27 février 2012

« VOUS ÊTES ENRACINES DANS L’AMOUR »

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Don Bosco disait : vous allez me demander d’où vient l’affection qui permet d’éduquer. L’affection vient du cœur même de Dieu qui est l’amour infini. Cet amour se donne à nous par le baptême ; telle une sève, il monte et nourrit. Il permet d’accueillir et de faire confiance. « Nous sommes greffés sur le Christ, nous sommes « enracinés dans l’amour ».

Le secret de l’éducation repose sur l’amour-charité « qui prend patience, rend service, ne plastronne pas, excuse tout et endure tout ». Je l’ai exprimé en deux principes très simples.

D’abord, sans affection pas de confiance. Les jeunes l’ont bien compris. On ne grandit bien que pour ceux et par ceux dont on est aimé. Quand un jeune en difficulté rencontre un homme ou une femme prêt à donner sa vie pour lui, il entre en confiance et se remet à grandir. L’amour fait confiance.

Ensuite, sans confiance pas d’éducation. Ma mère m’a aidé par sa confiance quand j’étais adolescent. J’avais en elle une confiance sans bornes. Elle savait tout, rien ne lui échappait, mais elle me laissait faire. Près de ma mère j’ai appris à vivre les principes que je devais formuler plus tard, qui ont créé l’esprit de notre famille : affection, raison, religion.

Un seul cœur, mes amis, une seule famille ! Un seul chemin de bonheur offert à tous, car « ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles. 

Extrait de Prier 15 jours avec Don Bosco- R.SCHIELE

 


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13 février 2012

La vraie piété

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La vraie et solide dévotion présuppose l’amour de Dieu ; ou plutôt elle n’est autre chose qu’un vrai amour de Dieu, cet amour qui s’appelle grâce parce qu’il embellit notre âme et nous rend agréables à la divine Majesté ; qui s’appelle charité parce qu’il nous donne la force de bien faire, et qui s’appelle dévotion quand, parvenu à sa perfection, il nous fait opérer le bien avec soin, promptitude et fréquemment.

Dieu, en créant le monde, commanda aux plantes de porter du fruit, chacune selon son espèce. Il commanda de même à tous les chrétiens, qui sont des plantes vivantes de son Église, de   produire de dignes fruits de dévotion, selon leur état et vocation.

La piété est faussée si elle est un obstacle à notre devoir d'état.

La dévotion doit être différemment pratiquée par le gentilhomme, par l’artisan, par la veuve, par la femme mariée.

Il faut même accommoder sa pratique à la santé, aux affaires et aux devoirs de chacun.

Non, la vraie piété ne gâte rien, ou plutôt elle perfectionne tout, en sorte qu’elle est fausse, si elle est un obstacle aux devoirs légitimes de la vocation.

Cependant, c’est ce que l’on voit souvent.

St François de Sales

 

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08 février 2012

L’humilité.

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Seigneur, je n’ai pas le cœur fier,
Ni le regard hautain.
Je n’ai pas pris un chemin de grandeurs
Ni de prodiges qui me dépassent.
Non, je me tiens en paix et en silence;
Comme un petit enfant contre sa mère,
Comme un petit enfant, telle est mon âme en moi
                                                                (psaume 131, 1-2)

L’humilité.

L’humilité est une vertu humble. Celui qui dit « je suis humble » ne l’est déjà plus. A ce propos écoutons la pertinence des propos de Saint François de Sales.

« Nous disons maintes fois que nous ne sommes rien, que nous sommes la misère même et l’ordure du monde ; mais nous serions bien marris qu’on nous prît au mot et que l’on nous publiât tels que nous disons. Au contraire, nous faisons semblant de fuir et de nous cacher, afin qu’on nous coure après et qu’on nous cherche ; nous faisons contenance de vouloir être les derniers et assis au bas bout de la table mais c’est afin de passer plus avantageusement au haut bout. La vraie humilité ne fait pas semblant de l’être et ne dit guère de paroles d’humilité, car elle ne désire pas seulement de cacher les autres vertus, mais encore et principalement elle souhaite de se cacher soi-même ».

L’humilité mène à l’amour. Là où est l’humilité, là est la charité, disait Saint Augustin. Sans l’humilité, le moi occupe tout l’espace disponible et voit l’autre comme objet ou comme ennemi.

Saint François de Sales.


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24 janvier 2012

Pour préparer la fête de Saint Jean Bosco 2012 suite

 

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« A ce moment-là, je vis près de lui une dame d’aspect majestueux, vêtue d’un manteau qui resplendissait de toutes parts comme si chaque point eût été une étoile éclatante. S’avisant que je m’embrouillais de plus en plus dans mes questions et mes réponses, elle me fit signe d’approcher et me prit avec bonté par la main.

« Regarde », me dit-elle, je regardai et m’aperçus que tous les enfants s’étaient enfuis. A leur place, je vis une multitude de chevreaux, de chiens, de chats, d’ours et de toutes sortes d’animaux. « Voilà  ton champ d’action, voilà où tu dois travailler. Rends-toi humble, fort et robuste  et tout ce que tu vois arriver à ce moment à ces animaux, tu devras le faire pour mes fils. » (Don Bosco. Souvenirs autobiographiques)

25 JANVIER sixième jour

 


Méditations préparées par le Père Paul Belboom - sdb
source : DB 2015

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Chacun de nous est un chemin ...

 

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Chacun de nous est un chemin, ce qui est demandé à l'un n'est pas demandé à l'autre. On ne demande pas à un pommier de faire des figues, on demande à un pommier de donner des pommes, au figuier de donner des figues.

La seule chose qui nous est demandée et que demande la Vie en nous, c'est de produire nos propres fruits, les fruits de notre propre sève, le chant de notre propre cœur, la marche de notre propre Vie.

On fait souvent de nous des arbres artificiels, un peu comme les sapins de Noël. Nous ne donnons alors pas les fruits de notre arbre mais d'autres fruits, qui viennent d’ailleurs. Ils sont certes brillants, appétissants et beaux à voir mais ils manquent de sève et de saveur. Il nous arrive ainsi d'en avoir assez d'être un sapin de Noël et de vouloir être enfin un arbre bien planté en terre, pour porter enfin nos fleurs et donner nos propres fruits, tournés la lumière.

Pour cela, il nous suffit de savoir quelle est notre manière propre d'incarner la vie, l'amour... À chacun de devenir le nom, le secret qu'il est, de révéler cette forme particulière que prend l’être, la Vie en lui. Chacun de nous est un chemin unique, celui que prend l’Amour pour éclairer le monde. Chacun de nous est une forme unique, particulière que prend la Vie pour éclairer la terre.


Jean Yves Leloup

 

Et à l'occasion de la fête de St François de Sales, laissez-nous vous offir un 'petit déca' :

cliquez ICI pour le servir...

 

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sans oublier de l'accompagner de ces quelques
douceurs salésiennes


Prenez le temps également de (re)découvrir :

St François de Sales, prophète de l'Amour

Dieu est le Dieu du Coeur humain  (un essai de pédagogie salésienne - J. Harvengt Salésienne de la Visitation)

la modernité de St François de Sales

"Tout par Amour et rien par force" (une conférence de Xavier Thévenot)

 

 

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