08 février 2012

L’humilité.

Sans titre 44.jpg

Seigneur, je n’ai pas le cœur fier,
Ni le regard hautain.
Je n’ai pas pris un chemin de grandeurs
Ni de prodiges qui me dépassent.
Non, je me tiens en paix et en silence;
Comme un petit enfant contre sa mère,
Comme un petit enfant, telle est mon âme en moi
                                                                (psaume 131, 1-2)

L’humilité.

L’humilité est une vertu humble. Celui qui dit « je suis humble » ne l’est déjà plus. A ce propos écoutons la pertinence des propos de Saint François de Sales.

« Nous disons maintes fois que nous ne sommes rien, que nous sommes la misère même et l’ordure du monde ; mais nous serions bien marris qu’on nous prît au mot et que l’on nous publiât tels que nous disons. Au contraire, nous faisons semblant de fuir et de nous cacher, afin qu’on nous coure après et qu’on nous cherche ; nous faisons contenance de vouloir être les derniers et assis au bas bout de la table mais c’est afin de passer plus avantageusement au haut bout. La vraie humilité ne fait pas semblant de l’être et ne dit guère de paroles d’humilité, car elle ne désire pas seulement de cacher les autres vertus, mais encore et principalement elle souhaite de se cacher soi-même ».

L’humilité mène à l’amour. Là où est l’humilité, là est la charité, disait Saint Augustin. Sans l’humilité, le moi occupe tout l’espace disponible et voit l’autre comme objet ou comme ennemi.

Saint François de Sales.


Voir la vidéo du jour

 

Les commentaires sont fermés.