14 décembre 2010

LA BOÎTE

 

 

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Vous savez, depuis quelques mois, je mets de côté des boîtes, petites et grandes, parce qu’elles me servent pour mes cadeaux de Noël, depuis que j’ai lu cette petite histoire…

Une petite fille préparait son paquet de Noël. Elle enveloppait une boîte d’un papier doré très cher. Elle employait une quantité disproportionnée de papier, de nœuds et de ruban de couleur.

« Que fais-tu » lui reprocha sévèrement son père. « Tu gâches tout le papier ! As-tu une idée de combien il coûte ? ».

L’enfant, les yeux pleins de larmes, se réfugia dans un coin en serrant sa boîte sur son cœur.

Le soir de la veille de Noël, elle s’approcha à petits pas d’oiseau de son papa encore assis à table et mis devant lui la boîte enveloppée du précieux papier.

« C’est pour toi, papa »  murmura-t-elle.

Le père s’attendrit. Il avait peut-être été trop dur. Après tout, ce cadeau était pour lui.

Il défit lentement le ruban, désentortilla patiemment le papier doré et ouvrit doucement la boîte.

Elle était vide !

La surprise désagréable réveilla son irritation et il explosa : « Et tu as gâché tout ce papier et tout ce ruban pour envelopper une boîte vide ? ».

Tandis que les larmes recommençaient à sourdre de ses grands yeux, la petite fille dit : « Mais papa, elle n’est pas vide ! J’y ai mis un million de baisers ! ».


C’est pourquoi, aujourd’hui, il y a un homme qui garde à son bureau, sur sa table, une boîte de chaussures.

« Mais elle est vide » disent tous les gens.
« Non. Elle est pleine de l’amour de ma petite fille » répond-il.


Quand j’offrirai mes boîtes aux gens qui me connaissent et qu’ils ne trouveront dedans qu’un petit billet : « elle n’est pas vide : il y a dedans toute mon affection, mais tu ne peux la voir qu’avec les yeux du cœur », j’espère que personne ne se vexera.

Ah… J’aurais voulu mettre une petite boîte sur cette page pour toi qui la lis, mais la poste n’aurait pas accepté cette expédition. Outre à imaginer l’intérieur…cela ne t’ennuie pas d’imaginer aussi l’extérieur ?

 

 

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13 décembre 2010

Nous voici venus…

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Marie, mère du Christ, femme de chez nous,
Nous voici venus pour puiser auprès de toi le courage de répondre joyeusement aux appels permanents que Dieu nous adresse dans la discrétion de chaque jour.

Marie, mère du Sauveur, notre sœur humaine,
Nous voici venus tels que nous sommes, pour devenir à ton imageles passages par lesquels Dieu continue à mettre sa Parole au monde.

Marie, mère de l’Enfant de Noël,
Nous voici venus afin que tu nous éduques toi, mère de chez–nous, à prendre avec ton enfant, le chemin de l’Evangile sur lequel rien d’autre ne compte que l’amour livré  pour la joie du monde !

 

Editions du Signe

 

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12 décembre 2010

balotin du dimanche 12 décembre

 

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« Que toute la barque de notre navire aille où il voudra; il tirera bien à lui l’aiguille marine, mais il n’empêchera pas pourtant qu’elle ne fasse son mouvement et qu’elle ne tende vers sa belle étoile. »(Lettre 506   1605-1608)

« Ne désirez oint les tentations, car ce serait témérité; mais employez votre cœur à les attendre courageusement, et à vous en défendre quand elles arriveront. » (IVD  3,  XXXVII)

« Que vous importe-t-il que l’on sache que vous êtes de bonne maison selon le monde, pourvu que vous soyez de la maison de Dieu. » (Lettre à Mme de Gouffiers   1621)

« Pour bien imprimer un cachet sur la cire, on ne le joint pas seulement, mais on le presse bien serré; ainsi veut-il que nous nous unissions à lui d’une union si forte et pressée de que nous demeurions marqués de ses traits. » (TAD VII, 2)

« Ô Dieu, laissons nos enfants à la merci de Dieu, qui a laissé le sien à notre merci ; offrons-lui la vie des nôtres, puisqu’il a donné la vie du sien pour nous. » (Lettre à la Mère de Chantal  1613)

 

 

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11 décembre 2010

Jésus, là où tu es né ...

 

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Jésus, là où tu es né, ta crèche n'était pas fermée.
Tu as voulu que tout le monde puisse venir Te voir,
parce que Tu es venu pour tout le monde.

Avant que Tu naisses, Jésus,
Joseph et Marie n'avaient trouvé que des maisons aux portes fermées :
fermées au secret de Dieu.
Ils ont trouvé ouverte une étable, une pauvre étable…

Aujourd'hui, Jésus, Tu ne nais plus dans une étable;
mais Tu veux naître, dire le secret de Dieu
dans toutes les maisons, dans tous les cœurs.

Tu veux déposer le baiser de Dieu sur tous les visages.
Tu veux des millions de crèches pour habiter le monde.
Tu veux des millions de cœurs pour donner ta paix sur la terre.
Tu veux des millions de visages pour donner la paix de Dieu.
Tu veux des millions de Noëls pour donner ton Noël.

Jésus, viens ouvrir nos maisons et nos cœurs pour dire avec Toi :
Gloire à Dieu, notre Père !

Elie Maréchal

 

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10 décembre 2010

De vrais petits anges ...

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Ils sont si bien élevés, les gosses qui meurent de faim,
Ils ne parlent pas la bouche pleine, ils ne gâchent pas leur pain,
Ils ne jouent pas avec la mie, pour en faire des boulettes,
Ils ne font pas de petits tas, au bord de leur assiette,
Ils ne font pas de caprice, ne disent pas ‘j’aime pas’
Ne font pas la grimace, quand on enlève un plat,
Eux, ils ne trépignent pas, pour avoir des bonbons,
Ils ne donnent pas au chien, le gras de leur jambon,
Ne courent pas dans vos jambes, ne grimpent pas partout,
Ils ont le cœur si lourd, qu’ils vivent à genoux,
Pour leur repas, ils attendent sagement,
Ils pleurent quelquefois, quand ça dure trop longtemps…

Non, non rassurez-vous, ils ne vont pas crier,
Ces petits enfants là, ils sont trop bien élevés,
Eux, pleurent sans bruit, on ne les entend pas,
Ils sont si petits, qu’on ne les voit même pas,
Ils savent qu’ils ne peuvent, rien attendre de leur mère,
Ils cherchent stoïquement, du riz dans la poussière,
Mais ils ferment les yeux, quand l’estomac se tord,
Quand la douleur atroce, irradie tout leur corps,
Non, non soyez tranquilles, ils ne vont pas crier,
Ils n’en ont plus la force, seuls leurs yeux peuvent parler,
Ils vont croiser leur bras, sur leur ventre gonflé,
Ils vont prendre la pose, pour faire un bon cliché…

Ils mourront doucement, sans bruit, sans déranger,
Ces petits enfants là, ils sont si bien élevés…

 

Auteur inconnu

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