04 décembre 2007
Être témoin de l'option pour les jeunes et les pauvres...
De nombreux volontaires pour la plupart envoyés par le VIS, quelques-uns par Amici dei Popoli, ou par l’intermédiaire de Maisons salésiennes, ainsi que des Salésiens – soit 60 personnes au total ont assisté à la première rencontre des volontaires en Afrique qui s’est déroulée les 25 et 26 octobre 2007 à Addis Abeba, en Ethiopie en présence de don Francis Alencherry, Conseiller Général et de P.Ferdinando Colombo.
De nombreuses Provinces africaines étaient représentées : l’AET, l’AFE, l’AFM, l’AFO, l’AFW, l’AGL, la RDC (Goma), l’ANG, l’ATE, MDG, MOZ, SUD, ZMB, ainsi que l’ONG JEW et le VIS.
La rencontre avait pour objectif de rassembler les volontaires travaillant en Afrique depuis au moins un an et d’analyser ensemble certains aspects du Volontariat - travail qui sera pris ultérieurement en considération par le Séminaire d’étude du Manuel « Volontariat et Mission Salésienne ».
“ …Les laïcs dans l’Eglise ont la tâche d’être témoins de la foi, les volontaires salésiens sont des témoins de l’option pour les jeunes et les pauvres »
Centre de Jeunes de Gatenga – Kigali / RWANDA - Vice province de l’AGL
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Eloge de l'humilité
L'humilité tout d'abord semblait cousine de ces vertus d'effacement et de mesure qui nous épargnent d'imposer aux autres, qu'ils en veuillent ou non, notre présence, notre regard, notre conviction, notre jugement, et d'envahir leur espace comme par droit de conquête : la modestie, la retenue, la réserve, la pudeur, la décence, la discrétion.
Cependant, si précieuses soient-elle, celles-ci mettent en jeu des limites qu'il s'agit de ne pas franchir, des distances qu'il s'agit de ne pas abolir pour qu'autrui soit et respire, reste libre et mobile. Ce sont vertus de belle socialité, et leur objet, d'abord négatif, est d'empêcher tout débordement où la mise en avant de notre être ferait de l'autre, même au nom de son prétendu bien, notre chose ou notre jouet.
L'humilité, quant à elle, commence à l'intérieur, dans le secret et dans la nuit, où elle ne cesse de mûrir comme la grappe d'une aurore qui sera. Elle ne nous demande rien d'autre, dit saint Augustin, que de nous connaître en vérité : ni plus, ni moins. Se connaître n'est pas se comparer : que m'apprend de me trouver pire ou meilleur qu'un autre que je connais moins encore que moi ? Et en quoi se déprécier serait-il plus pur que se vanter ? Ce ne sont que les marées hautes et basses du narcissisme, et il y a aussi des fanfarons de l'indigne. Cette descente dans l'abîme que nous sommes veut une lumière, celle de Dieu, plus forte que notre conscience, et un but, celui d'œuvrer enfin, plus riche que nos jugements, bons ou mauvais, sur nous.
Cette courageuse plongée en notre intime labyrinthe n'a pas pour fin de nous y perdre ni de nous y enfermer mais de nous désabuser et de nous détromper de nous-même, afin que de cet abîme suffoquant nous ressortions libres et nus. Nus, car nous savons désormais que rien de misérable ne nous est tout à fait étranger. Libres, car nous savons désormais qu'il n'y a ni force, ni talent, ni vertu dont nous soyons propriétaires, et dont nous puissions nous faire fort, par nous-même, à jamais, mais que tout nous viendra de ce à quoi nous nous vouons, et seulement aussi longtemps que nous nous y vouerons.
C'est alors que commencent la marche à l'air libre et les choses vraiment sérieuses. Seul un voyageur sans bagage peut les entreprendre, car seul celui qui se sait pauvre peut oser appeler et oser recevoir, et seul celui qui se sait faible, ne possédant pas de force, en invente et en trouve, fût-ce pour en donner. Je n'ai plus dès lors à me demander si je suis assez courageux, assez patient, assez intelligent pour telle tâche ou telle action, mais seulement si cette tâche est nécessaire et cette action requise.
Jean-Louis CHRETIEN, philosophe, université Paris IV
La Croix, vendredi 26 avril 2002
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03 décembre 2007
Infos Pastorale Scolaire : avent 2007
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Celle qui attend
Quand je t’imagine, Marie,
Attendant celui qu’on appellera Jésus,
Je ne te vois pas du tout
Comme sur les pieuses images
Où tu médites l’Écriture avec les mains jointes.
Tu n’étais pas un mythe,
Ni une figure de contes de fées,
Mais une vraie petite jeune femme de chair et d’os
Qui avait conçu un véritable enfant.
Je ne crois pas te manquer de respect
Si ton attente, pour moi,
Est quelque chose de très concret.
Je te vois Marie,
Étendue sur ta couche
Au creux de la nuit silencieuse,
Les yeux grands ouverts dans les ténèbres,
Et ta main,
Sur la courbe toujours plus insolite de ton ventre gonflé,
Guette les messages de celui qui t’habite,Alors, quand il tressaille et qu’à travers ta chair
Tu sens distinctement l’invisible présence,
Une vague d’amour vient déferler sur toi,
Faisant monter les larmes à tes yeux, l
E sourire à tes lèvres
Et, du fond de ton cœur,
Le désir éperdu
De le voir enfin, celui qui est en toi,
De découvrir son visage,
De pouvoir lui ouvrir tes bras,
Lui manifester ta tendresse
Et de connaître un jour le soleil de son sourire…
Marie de l’Attente,
Apprends-nous à guetter de la même façon
Les messages de Dieu dans notre vie,
De ce Dieu qui veut bien
Habiter au plus profond de nous,
Lui qui, comme l’enfant à naître,
Est à la fois présent et à venir
Alors, émerveillés,
Au lieu de craindre sa venue
À la manière d’une femme qui s’angoisse d’accoucher,
Nous serons submergés d’amourDans le lumineux désir
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02 décembre 2007
Urgent : "Ici, nous vivons comme des morts"
Bonjour à tous, je vous envoie ce message afin de vous demander votre aide. En effet, je suis persuadée de la force de la prière surtout quand elle est portée par beaucoup! Maintenant me direz vous, je ne suis pas croyant! Pas de souci!
Comme le disait mon papa...P P P autrement dit, force de la pensée positive permanente!
Vous avez certainement vu à la télévision ou dans un journal, la photo d'Ingrid Betancourt.
Cette femme qui résiste depuis des années et qui tient bon avec l'espoir de retrouver un jour ses proches, cette femme force mon admiration.
Actuellement elle est, comme le montre la photo, fort diminuée.
Ingrid nous permettra de mettre un visage sur notre prière ou pensée, mais je pense qu'il est important d'ouvrir notre regard vers tous ceux qui sont comme elle, retenus prisonniers, empêchés de contacter leurs proches ou de recevoir de leurs nouvelles. Et oubliés ou non connus des médias. Quelle souffrance morale!
Ajoutée aux souffrances physiques qu'une telle situation implique, ceci ne nous laisse pas indifférents. Alors, au temps d'Internet qui nous offre la possibilité de toucher l'humain où il se trouve, je vous demande de garder en tête la date du mardi 11décembre à 20h30.
Tous en même temps nous pourrons demander à Dieu ou à l'univers qu'il mette sur le chemin de ces gens, quelqu'un qui les aidera, soit à trouver une solution vers la liberté soit à adoucir leurs souffrances.
Marie-France Cosyns
Farnières, 2email : mariefrance.cosyns@belgacom.net
pour lire la lettre d'Ingrid BETANCOURT, suivez le lien sur la photo.
source : Le Monde.fr
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