22 décembre 2012

Chantez au Seigneur un chant nouveau !

 


Mais qu’est-ce qu’un chant nouveau sinon le chant d’un croyant renouvelé par l’action de Dieu ?

Un renouvellement qui lui donne de pouvoir entrer dans la prière de louange, même si son état d’âme présent l’incline vers autre chose.

Car louer, n’est-ce pas accepter de se quitter soi-même pour se centrer sur Dieu, ce qu’il est, ce qu’il fait dans la création et dans l’histoire, ce qu’il accomplira à la fin des temps ?

A  nous donc de quitter ʺl’homme ancienʺ
avec ses comportements égoïstes, ses peurs, ses colères pour essayer de mettre en pratique le commandement nouveau donné par le Christ à la veille de sa Passion. Une façon de participer au renouvellement de notre terre, de signifier que Dieu règne et qu’il convient de l’adorer. 

N’est-il pas, en effet, au-delà de toutes nos louanges ?


Sr Emmanuelle Billoteau

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21 décembre 2012

Emilienne, c’était Noël !


Laissez-moi vous raconter l’histoire d’Emilienne, la coqueluche des jeunes de notre équipe.

Un soir de Noël, deux mecs traînant dans un bistrot de La Villette découvrent Emilienne, seule en face de son petit rouge.  Ils me la ramènent séance tenante. ʺElle était toute seule. Ça ne se fait pas, cette nuit-là.ʺ

C’est comme ça qu’Emilienne, quatre-vingt-cinq ans, atterrit dans notre permanence.  Pas gênée du tout, elle s’installa au bout de la table.  Le festin, pauvre mais riche de bruits de fourchettes et d’expressions joyeuses du terroir parisien, commença.

Timide d’abord, Emilienne se coula au milieu de la bande à une vitesse stupéfiante.  Les mecs découvraient, en une soirée, la richesse et la pauvreté d’une vie qui ressemblait à la leur, hormis l’âge avancé.

Adoptée Emilienne !

De Noël en Noël, ses jambes se dérobaient : tout le reste était vivant ; les mecs allaient la chercher.  Les gros bras musclés soulevaient comme une plume ses vieux os qu’ils aimaient tant.

Elle passa cinq Noëls avec nous.  Elle en parlait trois mois avant, elle en parlait trois mois après ; ça lui faisait passer la moitié de son année.

Et puis, un jour, elle disparut du quartier.  On nous dit qu’elle était à l’hôpital.  Toute la bande arriva, mais trop tard.  Elle était déjà dans le cercueil ; ils la contemplèrent un moment.  Et puis, un mec lâcha en guise de brève oraison funèbre : ʺEmilienne, c’était Noël !ʺ

Guy Gilbert


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PS : Aujourd'hui, n'oubliez pas de parler de la FAIM du monde...
Aujourd'hui ? ... Et demain encore, et encore chaque jour... n'oubliez pas !



05 décembre 2012

Une étoile d'amour accrochée au firmament.

 

Parfois nous cherchons dans les livres des Sages,
Des raisons, des solutions, des comportements,
Pour savourer le Bonheur jusqu'au tréfonds de l'âme,
Tous les anciens nous apprennent les fondements,

D'une joie indéfectible que nous cherchons tant,
Au fil des ans sur le sentier anguleux du temps,
Et pourtant, il nous suffit de te regarder vivre,
Oui, vivre dans la profondeur même de la Vie.

Vivre intensément chaque instant avec la force du feu,
Se brûler à ton exemplarité et tes émerveillements,
Voilà l'éternel secret de ton sourire d'enfant,
Aimer le vent qui chante des hymnes éclatants.

Aimer l'amour pour donner sens à notre présence,
Sur cette terre abîmée par moults indifférences,
Aimer passionnément les êtres qui nous entourent,
Et ne pas les juger mais avoir un regard d'amour.
Toujours pour ne pas tuer l'autre !

Mais vivre l'essence même de cette sublime existence,
Voici donc le mystère qui donne aux jours cette belle insouciance,
Une étoile d'amour accrochée au firmament de ton ciel intérieur,
Qui scintillera toujours d'un sempiternel Bonheur, une tendre lueur.

Et nous deviendrons comme toi, François des Témoins de l'amour divin.

Bruno LEROY.+

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03 décembre 2012

Des chemins sur ton visage

 


Pourquoi grand-maman a des chemins sur son visage ? Cette question est de Guillaume.

Je ne sais pas quelle fût la réponse de ses parents, mais la question de Guillaume, elle, est une trouvaille. Une trouvaille d'enfant qui fait réfléchir les adultes que nous sommes.

Là où nous ne voyons que des rides, symboles d'usure, marques du temps qui ne pardonne pas... Guillaume, avec son cœur d'enfant de quatre ans, découvre des chemins, chemins de joies et de peines qui ont laissé leurs traces, chemins qui disent une histoire, chemins riches d'une vie donnée.

Oui, maman ou grand-maman (papa ou grand-papa), ne sois pas gêné(e) de ces chemins sur ton visage : ils nous disent que tu as aimé, que tu as su donner et accueillir la joie, que tu as ri de bon cœur.

Ils nous disent aussi tes heures d'efforts et de travail, tes heures d'inquiétudes et de veilles. Ils nous disent que tu as vécu.

Ces chemins sur ton visage, maman, grand-maman, papa, grand-papa, ils sont la beauté de ton âge ! Ce sont les chemins de la vie.

Merci d'avoir vécu, aimé et donné.

Avec la complicité de Guillaume

Source : http://www.bavardage.be/


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02 décembre 2012

Premier de cordée...

 

Les saints sont comme des guides de montagne. Ce sont des "premier de cordée" qui nous ouvrent la voie, nous encouragent et nous montrent que le chemin de la sainteté est un chemin praticable.

Mais entendons-nous sur le mot « sainteté » ! La sainteté ce n’est pas avoir un air angélique, les yeux chavirés vers le ciel… Ce n’est pas préférer systématiquement les sacrifices à la joie de vivre, être quelqu’un d’irréprochable en tout, quelqu’un d’inaccessible et donc - même s’il a une auréole - quelqu’un finalement d’un peu ennuyeux ! Comme dit la poète Marie-Noëlle de façon un peu provocante, si c’est ça la sainteté alors « Dieu n’est pas un saint ! »… « Et pourtant, ajoute-t-elle, tu es saint, ô mon Dieu ! ».


La sainteté c’est au contraire vivre cette joie dont parle Saint Paul, cette joie de vivre à la suite du Christ, cette joie de se lancer dans la folie de l’amour de Dieu et de ses frères, y compris avec nos faiblesses, avec nos contradictions. Dans la suite du Christ, avouait Saint Bernard, « je suis un voyageur lent qui cherche des détours ! »

Extrait de l'homélie de Mgr Jean Luc Hudsyn
Passage des Reliques de Don Bosco à Louvain-La-Neuve
28/11/2012

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Don Bosco à Louvain-La-Neuve : le compte-rendu à lire ICI. 
Vous pourrez ainsi partager toute la joie salésienne qui a illuminé cette belle journée... 

En vidéo du jour nous vous invitons à revivre en photos "Le jour où Don Bosco a kotté à Louvain-La-Neuve" ...

Et la dernière étape Don Bosco à Liège :  Don Bosco visite la Cité Ardente