolture.
Un jour "oui" et l'autre "non"!
Cela, tu n'en veux pas.
 
Te suivre, Seigneur, c'est prendre du temps,
beaucoup de temps pour te comprendre,
t'approcher et apprendre à t'aimer.
 
Te suivre, Seigneur,
ce n'est pas l'affaire d'un jour
mais c'est l'affaire de tous les jours.
Fidélité , par de-delà les obstacles et les ténèbres.
Fidélité, par-delà la peur et le doute.
 
Te suivre, Seigneur,
c'est aussi trouver le temps et la patience,
laisser la fleur sortir de terre,
s'épanouir et se tourner vers le soleil.
Rien, jamais rien, ne pourra se réaliser par la force.
 
Te suivre, Seigneur,
c'est aussi travailler chaque jour,
à la construction de notre vie de chrétiens
en puisant en Toi les forces nécessaires pour tenir
et tenir jusqu'au bout de l'aventure. 
 
Christine Reinbolt
 
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