Ce que j’aime, disait un jour Saint François de Sales
En son langage gracieux,
Plus que tous les trésors que ce bas monde étale,
Plus que tous les trésors des cieux :
Oui, ce que j’aime plus que la fleur qui se mireAu bord des transparentes eaux,Plus que la brise qui soupire,Plus que le vol sublime et les chants des oiseaux, Plus que le flot suivi par le flot qui l’effaceEt dont le murmure m’endort,Plus que les étoiles, lueurs d’orÉcloses dans les champs merveilleux de l’espace, Plus que l’éclair jetant dans le cœur du méchantD’heureuses et vives alarmes,Plus que les yeux bleus d’un enfantSouriant à travers ses larmes, Plus que la lampe d’or dont la vague lueurRayonne au fond du sanctuaire,Plus que les doux moments d’extase et de prièreQue l’on passe près du Seigneur, Plus que le Paradis où mon âme s’envoleLe Paradis où Dieu m’attend,Et plus que les secrets de sa Sainte ParoleQu’en silence mon cœur entend, Plus que son doux sourire et que sa grâce mêmeRayonnante toujours, rayonnante en tout lieu,Ce que j’aime, enfin, ce que j’aime :C’est la Volonté du Bon Dieu.
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