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Cl@ir et net...
Nous connaissons tous la place privilégiée réservée par Don Bosco à la communication! Il partageait en cela l'intuition de Saint François de Sales, par ailleurs saint patron des journalistes. Leur souci de l'information et de la formation du plus grand nombre et en particulier des "petites gens", les ont amenés à créer et à diffuser "la bonne presse". Dans les espaces de liberté qu'ouvrent les technologies nouvelles, nous sommes sûrs qu'ils auraient la même attention et développeraient la même ardeur afin d'en posséder non seulement la technique, d'en utiliser les richesses mais aussi d'en permettre l'accès au plus grand nombre. Cette nouvelle rubrique vous propose donc, au fil des parutions, un éclairage sur ces "nouveaux" moyens de communication pour que vous puissiez en découvrir les possibilités et en connaître aussi les limites pour en "prévenir" les dangers et pourquoi pas vous inscrire à votre tour dans cette dynamique nouvelle. Par des articles de réflexion, par la définition de mots de ce vocabulaire technique, par de bonnes adresses, nous allons essayer d'apprivoiser ensemble ces chemins du web, nouveaux chemins s@lésiens... de relation !
Cl@ir et net-réflexion
Du chemin d'Emmaüs à l'autoroute de l'information Bertrand Ouellet « la Bible, une source d'eau vive » - http://www.interbible.org
Il y a quelques semaines, j'avais à prononcer l'allocution d'ouverture à un colloque sur L'Internet dans la mission de l'Église. Et je voulais donner à cette présentation une dimension biblique qui pourrait inspirer des initiatives pastorales dans ce domaine.
Comment faire?
J'ai d'abord pensé à la mer. Les familiers de l'internet disent souvent qu'ils surfent sur le net, ou encore qu'ils naviguent . Un logiciel s'appelle même le Navigateur. Mais cela évoquait d'abord pour moi Noé et le déluge, le naufrage de Jonas et celui de saint Paul, les tempêtes sur le lac de Galilée. « Restons sur la terre ferme, me suis-je dit, ne prenons pas le risque de couler. »
J'ai plutôt retenu les images du chemin et du pèlerinage. Après tout, on compare souvent l'internet à une route sur laquelle on part à la recherche d'information.
Marcher avec Dieu
Le prophète Michée devait un jour répondre à quelqu'un qui lui demandait ce qu'il fallait faire pour plaire à Dieu. De riches offrandes? Des sacrifices en grand nombre? La réponse de Michée est un des sommets de la Bible et un magnifique résumé de l'enseignement des prophètes:
« On t'a fait savoir, homme, ce qui est bon et ce que le Seigneur réclame de toi: rien d'autre que d'accomplir la justice, aimer la bonté (miséricorde) et marcher humblement avec ton Dieu. »
Marcher avec Dieu. N'est-ce pas une façon lumineuse de parler de la foi? Avoir la foi n'est pas avoir trouvé ni être rendu au terme. Marcher veut dire progresser, mais aussi chercher. Le croyant est un pèlerin. Un pèlerin qui n'est jamais seul. Le chemin des chercheurs de Dieu traverse toute la Bible. Abraham se mit en marche, sur l'ordre de Dieu, sans savoir où il allait. « Pars pour le pays que je te montrerai », lui dit le Seigneur. Abraham sait qu'il n'est jamais seul. Régulièrement, il s'arrête et il construit un autel près de son campement: Dieu est avec lui.
À la suite d'Abraham, des générations de croyants ont emprunté le même chemin. Je me suis imaginé sur ce chemin, les rencontrant les uns après les autres. Et voilà que je vois approcher des Mages, partis d'Orient comme Abraham. Ils ont vu un signe dans le ciel, disent-ils, une étoile les guide. Mais à Jérusalem, ils ont besoin d'aide. Ils viennent frapper à la porte des savants, les interrogent. On leur répond, mais on refuse de faire route avec eux. Par la lumière de l'étoile, par les Écritures, Dieu était avec eux. Même quand ils cherchaient, ils marchaient avec lui.
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