Salésien(ne)s Coopérateurs de Don Bosco

Quand le soleil meurt,
Je te retrouve Seigneur,
Dans le silence de la nuit
Avec la joie de te confier ma journée
Dans la profondeur de mon âme,
Je sais que Tu es Seul à m'écouter,
Ta patience est sans mesure,
Et je puis te donner les moindres détails,
De mes jours splendides ou putrides,
Je sais qu'avant de sombrer dans le sommeil,
Tu te souviendras toujours des évènements,
Qui font les pâles couleurs de mon existence,
Je sais aussi que tu sauras me pardonner,
Mes écarts et m'orienter dès demain,
Si dans mon cœur je te demande,
De donner une Lumière nouvelle à ma Vie,
En attendant je dors dans tes bras,
Sachant qu'au matin je te rencontrerai,
A chaque chemin sur lequel je marcherai,
Confiant de t'avoir à mes côtés,
Durant toute la journée tu ouvres une autre page,
Qui me permet d'écrire mes jours sous ton regard,
Pour mieux t'Aimer et aimer mes Frères en Humanité.

Bruno LEROY.

Voir la vidéo du jour

Dans une société où les enfants sont encore éduqués et conditionnés à la compétition il est essentiel de rappeler l’étymologie de ce mot. Compétition vient en fait du latin « competere » qui signifie « aller, tendre vers un même point, s’efforcer ensemble à, chercher ensemble. »

Il est donc utile de revenir aujourd’hui aux origines du terme pour comprendre qu’il n’y avait pas au départ de notion d’adversité ni de rudesse réciproque.

Une seule sorte de compétition est saine, non pas celle de « réussir » envers et contre tout, ni de vouloir « gagner » une quelconque gloire personnelle en écrasant les autres, mais en engendrant en chacun la motivation de s’améliorer et d’améliorer notre monde en apprenant à s’encourager mutuellement et à Coopérer

Hélène Sayen

Voir la vidéo du jour

Le monde est fou. Il court trop vite pour nous. Pour s’y faire une place, tous les coups sont permis : ça passe ou ça casse. Le monde court et ne laisse pas de place pour les rêves. Il est couleur grisaille, couleur trottoir. Le ciel est trop loin, caché par le béton.

Parfois, il y a en nous le désir d’un ailleurs, la quête d’autre chose. Nous voudrions poser les valises de nos problèmes, les laisser là et nous en aller. Nous voudrions sortir de cette sensation d’écrasement et d’impuissance. Ce sentiment d’inutilité de tâches répétitives dont nous avons oublié le sens.

Alors, il devient urgent de retrouver la source de notre vie. Oublier le goût et les bienfaits de cette eau qui nous revivifie est pire que d’avoir soif. Cette source peut-être, pour nous, un lieu signifiant, une activité apaisante, un temps de méditation ou de prière, une rupture utile qui nous recentre sur l’essentiel. L’important, c’est de retrouver l’unité de notre personne, alors même qu’elle semble perdue : lorsque notre esprit et notre cœur ne sont plus dans nos gestes et nos actions.

Les promenades d’automne, avaient la vertu, pour les jeunes de l’Oratoire, d’apporter une oxygénation nécessaire : se déplacer, se poser ailleurs, pour mieux repartir. Pour nous, cela peut être un temps de retraite, un moment gratuit avec les autres, un espace de liberté avec nos proches. Et à la manière des vacanciers qui reviennent tout bronzés, c’est notre intérieur qui retrouve ses couleurs : celles de la vie, de la foi, de l’amour, de l’espérance.

Extrait de « Aux racines d’un rêve » Ed du Signe

Voir la vidéo du jour

"Le problème de la violence est qu'elle est une spirale entraînant exactement ce qu'elle cherche à détruire.  Au lieu de contrecarrer le mal, elle le multiplie. Avec la violence, vous pouvez tuer le menteur mais pas le mensonge, ni établir la vérité. Avec la violence, vous pouvez tuer le haineux mais pas la haine. En fait, la violence ne fait qu'augmenter la haine. C'est ainsi. Répondre à la violence par la violence multiplie la violence, assombrissant encore plus une nuit déjà sans étoiles. L'obscurité ne peut aider à sortir de l'obscurité : seule la lumière le peut. La haine ne peut vaincre la haine : seul l'amour le peut"

Martin Luther King

Réconforte-nous, console-nous, fortifie-nous dans l’espérance et donne-nous la sagesse et le courage de travailler inlassablement pour un monde  où règnent la paix et l’amour véritables, dans les Nations et dans le cœur de chacun.(…)

Dieu de paix, apporte ta paix à  notre monde violent : paix dans le cœur de tous les hommes et de toutes les femmes et paix aux Nations de la terre.

Jean-Paul II, à Ground Zero, avril 2008

Voir la vidéo du jour

Mais tout ce temps qui me manque, s'il m'était donné, tout à coup, par miracle, qu'est-ce que j'en ferais ? 

Je n'aurais sûrement qu'une hâte : le remplir de mille choses à faire, de mille courses, de mille soucis.

Et ce temps qui me manque toujours me manquerait encore.
Le problème, ce n'est donc pas le temps : c'est moi.

Voici quelques-unes des questions que je devrais me poser.

Est-ce que mes projets sont plus importants que les personnes qu'ils concernent ?
Est-ce que je ressens toujours la même urgence dans toutes mes activités ?
Est-ce que je sais m'arrêter quand je suis fatigué(e) ?
Est-ce que ce que je fais est plus important que ma famille, que mes amis, que les promesses que je leur ai faites ?

Seigneur, ouvre mon cœur, pour que je comprenne que ce n'est pas le temps qui me manque mais l'amour.

Lore Dardanello Tosi
"Prières pour ceux qui n'ont pas le temps"

Voir la vidéo du jour