28 avril 2009

SOUVENEZ-VOUS D'EMMAÜS ...en Luc 24,13-35

COMMENT ILS L'ONT RECONNU A LA  FRACTION   DU PAIN...

Et après ! Après ?  ... Lisez ce qui suit !


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« -Est-ce que vous n'étiez pas trois, tout à l'heure ? demande l'aubergiste en déposant sur la table un plat de concombre et du sel.

  -Si, confirme Cléophas.   Mais comme tu vois, il est parti...

Il désigne la banquette vide. A la place où se tenait Jésus, il y a quelques miettes qui sont tombées quand il a rompu le pain.

  -Votre ami n'est pas malade, au moins ?   s'inquiète l'aubergiste.

Jésus malade ? Et pourquoi pas mort, tant qu'on y est ?  Cléophas et son compagnon ont du mal à réprimer une envie de rire.

 Si tu savais, aubergiste !

 Mais comment lui expliquer, à ce brave homme ?  Vous nous voyez lui déclarer tranquillement :

-« Cet homme qui était avec nous, cet homme à notre table, c'est Jésus de Nazareth.  Si, si, le Jésus de Nazareth, celui-là même qui a été crucifié à Jérusalem.  Tu as bien dû en entendre parler, non ? Comment dis-tu ?  Tu pensais qu'il était mort ?  Mais il l'était, aubergiste, il l'était !  Seulement voilà, il ne l'est plus. Il est vivant comme toi et nous. Infiniment plus vivant que toi et nous-mêmes. Enfin, vivant d'une autre vie. Une vie sans fin.  Tu n'y comprends rien ?  Oh, alors-là, rassure-toi, tu n'es pas le seul... »

-« Comme Jésus est vivant ! » pensent-ils. Alors, pour dénouer leur gorge serrée par excès du bonheur, Pierre et les autres rient. Ils n'ont plus peur... Ils n'auront jamais plus peur...

Et après ? Après ?

                Quelque temps après, Jésus quitta ce monde pour l'autre.

De cet autre monde, il n'a rien dit qui permette de s'en faire une image. Il ne l'a jamais décrit. Ce n'est pas tant que les mots lui manquaient, mais personne n'aurait compris. L'aptitude de l'homme à la joie est tellement limitée. On ne peut que pressentir.

Deviner que c'est un endroit où le bonheur existe enfin et sans fin.

                Là - bas, à la Maison, sauf à supposer qu'en traversant la mort nous perdions cette façon simple et belle d'exprimer notre ravissement, nous rirons d'avoir trop pleuré !


                             (Extrait de Jésus qui riait- Didier DECOIN)

 

Pédagogie nomade

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Pédagogie Nomade est un collectif belge d'enseignants, d'éducateurs et de chercheurs en philosophie qui travaille sur les rapports entre école et démocratie. Il poursuit depuis novembre 2005, avec le soutien de la Communauté Française, un double objectif. D'une part, explorer de l'intérieur les expériences scolaires - françaises principalement - qui mettent en place une pratique démocratique réelle entre professeurs et élèves. D'autre part, rapporter et analyser ces expériences, pour les transposer au contexte particulier de la Communauté Française et y créer une école alternative.

 

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27 avril 2009

A l'occasion d'une promesse...

à lire également :

 


 

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A l'occasion de sa promesse, Pierre ROBERT (centre de Ganshoren) écrivait :

« L'expression que je porte le plus en moi est: "Se remettre en marche".  Se remettre en marche sur le chemin qui mène à Jésus. Le chemin qui mène à Jésus m'apparaît tantôt plutôt court, tantôt terriblement long.  Mais j'ai toujours conscience qu'on ne rentre en proximité avec Jésus que si l'on est debout, le bâton à la main. Parfois, j'ai l'impression, que j'ai beaucoup à "me" changer, parfois, j'ai le sentiment qu'il me suffit de me "laisser" changer par le Seigneur pour être déjà dans son intimité".... »

Faire sa promesse, la proclamer en Eglise au sein de la Famille salésienne, c'est prendre le chemin des chercheurs de Dieu.  C'est choisir l'aventure confiante, c'est dire au monde son espérance et surtout dans la modestie de sa foi, c'est vivre l'intimité de Dieu au quotidien.

A l'image des Rois Mages, se laisser transformer par Dieu et repartir au monde par un autre chemin.  Se (re)mettre continuellement en route vers les autres.  Aller et témoigner de l'Amour qui nous habite.  Le proposer, ne jamais l'imposer: le chemin de Dieu est avant tout un espace de liberté à découvrir et préserver !

Dans notre famille, en communauté, « avec »..., être attentif aux autres, à leur cheminement: prendre leur pas, se rapprocher... Ils comptent sur nous et puis, comment témoigner dans le désert ?

Tel un cierge, se laisser dompter par le feu de l'Esprit et devenir lumière, étoile pour des Rois en recherche ... Devenir à son tour un "présent", un "témoin-cadeau" sur les chemins du monde!

En passant sur l'autre rive, Jean Thibaut qui fut un « bon serviteur » de la mission salésienne,  nous confiait :  "J'aime ce que je suis.  j'aime l'endroit où je vis, j'aime ceux avec qui je vis, j'aime ce que je fais, je suis bien, Jésus près de Toi et je vais vers toi"..."

Voilà le bon chemin.  Bonne route!  


A+

Franz D.

 

26 avril 2009

Devenir un seul pain, un seul corps.

de Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église. 

Sermon 227 (Aux enfants, sur les sacrements)


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Ce pain que vous voyez sur l'autel, consacré par la parole de Dieu, c'est le corps du Christ.  Ce calice consacré par la parole de Dieu, ou plutôt ce qu'il contient, c'est le sang du Christ.  Dans ces éléments, le Seigneur a voulu transmettre à notre vénération, à notre amour, son corps et son sang qu'il a répandu pour la rémission de nos péchés.  Si vous les avez reçus avec de bonnes dispositions, vous êtes ce que vous avez reçu. L'Apôtre déclare: « Tous, nous ne sommes qu'un seul pain, un seul corps. » (lCo 10,17)

Ce pain vous rappelle combien vous devez aimer l'unité.  Ce pain a-t-il été fait d'un seul grain?  N'y avait-il pas d'abord une quantité de grains de froment?  Avant de prendre la forme du pain, ils étaient séparés.  C'est l'eau qui les a unis après qu'ils aient été broyés . Si le froment n'est pas d'abord moulu et s'il n'est pas imbibé d'eau, on ne peut lui donner la forme du pain.  De même, il vous a fallu passer par l'humiliation des jeûnes et l'exorcisme des scrutins; puis vous avez été lavés par l'eau du baptême qui vous a pénétrés, pour vous faire prendre la forme du pain.  Mais on ne peut faire de pain sans feu . Par quoi le feu est-il ici représenté?  Par le saint chrême, car l'huile qui alimente notre feu, c'est le sacrement de l'Esprit Saint... L'Esprit Saint vient donc ici comme le feu après l'eau; et vous devenez ce pain qui est le corps du Christ. Ce sacrement est donc comme un symbole de l'unité...

Quelle grandeur dans ce sacrement!  Serait-il moins digne de ton respect parce que tu l'as sous les yeux?  Ce que tu vois passe; ce qu'il signifie, étant invisible, ne passe pas; cela demeure... La réalité signifiée par ce sacrement demeurera éternellement, bien que les signes extérieurs, qui sont consumés, semble passer.

 

25 avril 2009

Promettre !

réflexion sur l'engagement salésien à l'occassion de la promesse de vie salésienne en tant que Coopératrice / Coopérateur.  

à (re)lire également : la présentation de la promesse.


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La promesse est un fruit: celui d'un cheminement plus ou moins long, d'une formation qui vise à éclairer l'engagement qu'elle initie.  C'est le fruit d'une "folle" réponse réfléchie... mais c'est à travers ce oui d'un instant que le fruit devient semence et que l'aboutissement qu'elle représente devient chemin d'espérance. 

Ce oui de l'engagement, c'est le geste du semeur.  C'est un acte de foi et de confiance.

Semer l'avenir, participer à cet engendrement patient, c'est vivre au plus profond de soi, la plénitude de la liberté que nous offre le Seigneur quand il nous dit: "Viens, suis-moi".  Promettre librement, c'est investir dans un présent en continuel devenir.   L'insécurité, les peurs, les craintes font place à l'assurance d'un amour plus fort.  C'est la paix qui grandit, c'est une joie qui sourit à la fine pointe de notre âme

Par cette promesse, notre responsabilité n'est plus de faire, mais elle est de vouloir et de vouloir ensemble, en communion.  Par notre oui nous entrons dans le possible de la volonté de Dieu, nous choisissons d'être toujours en chemin, d'être en mouvement, d'être, avec les autres, le mouvement de cet amour, le mouvement de son cœur! 

Promettre, c'est rejoindre la foule immense des autres qui marchent, qui vont, qui aiment au gré des quotidiens parfois déchirés.  Tous ces pèlerins de l'Evangile qui poussés par l'Esprit, n'ont de chez soi qui ne soit ailleurs. 

Confions ces promesses à Marie, l'Auxiliatrice. 
Que notre cœur batte à l'unisson de sa fête. 
Que dans l'humilité de son oui,
nous puissions y inscrire le nôtre.

Marie silence,
Marie présence toujours renouvelée...

Lorsque le silence revenu,
la promesse ne sera plus pour chacun de nous que le oui d'un instant,
qu'elle nous aide à découvrir en nous la force de la persévérance. 
Le oui est un mot qui se répète, qui se redit.

Qu'à son exemple, nous puissions redire tous les "oui" de notre vie
 et parcourir avec Elle, le chemin qui, du "magnificat de nos quotidiens",
nous conduit au service humble de nos frères. 

Franz D.