Salésien(ne)s Coopérateurs de Don Bosco

Te souviens-tu du tablier de ta grand-mère ? Le principal usage du tablier de grand-mère était de protéger la robe en dessous, mais en plus de cela :

Il servait de gant pour retirer une poêle brûlante du fourneau.

Il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants, et, à certaines occasions, pour nettoyer les frimousses salies.

Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les œufs et de temps en temps les poussins !

Quand les visiteurs arrivaient, le tablier servait d’abri à des enfants timides.

Quand le temps était frais, grand-mère s’en emmitouflait les bras.

Ce bon vieux tablier faisait office de soufflet, agité au dessus du feu de bois.

C’est lui qui transbahutait les pommes de terre et le bois sec jusque dans la cuisine.

Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes; après que les petits pois aient été récoltés, venait le tour des choux.

En fin de saison, il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l’arbre.

Quand les visiteurs arrivaient de façon impromptue, c’était surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux tablier pouvait faire la poussière.

A l’heure de servir le repas, grand-mère allait sur le perron agiter son tablier, et les hommes aux champs savaient aussitôt qu’ils devaient passer à table.

Grand-mère l’utilisait aussi pour poser la tarte aux pommes à peine sortie du four sur le rebord de la fenêtre pour qu’elle refroidisse ; de nos jours, sa petite-fille la pose là pour la décongeler.

Il faudra de bien longues années avant que quelqu’un invente quelque objet qui puisse remplacer ce bon vieux tablier qui servait à tant de chose...

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de Guy Gilbert.

Si je te souhaite une année paisible, tranquille, ce sera désirer que tu te replies sur toi-même… Alors, pas question !

Si je t’offre les habituels vœux sucrés, ça veut dire que je ne souhaite aucun piment dans ta vie. Ne compte pas sur moi pour ça !

Je te souhaite une année dure, exigeante, où tu vas en baver…

Parce que les autres ne te laisseront jamais indifférents. Parce que tu vibreras à toute misère, toute souffrance et que tu seras là pour apaiser et réconcilier.

Une année où tu prendras du temps pour toi d’abord, sera l’année que je te souhaite. La puissance que tu emmagasineras te rendra fort, ardent et plein de discernement pour le service des autres.

Enfin, une grande puissance d’écoute pour tous ceux et celles qui te solliciteront : famille, voisins, amis et emmerdeurs de tout poil, est mon vœu presque final.

J’achève en souhaitant que tu sois un être de miséricorde.

Notre monde a un immense besoin d’humains qui pardonnent et sachent demander pardon.

Seuls ces êtres donneront à un monde dur, figé sur l’apparence, le fric et le pouvoir, l’oxygène qui le fera vivre.

Bonne année donc, où tu vas en baver…

Ton Frère Guy.

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et la présentation diaporama de notre prière de la semaine : Voyage...

... pour mettre son âme en poésie

Si tu dois dire des mots qui viennent de l’intérieur de toi,
Avant de les exposer en pleine lumière,
Pose ton corps à l’ombre de la lune.
Ne sois pas distrait par la vanité.
Ne convoite pas l’étoile la plus haute : tu fais partie du ciel.
Garde-toi de l’humilité des pierres mais choisis l’humilité des sources.
Il y a beaucoup d’abeilles dans le cœur du miel absolu et sa quête.
Tu fais partie de l’essaim.
Ne te crois pas le plus grand ou la minuscule :
tu fais partie du chant de l’univers.
Si tu dois dire des mots qui viennent de l’intérieur de toi
tu dois à l’ombre de la lune toucher le miroir de l’Autre.
Avec le verbe du partage ou celui du chagrin
tu dois donner à ton poème
le souffle qui mêle ton corps à celui des hommes et des femmes,
Dans cette étrange pluie sur la terre ocre de l’art,
Mais plus encore dans ce lien qui te relie au monde.
Tu fais partie du ciel.
Tu fais partie de l’essaim.
Tu fais partie du chant de l’univers

© Patrick Chemin (2011)

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La crèche : l’Enfant Jésus, sa Mère, Joseph, les bergers, les mages, et dans certaines contrées une foule de santons affairés.  Dieu se fait homme parmi les hommes. Mais un Dieu qui dès sa naissance se retrouve sur la paille … d’une mangeoire ! Comme St François j’y ferai la place belle aux animaux, témoins muets de l’événement.  Un air traditionnel n’évoque-t-il pas le Fils de Dieu  dormant ʺentre le bœuf et l’âne grisʺ?

Un bœuf… normal dans une étable, me direz-vous. Et vous aurez raison ! Dans sa force tranquille, Il devait être là, tout seul, au repos dans la pénombre.  Et comme ceux de sa race, sans doute ruminait-il avant de reprendre le joug du travail quotidien.  Il me rappelle l’importance de me nourrir de la Parole de Dieu, de la reprendre encore et encore, de  la ʺruminerʺ pour l’assimiler au mieux jusqu’au plus profond de moi. Après une journée de labeur, il est bon d’en relire les événements et les actions calmement : j’ai moi aussi à creuser les sillons et préparer la terre pour la moisson.

Un âne…  celui sans doute qui a porté Marie tout au long du chemin vers Bethléem. La monture des humbles.  Un compagnon peu exigeant, s’accommodant d’une nourriture frugale, obstiné et résolu, certes, mais qui accomplit fidèlement  sa tâche jusqu’au bout, quelle que soit la rudesse du chemin.  Vecteur du salut, de l’origine à l’achèvement, du passage anonyme à Bethléem jusqu’à l’entrée triomphale à Jérusalem, il m’invite à poursuivre simplement ma tâche sans me décourager, à être porteur de Dieu là où je vis, sans autre prétention que de servir.

Quelques moutons bien sûr,l’agneau cadeau au Nouveau-Né,mais aussi le troupeau qu’on ne pouvait laisser sans surveillance et qui paissait paisiblement aux alentours. Jésus : Agneau de Dieu et Bon Berger. ʺHeureux les artisans de paix…ʺ la douceur ouvre bien des cœurs !  A moi d’être à la fois le disciple docile et confiant en son Maître et l’éducateur qui mène ceux qui lui sont confiés sur une voie sûre.

Pas de bergers sans leurs chiens…auxiliaires fidèles et efficaces, veillant à l’unité du troupeau et à sa sécurité, prêts à le défendre contre les agressions de l’ennemi. Suis-je toujours veilleur et rassembleur ?

Et pourquoi pas… les chameaux qui amenèrent la caravane des Mages ?  Ils n’étaient quand même pas venus de si loin à pied en portant leurs présents !Ces  vaisseaux du désert n’ont pas leur pareil pour trouver le point d’eau, l’oasis perdue au milieu des dunes brûlantes.  Puissè-je à mon tour traverser les aridités de la vie en allant, d’instinct, vers la source d’eau vive !

Ajoutons-y quelques oiseaux veilleurs ou engourdis bien au chaud dans leur nid, un renard intrigué, deux lièvres aux aguets ou trois campagnols en maraude, toute la nature grouillante de vie. 

ʺEt Dieu vit que cela était bon !ʺ

MH

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et bonne fête  !

Qui es-Tu, Roi d'humilité,
Roi sans palais, roi sans armée ?
Nous sommes venus T'adorer
des bouts du monde...

 "Communiquer suppose aussi des silences, non pour se taire,
mais pour laisser un espace à la rencontre des mots."
Jacques Salomé

Une fleur parmi les ronces,
Une goutte d’eau sur la terre aride,
Une éclaircie dans un ciel sombre,
Un sourire entre les pleurs,
Une brise légère dans la touffeur de l’été,
Une main tendue pour accueillir, ouverte pour partager.
Voici le bonheur, si petit soit-il,
Que nous vous souhaitons de découvrir
Tout au long des jours de cette année nouvelle...

MH

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