20 novembre 2015
L'espérance que tu proposes
Seigneur, tu t'es retiré au désert
pour discerner les chemins
qui s'offraient à toi.
Et tu as choisi de vivre non comme un dieu,
débarrassé des fragilités humaines,
mais comme un homme, au milieu des hommes.
Nous aussi, parfois,
nous nous retrouvons au désert.
Tout nous semble si dur, si aride :
autour de nous, et en nous.
Alors mes projets humains me semblent dérisoires
et mes certitudes d'hier me filent entre les doigts
comme du sable.
Seigneur, quand tu es passé par le désert,
tu y as tracé des chemins combien risqués.
Ces chemins t'ont mené à la Croix
mais ils nous ouvrent
à l'Espérance, à la Liberté, à l'Amour.
Au cœur de nos déserts,
faits de nos fragilités et de nos doutes,
tu nous invites, Seigneur,
à cheminer et à lutter avec les autres hommes
et à ouvrir des brèches
sur cette Espérance que tu nous proposes.
(auteur inconnu)
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19 novembre 2015
"Bon chrétien et honnête citoyen"
« Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages…, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume »
La présence des chrétiens dans les groupes humains doit être animée de cet amour dont Dieu nous a aimés, qui veut que nous aussi nous nous aimions les uns les autres du même amour de charité (1Jn 4,11). La charité chrétienne s'étend véritablement à tous les hommes, sans aucune distinction de race, de condition sociale ou de religion. Elle n'attend aucun profit ni aucune reconnaissance. Dieu nous a aimés d'un amour gratuit ; de même, les fidèles doivent être préoccupés dans leur charité de l'homme lui-même, en l'aimant du même mouvement que celui dont Dieu nous a cherchés. Le Christ « parcourait toutes les villes et les villages en guérissant toutes les maladies et infirmités », en signe de l'avènement du Règne de Dieu. De même l'Église est, par ses enfants, en liaison avec les hommes de quelque condition qu'ils soient, mais surtout avec les pauvres et ceux qui souffrent... Elle participe à leurs joies et à leurs souffrances, elle connaît les aspirations et les problèmes de leur vie, elle compatit avec eux dans les angoisses de la mort. À ceux qui cherchent la paix, elle désire répondre dans un dialogue fraternel, en leur apportant la paix et la lumière qui viennent de l'Évangile.
Les chrétiens doivent donc travailler et doivent collaborer avec tous les autres à organiser de manière droite les affaires économiques et sociales. Ils se dévoueront avec un soin particulier à l'éducation des enfants et des jeunes... Ils assumeront leur part dans les efforts des peuples qui, en luttant contre la faim, l'ignorance et les maladies, s'appliquent à créer des conditions de la vie meilleures et à affermir la paix dans le monde…
Mais l'Église ne veut en aucune manière s'ingérer dans le gouvernement de la cité terrestre. Elle ne revendique pour elle-même d'autre forme d’autorité que celui d'être au service des Hommes, avec l’aide de Dieu.
Concile Vatican II
Décret sur l'activité missionnaire de l'Église « Ad Gentes », § 12
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18 novembre 2015
En partageant le pain avec lui.
Frères, quand est-ce que le Seigneur s'est fait reconnaître ? A la fraction du pain. Nous en sommes donc assurés nous-mêmes : quand nous rompons le pain, nous reconnaissons le Seigneur. S’il n’a voulu être reconnu qu’à cet instant, c’est pour nous, nous qui ne devions pas le voir dans la chair, et qui pourtant devions manger sa chair. Toi donc qui crois en lui, qui que tu sois, toi qui ne portes pas en vain le nom de chrétien, toi qui n'entres pas au hasard dans l'église, toi qui écoutes la parole de Dieu dans la crainte et l'espérance, la fraction du pain sera pour toi une consolation. L'absence du Seigneur n'est pas une vraie absence. Aie foi, et il est avec toi, quoique tu ne le voies pas.
Quand le Seigneur les a abordés, les disciples n'avaient pas la foi. Ils ne croyaient pas en sa résurrection ; ils n'espéraient même pas qu'il puisse ressusciter. Ils avaient perdu la foi ; ils avaient perdu l'espérance. C'étaient des morts qui marchaient avec un vivant ; ils marchaient, morts, avec la vie. La vie marchait avec eux, mais en leur cœur, la vie n'était pas encore renouvelée.
Et toi, désires-tu la vie ? Imite les disciples, et tu reconnaîtras le Seigneur. Ils ont offert l'hospitalité; le Seigneur semblait résolu à poursuivre sa route, mais ils l'ont retenu… Toi aussi, retiens l'étranger si tu veux reconnaître ton Sauveur… Apprends où chercher le Seigneur, où le posséder, où le reconnaître : en partageant le pain avec lui.
un texte de St Augustin
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17 novembre 2015
Si tu veux la paix
«Il n'y a pas de chemin vers la paix,
la paix est le chemin. »
Si tu veux la paix dans le monde,
il faut la paix dans ton pays.
Si tu veux la paix dans ton pays,
Il faut la paix dans ta région.
Si tu veux la paix dans ta région,
il faut la paix dans ta ville.
Si tu veux la paix dans ta ville,
il faut la paix dans ta rue.
Si tu veux la paix dans ta rue,
il faut la paix dans ta maison.
Si tu veux la paix dans ta maison,
il faut la paix dans ton coeur.
Mahatma Gandhy
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16 novembre 2015
Ce sont des temps d'effroi
«Ce sont des temps d'effroi, mon Dieu. Cette nuit pour la première fois, je suis restée éveillée dans le noir, les yeux brûlants, des images de souffrance humaine défilant sans arrêt devant moi.
Je vais te promettre une chose, mon Dieu, oh, une broutille : je vais t'aider, mon Dieu, à ne pas t'éteindre en moi, mais je ne puis rien garantir d'avance.
Une chose cependant m'apparaît de plus en plus claire : ce n'est pas toi qui peux nous aider, mais nous qui pouvons t'aider - et ce faisant nous nous aidons nous-mêmes. C'est tout ce qu'il nous est possible de sauver en cette époque et c'est aussi la seule chose qui compte un peu de toi en nous, mon Dieu.
Peut-être pourrons-nous aussi contribuer à te mettre au jour dans les cœurs martyrisés des autres. Oui, mon Dieu, tu sembles assez peu capable de modifier une situation finalement indissociable de cette vie. Je ne t'en demande pas compte, c'est à toi au contraire de nous appeler à rendre des comptes, un jour.
Il m'apparaît de plus en plus clairement que tu ne peux pas nous aider, mais que c'est à nous de t'aider et de défendre jusqu'au bout la demeure qui t'abrite en nous.
On n'est jamais sous les griffes de personne tant qu'on est dans tes bras.»
Etty HILLESUM (extrait de son journal)
[Etty Hillesum (1914-1943) est cette jeune femme, juive d'Amsterdam, morte à Auschwitz à l'âge de vingt-neuf ans et ayant tenu un journal de ses dernières années]
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