21 janvier 2013

Il y a des jours…

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Il y a des jours tout sages,
Semblables aux pages d’un cahier neuf le jour de la rentrée.

Il y a des jours bien lourds,
Collants comme la boue où s’enlisent nos pas, las, harassés.

Il y a des jours de joie,
Où celle-ci explose en feu d’artifice un soir de fête.

Il y a des jours de détresse
Où le cœur fait si mal, où tout est angoisse et larmes.

Il y a des jours si légers,
Pétillants de gaieté comme le soleil parmi les nuées.

Il y a des jours d’ennui,
Aux teintes de suie, traînant, maussades, leur mélancolie.

Il y a des jours de tendresse,
Si doux comme la joue, le premier sourire d’un nouveau-né.

Il y a des jours de souffrance,
Où celle-ci, lancinante, vous tenaille de peur ou de désespoir.

Il y a des jours tout simples
Où le temps s’écoule comme l’eau paisible du ruisseau.

Il y a des jours d’amitié,
De sourires échangés, de mains qui se tiennent au long du chemin.

Il y a des jours...
où tout se mêle en un chaud bouquet d’épines et de fleurs.

 

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17 janvier 2013

Tous Coops !

Collaborer avec Dieu Père.

Faire de Dieu le centre unificateur de sa propre vie, la source de la communion fraternelle et l’inspirateur de sa propre action, suppose avoir une certaine image de Dieu. Non le Dieu lointain, qui reste totalement plongé dans son silence solitaire et imperturbable et se désintéresse de la terre, mais le Dieu-Amour (cf 1Jn 4,16) qui se donne tout entier à l’humanité, un « Père qui œuvre sans cesse » (cf Jn 5,17) en partageant la vie de ses fils, tandis qu’il s’applique tout entier à aller efficacement et avec un amour  infini au-devant des attentes profondes des personnes ; un Dieu engaqé dans notre histoire au point de s’exposer à la liberté de l’homme en acceptant le risque du refus, toujours en se donnant comme un amour qui pardonne (agapé).

Silencieusement mais efficacement à l’œuvre dans l’histoire ce Dieu associe à lui-même des collaborateurs actifs et des collaboratrices laborieuses qui, dans les situations concrètes de vie, mobilisent avec ardeur leurs énergies pour annoncer Son amour et pour accomplir des œuvres de bien en puisant en Lui la force pour aimer, donner et servir.

Pour la Famille Salésienne et ses membres, « vivre en présence de Dieu » signifie cultiver une intense et continuelle relation d’amour avec Lui (« Union à Dieu ») ; et donc se sentir totalement rempli d’un amour semblable au Sien, celui que l’on donne d’une manière bénévole et désintéressée et que l’on prodigue pour les destinataires privilégiés de sa mission personnelle ; signifie également savoir percevoir et accueillir les signes de Sa mystérieuse présence dans les attentes et dans les demandes des hommes et des femmes de notre temps.

C’est à ce Dieu, Père miséricordieux que Don Bosco a adressé d’un cœur tout affligé son invocation : « Da mihi animas caetera tolle ». A tous ses disciples hommes et femmes, Don Bosco répète : « La plus divine des choses divines, c’est de coopérer avec Dieu à sauver les âmes et c’est une route sûre de haute sainteté ».

Charte de l’identité de la Famille Salésienne - Art 23

 

du 17 au 20 janvier 2013
XXXIème édition des Journées de Spiritualité de la Famille salésienne au Salesianum de Rome. Un rendez-vous qui voit réunies des délégations des 31 ordres religieux, associations et groupes laïcs fondés par Don Bosco ou qui s’inspirent de son charisme.

à suivre en CLIQUANT SUR CE LIEN

Pour le programme: CLIQUER ICI


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16 janvier 2013

Le poids de rien

-  « Dis-moi, combien pèse un flocon de neige ? » demande la mésange charbonnière à la colombe.

-  « Rien d’autre que rien », fut la réponse.

Et la mésange raconta alors à la colombe une histoire :

« J’étais sur la branche d’un sapin quand il se mit à neiger.  Pas une tempête, non, juste comme un rêve, doucement, sans violence.

Comme je n’avais rien de mieux à faire, je commençai à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me tenais.  Il en tomba 3 751 952.

Lorsque le 3 751 953ème tomba sur la branche – rien d’autre que rien, comme tu l’as dit – celle-ci cassa. »  Sur ce, la mésange s’envola.

La colombe, une autorité en matière de paix depuis l’époque d’un certain Noé, réfléchit un moment et se dit finalement :  « Peut-être ne manque-t-il qu’une personne pour que tout bascule et que le monde vive en paix… »


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et la présentation diaporama de notre prière de la semaine : Artisans de Paix !

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15 janvier 2013

Lumière intérieure

 

 

Dans ce jour de gris.
Ne pas oublier la petite bougie.
Tout au fond de toi. Qui luit.
La lumière du jour est froide
comme une pâle fiancée.
Qui voudrait donner un baiser de givre et de sel.
Tout au fond de toi il y a la lueur.
Il y a l’aurore.
Et la nuit qui vient plus tôt
ne saurait distraire l’imaginaire.
Même si parfois tu te sens fatiguée.
Loin de ta source.
Emportée dans une rivière sourde.
Qui débaroule sur le versant du temps qui passe.
Même si parfois tu te sens lasse.
Il y a au fond de toi une petite bougie. Qui luit.
Qui porte la jeunesse et le désir.
D’être à l’endroit de la vie.
Et toutes ces lueurs de par le monde nous donnent
une géographie nouvelle de l’amitié et de la tendresse.
Il nous faut étreindre les arbres sans redouter l’hiver de l’âge.
Il est temps de se tenir chaud les uns les autres.

© Patrick Chemin
© Photo Cok Friess

 

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14 janvier 2013

Paix sur la terre

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Armé de sa plume de bois,
Jamais il ne ferait le poids
Contre le feu des carabines
Crépitant tout près des collines.

Il le savait - depuis le temps ! -
Que même les joyeux enfants
S'en vont sous le coup des mitrailles
Guerre après guerre. et représailles.

Mais, petit poète écolier,
Il s'appliquait, sur son cahier,
A former des mots à la ronde
Pour changer la face du monde.

A trompe-mort il disait jeu
Et à contre-sang, ruisseau bleu ;
Au lieu de haine : bienveillance
A rebrousse-peur, espérance.

Page après page il arrivait
A la dernière et dessinait
Un soleil qui - tu le devines ! -
Souriait tout près des collines.

Marie-Claude Pellerin

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