01 février 2016

En toi, notre cœur espère

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Dieu, notre Dieu, nous avons mis notre confiance en toi, car tu ne cesses de nous donner au travers des ambiguïtés de nos vies, des témoignages de ton amour. 
Chaque jour de nos existences, tu tisses avec nous des liens fraternels, faisant naître et grandir ton peuple. Chaque jour, malgré les contradictions de notre monde, tu fais éclater la libération, nous sortant de nos peurs, nous livrant des signes d’espérance.

Pour cette attention et cette amitié que tu nous témoignes, Seigneur, nous t’adressons notre merci.

Seigneur, notre Dieu, en Jésus ton Fils, nous trouvons réponse à ton amour.
Jésus appartient à notre histoire, il est l’un de nous. Au milieu de ce monde, dans les lourdeurs aussi bien que les nuits, il a gardé vivant en lui ton Esprit, car il est ton Fils, Jésus de Nazareth. Au creux des ténèbres de la mort, il a cru en ta fidélité ; aussi, tu l’as sorti de la nuit pour une vie nouvelle dans l’Esprit.

En Jésus, ton enfant, nous te disons notre merci.

Seigneur, notre Dieu, afin que notre fie devienne, dans ton Fils, une vie de fidélité à l’Évangile, un geste de partage, de solidarité, de fraternité, fais éclater en nous ton Esprit. 
Quand nos mentalités et nos cœurs se convertissent, nous devenons ton peuple. Quand des hommes et des femmes se lèvent, hommes et femmes de paix, fraternels et libres pour une terre nouvelle, c’est ton feu qui embrase le monde.

Viendra le temps où jaillira la lumière, viendra le jour où la fête éclatera, embrasant l’humanité des races et des temps, dans ton Fils, Jésus-Christ.


Auteur inconnu

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31 janvier 2016

Don Bosco 2016 !

Bonne fête à toutes et à tous !

Vive Don Bosco !
Vive la Famille salésienne !

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Don Bosco,
Tu t’es usé jusqu’à la corde
Dans le don de toi-même aux jeunes
Et spécialement les plus délaissés.
Obtiens-moi du Seigneur
De voir clairement ma véritable mission sur cette terre,
De vivre selon l’évangile avec un cœur de pauvre,
D’être accueillant et généreux, de chercher la justice.
Obtiens-moi de découvrir ma vocation,
Et de la vivre en conformité avec le projet de l’Esprit Saint.
Demande à Notre Dame,
Pour moi et tous les miens,
Pour mes amis et tous mes frères humains
La paix, dans la fidélité à Jésus-Christ.
Amen 

(CNV) 

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A lire : angel.jpg

le Message du Recteur Majeur pour la Fête de Don Bosco

 "Mes Chers Jeunes, LAISSEZ-VOUS CONQUÉRIR PAR JÉSUS !"

 

 

 


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30 janvier 2016

L’aveugle et le paralytique

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Aidons-nous mutuellement,
La charge des malheurs en sera plus légère ;

Le bien que l'on fait à son frère 
Pour le mal que l'on souffre est un soulagement.

Confucius l'a dit ; suivons tous sa doctrine :
Pour la persuader aux peuples de la Chine,
Il leur contait le trait suivant.

Dans une ville de l'Asie
Il existait deux malheureux,
L'un perclus, l'autre aveugle, et pauvres tous les deux.

Ils demandaient au ciel de terminer leur vie :

Mais leurs cris étaient superflus,
Ils ne pouvaient mourir.

Notre paralytique, couché sur un grabat dans la place publique,

Soufflait sans être plaint; il en soufflait bien plus.
L'aveugle, à qui tout pouvait nuire,
Était sans guide, sans soutien,
Sans avoir même un pauvre chien
Pour l'aimer et pour le conduire.

Un certain jour il arriva

Que l'aveugle à tâtons, au détour d'une rue,
Près du malade se trouva;
II entendit ses cris, son âme en fut émue.
Il n'est tels que les malheureux
Pour se plaindre les uns les autres.

«J'ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vôtres :

Unissons-les, mon frère; ils seront moins affreux.
- Hélas ! dit le perclus, vous ignorez, mon frère
Que je ne puis faire un seul pas;
Vous-même vous n'y voyez pas:
À quoi nous servirait d'unir notre misère.
- À quoi? répond l'aveugle, écoutez:
à nous deux, nous possédons le bien à chacun nécessaire,
j'ai des jambes, et vous des yeux.
Moi, je vais vous porter; vous, vous serez mon guide.
Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés,
Mes jambes à leur tour iront où vous voudrez:
Ainsi, sans que jamais notre amitié décide
Qui de nous deux remplit le plus utile emploi,
Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi.»

Jean-Pierre Claris De Florian

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 vignette neuvaine db2016.jpg  9e jour de la neuvaine : samedi 30 janvier ►

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29 janvier 2016

"Celui qui aime chante"

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« Le christianisme ne nous demande pas de quitter la terre pour regarder un ciel imaginaire, mais de devenir nous-même ce Ciel, de transfigurer notre vie en laissant transparaître en nous toute la lumière et toute la joie de Dieu. Il ne s'agit pas de nous détourner de la vie, mais d'y entrer, car c'est avant la mort que nous risquons d'être mort si nous refusons de faire de notre vie une création continuelle de grâce et de beauté.

Il ne s'agit donc pas d'apprendre à mourir, mais d'apprendre à vaincre la mort et de devenir une source jaillissante de vie éternelle au cœur de chacune de nos journées.

Être chrétien, c'est faire fleurir toutes les fleurs dans la certitude que l'amour aura le dernier mot !

C'est par là que nous affirmerons le règne de la grâce en étant gracieux nous-même, en essayant d'écouter les autres autant qu'ils ont besoin de l'être pour qu'ils se sentent aimés et découvrent le prix de la vie, le trésor caché au fond de leur cœur qui est le Dieu vivant.

Dieu, s'il est vraiment la Vie de notre vie, il faut que ça se voie, que nous soyons pour tous l'accueil d'une amitié sans frontières. Alors, on porte Dieu et on communique sa joie en chantant puisque, comme le dit saint Augustin : « Celui qui aime chante ».

Maurice Zundel

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 vignette neuvaine db2016.jpg  8e jour de la neuvaine : vendredi 29 janvier ►

28 janvier 2016

Prier...

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« Chaque jour, j'essaie de fréquenter les Évangiles et de nourrir une authentique vie de prière. À mes yeux, prier, c'est se déshabiller pour de bon, quitter un à un tous les rôles pour se tenir à l'écoute d'une transcendance et oser un abandon, une confiance totale en plus grand que soi.

Ici, les étiquettes, les représentations, les attentes volent en éclats et le moi peut s'éclipser. Il en faut du courage, pour se laisser tomber au fond du fond, oser ne rien faire, ne rien dire, ne rien vouloir et laisser Dieu s'occuper de Dieu. Prier, c'est dire oui à tout ce qui arrive, vivre sans pourquoi. Alors, nous quittent, presque malgré nous, les mécanismes de défense, les refus et cette soif de tout maîtriser.

C'est, dépouillé de tout, que l'on peut oser l'impensable : appeler Dieu, Père. Si ce chemin est difficile, aride parfois, car le moi résiste toujours, j'y trouve une joie immense, une liberté qui m'invite à me débarrasser des béquilles, pour avancer et aimer gratuitement. »

Alexandre Jollien

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 vignette neuvaine db2016.jpg  7e jour de la neuvaine : jeudi 28 janvier ►