12 mars 2016

En confiance !

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Une grande partie de nos relations quotidiennes dépassent rarement un seuil minimum : « bonjour », « bonsoir », quelques mots sur les uns et les autres ou encore à propos du temps qu’il fait.

Nous n’avons pas si souvent que cela la possibilité d’échanger, de nous livrer, de parler de ce que nous vivons.

Pour cela, il faut vraiment se sentir en confiance. C’est évidemment plus facile en famille, avec des mais, mais là encore, des blessures, des peurs peuvent nous bloquer sur certains sujets.

La confiance ne se décrète pas, elle se construit au fil du temps.

Ce qui est vrai dans nos relations avec les autres, l’est aussi avec le Seigneur. C’est dans la prière au jour le jour que le lien se tisse ou plutôt qu’il se révèle, que les appréhensions tombent, que l’Esprit fait son œuvre en nous : il fait grandir la foi.

(auteur inconnu)

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11 mars 2016

Les deux joies

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Il y a la joie qui vient du dehors
Et il y a celle qui vient du dedans.
Je voudrais que les deux soient tiennes.
Qu’elles remplissent les heures de ton jour et les jours de ta vie.
Car lorsque les deux se rencontrent et s’unissent,
Il y a un tel chant d’allégresse que ni le chant de l’alouette
ni celui du rossignol ne peuvent s’y comparer.

Mais si une seule devait t’appartenir,
si pour toi je devais choisir,
je choisirais la joie qui vient du dedans.

Parce que la joie qui vient du dehors
est comme le soleil qui se lève le matin et qui, le soir, se couche.
Comme l’arc-en-ciel qui paraît et disparaît,
comme la chaleur de l’été qui vient et se retire.
Comme le vent qui souffle et passe.
Comme le feu qui brûle puis s’éteint…
Trop éphémère, trop fugitive…

J’aime les joies du dehors.
Je n’en renie aucune.
Toutes, elles sont venues dans ma vie quand il le fallait…
Mais j’ai besoin de quelque chose qui dure,
de quelque chose qui n’a pas de fin, qui ne peut pas finir.
Et la joie du dedans ne peut pas finir.
Elle est comme une rivière tranquille,
Toujours la même, toujours présente.

Elle est comme le rocher,
comme le ciel et la terre qui ne peuvent ni changer ni passer.
Je la trouve aux heures de silence, aux heures d’abandon.
Son chant m’arrive au travers de ma tristesse et de ma fatigue.
Elle ne m’a jamais quitté.

C’est Dieu – c’est le chant de Dieu en moi,
cette force tranquille qui dirige les mondes
et qui conduit les hommes

et qui n’a pas de fin, qui ne peut pas finir.

Il y a la joie qui vient du dedans
Et il y a celle qui vient du dehors.
Je voudrais que les deux soient tiennes.
Qu’elles remplissent les heures de ton jour et les jours de ta vie.
Mais si une seule devait t’appartenir,
si pour toi je devais choisir,
je choisirais la joie qui vient du dedans.

(auteur inconnu)

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10 mars 2016

L'écho

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Rôdant, triste et solitaire
Dans la forêt du mystère,
J’ai crié le cœur très las :

- « La vie est triste ici-bas ! »
L’Écho m’a répondu : « Bah ! »

– « Écho, la vie est méchante ! »
Et, d’une voix bien touchante,
L’Écho m’a répondu : « Chante ! »

– « Écho, Écho des grands bois,
Lourde, trop lourde est ma croix ! »
L’Écho m’a répondu : « Crois ! »

– « La haine en moi va germer,
Dois-je rire ou blasphémer ? »
Et l’Écho m’a dit : « Aimer ! »

Comme l’Écho des grands bois
M’a conseillé de le faire :
J’aime, je chante et je crois !
Et je suis heureux sur terre !

Théodore Botrel (1868-1925)

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09 mars 2016

Je sais par elle que je suis vivant

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« Une léproserie... Au sens le plus navrant, le plus odieux du terme... Des hommes qui ne font rien, auxquels on ne fait rien et qui tournent en rond dans leur cour, dans leur cage... Des hommes seuls. Pis : abandonnés. Pour qui tout est déjà silence et nuit. L'un d'eux pourtant - un seul - a gardé les yeux clairs. Il sait sourire et, lorsqu'on lui offre quelque chose, dire merci. L'un d'eux - un seul - est demeuré un homme.

La religieuse voulut connaître la cause de ce miracle. Ce qui le retenait à la vie... Elle le surveilla. Et elle vit que chaque jour, par-dessus le mur si haut, si dur, un visage apparaissait. Un petit bout de visage de femme, gros comme le poing, et qui souriait. L'homme était là, attendant de recevoir ce sourire, le pain de sa force et de son espoir... Il souriait à son tour et le visage disparaissait. Alors, il recommençait son attente jusqu'au lendemain.

Lorsque le missionnaire les surprit « C'est ma femme », dit-il simplement. Et après un silence : « Avant que je vienne ici, elle m'a soigné en cachette. Avec tout ce qu'elle a pu trouver. Un féticheur lui avait fourni une pommade. Elle m'en enduisait chaque jour la figure... sauf un petit coin. Juste assez pour y poser ses lèvres... Mais ce fut en vain. Alors on m'a ramassé. Mais elle m'a suivi. Et lorsque chaque jour je la vois, je sais par elle que je suis vivant... ».

Raoul Follereau,
La seule vérité c'est d'aimer, Ed. Flammarion

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08 mars 2016

L’Amour, une route

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L’amour n’est pas tout fait... Il se fait.

Il n’est pas robe ou costume prêt à porter, mais pièce d’étoffe à tailler, à monter et à coudre. Il n’est pas appartement, livré clefs en main, mais maison à concevoir, bâtir, entretenir, et souvent réparer. 

Il n’est pas sommet vaincu, mais départ de la vallée, escalades passionnantes, chutes dangereuses, dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant. 

Il n’est pas un solide ancrage au port du bonheur, mais levée d’ancre et voyage en pleine mer, dans la brise ou la tempête. 

Il n’est pas oui triomphant, énorme point final qu’on écrit en musique, au milieu des sourires et des bravos, mais il est multitude de "oui" qui pointillent la vie, parmi une multitude de "non" qu’on efface en marchant. 

Ainsi être fidèle, vois-tu ce n’est pas : ne pas s’égarer, ne pas se battre, ne pas tomber, c’est toujours se relever et toujours marcher. 

C’est vouloir poursuivre jusqu’au bout, le projet ensemble préparé et librement décidé. C’est faire confiance à l’autre au-delà des ombres de la nuit.

C’est se soutenir mutuellement au-delà des chutes et des blessures. C’est avoir foi en l’Amour tout-puissant, au-delà de l’amour.

Michel Quoist

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