18 février 2010

FAIRE HALTE DE TEMPS A AUTRE.

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Dieu a besoin que nous lui donnions notre temps, notre présence, et surtout notre silence.

Ma solidarité sacerdotale et mon travail de rue sont très liés à la prière des moniales et moines dans le monde.

Du fond du désert, la prière de Sœur Renée enfouie dans un couvent de Syrie m'apporte la grande joie de savoir que cette prière des sables m'aide à avancer, à lutter et à tenir la nuit dans les rues de Paris. Si j'ai conscience que Jésus-Christ me devance dans la rue, c'est grâce à la prière de ceux qui se sont enfouis librement dans le silence profondément actif de la prière.

La prière reste l'essentiel de notre vie de consacrés, c'est la clef de voûte de notre action. C'est la pierre d'angle de toute activité apostolique.

C'est la joie de tous les instants, quand on sait absolument que, partout où nous sommes envoyés, c'est le lien essentiel. C'est un grand mystère, qui peut difficilement se dire. Mais qui se vit.

Quand, pris par le boulot inhumain et à la fois merveilleusement humain de la rue, las et fatigué, je n'écoute plus les mecs, il y en a souvent pour me dire : « T'es pas branché. Fous le camp chez tes moines. Va te reposer et faire tes prières, tu reviens toujours tous neuf, de là-bas ».

C'est le Saint-Esprit qui parle, à l'évidence. Je ne manque jamais de l'écouter. Ma survie sacerdotale en dépend, je l'avoue.

« Priez sans cesse » dit l'apôtre.  Je ne me donne pas de temps précis pour la prière dans ma journée de travail, sauf le soir, sauf la nuit, à trois heures du matin dans la lecture du bréviaire. Car tout d'abord être prière !

A cent quatre-vingt kilomètres à l'heure, sur ma moto, aussi bien que dans le dernier métro où j'ai un rendez-vous nocturne. Mais cette prière de partout, vagabonde et riche, n'est pas suffisante. Dès que je le peux, je me dois de faire halte de temps à autre pour rencontrer Jésus-Christ dans l'intimité d'une prière contemplative.

Toute prière ambulante n'aura de valeur que si je prends le temps de tout laisser pour Jésus-Christ.

Je pars alors chez les moines. Halte de corps d'abord, j'écrase pendant douze heures. Je cours dans la forêt avec mes chiens, et, ensuite, la paix du corps retrouvée, je peux rencontrer Celui qui ne me quitte jamais et puis fermer ma gueule.  C'est une très bonne chose, assailli comme je suis par de multiples contacts où la parole est importante.  L'urgence, c'est alors moi.

Quelle joie renouvelée, après, de me replonger dans la tourmente de la rue, avec air au fond de moi-même l'immense lac de la paix retrouvée et de la force qui en découle. Je peux me replonger dans les bars les plus mal famés de la capitale à une heure où je vais dormir, les contemplatifs attaquent matines.

C'est pour moi la certitude absolue que la relève se fait dans le silence et la prière

 

(Guy GILBERT )

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17 février 2010

Il faut passer par le désert ...

 

 

 

"... Il faut passer par le désert et y séjourner pour recevoir la grâce de Dieu...  C'est là qu'on chasse de soi tout ce qui n'est pas Dieu...
 
Il faut à l'âme ce silence, ce recueillement, cet oubli de tout le créé au milieu desquels Dieu établit en elle Son Règne et forme en elle l'esprit intérieur, la vie intime avec Dieu... la conversation de l'âme avec Dieu dans la foi, l'espérance et la charité...Plus tard, l'âme produira des fruits exactement dans la mesure où l'homme intérieur se sera formé en elle...
 
Si cette vie intérieure est nulle, il y aura beau avoir du zèle, de bonnes intentions, beaucoup de travail, les fruits sont nuls ; c'est une source qui voudrait donner la sainteté aux autres, mais qui ne peut, ne l'ayant pas : on ne donne que ce qu'on a.
 
C'est dans la solitude, dans cette vie seule avec Dieu, dans ce recueillement profond de l'âme qui oublie tout le créé, que Dieu se donne tout entier à celui qui se donne ainsi tout entier à Lui..."

Bienheureux Charles de Foucauld

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16 février 2010

Je te cherche.

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Seigneur autant que j'ai pu, autant que tu m'en as donné la force
Je t'ai cherché et j'ai voulu avoir l'intelligence de ce que je crois.
Et j'ai beaucoup discuté et j'ai peiné.
 
Seigneur, mon Dieu, mon unique espérance, exauce-moi.
Ne permets pas que je me lasse de te chercher
Mais mets-moi au cœur un désir plus ardent de te chercher.
 
Me voici devant Toi, avec ma force et ma faiblesse.
Soutiens l'une, guéris l'autre.
Devant Toi est ma science et mon ignorance.
Que je me souvienne de Toi, que je te comprenne, que je t'aime.

 

 

St Augustin

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15 février 2010

La beauté humaine ...

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La beauté humaine c'est de s'accepter tel qu'on est.
Ne plus vivre dans les rêves ou les illusions,
 
 Dans la colère ou la tristesse,
Ne plus rien avoir à prouver,
Ne plus avoir besoin de fuir,
Avoir le droit d'être soi-même.
 
 C'est alors qu'on se découvre aimés de Dieu,
 Précieux à ses yeux.
 
 Peut-être n'est-on pas appelé à faire de grandes choses
De sa vie, à briller comme un soleil, mais on est appelé
À aimer et à s'aimer.
 
 Chacun où on est, comme on est,
Avec ses fragilités, ses handicaps.
On est appelé à accueillir et aimer
Et à communiquer ainsi la vie.

                                                                    Jean VANIER.

 

à lire aussi 

le mot du lundi 15 février : « Le cadre nécessaire pour un système préventif ....»

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14 février 2010

Balottin du dimanche 14 février : "Aimer et se savoir aimé"

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« Qu'est-ce que l'on désire, sinon ce que l'on aime ? » (TAD I, 4)

 « Vrai Dieu, Théotime, que le cœur divin est amoureux de notre amour »  (TAD II,8)

 « ...En l'oraison, le cœur uni à son Dieu fait maintes fois certaines recharges d'union, par des mouvements avec lesquels il se serre et presse davantage en sa divine douceur. »  (TAD VII, 1)

 « Les arbres qui aiment d'être transplantés, après qu'ils le sont, étendent leurs racines et se fourrent bien avant dans le sein de la terre qui est leur élément et leur aliment, nul ne s'apercevant de cela tandis qu'il se fait, mais seulement quand il est fait. » (TAD VII, 1)

 « ...L'Eglise est un jardin diapré de fleurs infinies,  il y en faut donc de diverses grandeurs, de diverses couleurs, et, en somme de diverses perfections ; toutes ont leur prix, leur grâce et leur émail, et toutes, en l'assemblage de leurs variétés, font une très agréable perfection de beauté. » (TAD II, 7)

 

Et en ce dimanche 14 février, nous vous souhaitons une bonne fête !

Aimer et se savoir aimé ....

 

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