10 octobre 2010
Ballotin du dimanche 10 octobre
« …Quand vos sœurs seront malades, soyez fort affectionnée à les visiter, secourir et farie servir et consoler. » (Lettre à Madame Bourgeois, Abbesse du Puits-D’Orbe 1604)
« Philothée, soyez égale et juste e n vos actions : mettez-vous toujours en la place du prochain, et le mettez e n la vôtre, et ainsi vous jugerez bien… » (I.V.D. 3, XXXVI)
« Faites souvent des oraisons jaculatoires à Notre Seigneur et ce à toutes les heures que vous pourrez et en toutes compagnies, gardant toujours Dieu dans votre cœur et votre cœur en Dieu. » (Lettre à la Présidente Brulart 1604)
« Le repos du cœur ne consiste pas à demeurer immobile mais à n’avoir besoin de rien. » (T.A.D. V, 3)
« Vos misères et vos infirmités ne doivent pas vous étonner : Dieu en a vu bien d’autres, et sa miséricorde ne rejette pas les misérables. » (Lettre à Madame de la Fléchère 1613)
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09 octobre 2010
Octobre, le mois du Rosaire
En ce mois d'octobre, nous vous invitons à entrer dans la spirale du Rosaire
(cliquez sur le lien ou sur l'image)
Dans la tradition de l'Eglise, le mois d'octobre est plus particulièrement consacré au Rosaire, c'est-à-dire à la prière par Marie.
Le Rosaire est l'arme des combats de Dieu, une arme toute pacifique, reçue par Saint Dominique des mains de Marie. A toutes les époques, il a été l'instrument des cœurs apostoliques.
Par le Rosaire, aujourd'hui, ne pouvons-nous pas espérer vaincre l'immense indifférence d'un monde sans espérance et conduire les âmes au Paradis de Dieu ?
"Le soir, au moment où la nature fatiguée va s'endormir, les cœurs semblent reprendre une nouvelle énergie pour célébrer les louanges de la Reine du Ciel."
(Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus)
"Le Rosaire, lentement récité et médité en famille, en communauté, personnellement, vous fera entrer peu à peu dans les sentiments du Christ et de sa Mère, en évoquant tous les évènements qui sont la clé de notre salut."
(Jean-Paul II, homélie, le 6 - 05 -1980)
"Je suis Notre-Dame du Rosaire"
(Fatima,13 octobre 1917)
A chacune de ses six apparitions, notre Mère du Ciel a tenu à répéter sa demande, toujours dans les mêmes termes, avec la même insistance : "Récitez le chapelet tous les jours !"
C'est dire à quel point cette belle prière, tellement traditionnelle dans l'Eglise, plaît souverainement à son Cœur de Mère.
La Vierge de Fatima vient nous révéler que le chapelet, loin d'être une dévotion tout à fait secondaire et facultative, est la condition la plus ordinaire pour obtenir infailliblement toutes les grâces que nous lui demandons.
Oui, elle est la Médiatrice de toutes grâces, de par le bon plaisir de son Fils.
Mais ce torrent de faveurs qu'elle retient dans son Cœur, elle ne veut le dépenser sur chacune de nos âmes, de nos familles, de nos patries et sur le monde, qu'en réponse à l'imploration humble et suppliante de nos innombrables chapelets.
Si, de même qu'à Lourdes, elle voulut apparaître à la Cova da Iria tenant à la main cet instrument béni, guide notre prière, c'était pour nous montrer qu'il était le plus sûr moyen, parce que le plus facile, le plus humble, pour gagner son Cœur et obtenir ses grâces.
Tel est bien l'esprit du message de Fatima qui, sur ce point, ne fait que reprendre et développer celui de Lourdes, mais avec plus de vigueur encore.
(Frère Michel de la Sainte Trinité. Toute la vérité sur Fatima. Tome 1)
(source : prierenfamille.com)
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La tendresse
“En chaque coeur humain vit un insatiable désir d’aimer et d’être aimé, une faim de compréhension et de tendresse. Mais nous sommes blindés d’habitudes, coincés dans le filet du travail. Nous ne voyons pas le Dieu mendiant de douceur dans le coeur de ceux qui nous sont proches.
Un mot, un seul mot peut-être, simplement prononcé ou doucement murmuré à l’oreille, peut contenir la plénitude de l’amour.
Un cadeau, si mince, si insignifiant qu’il soit, se revêt d’importance aux yeux de qui le reçoit en raison de la personne qui l’offre.
La tendresse s’exprime par des actes.
P.Boudens,OMI
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08 octobre 2010
Aux sources de la Foi
Frère Roger, de Taizé
Ouvrant l’Evangile, chacun peut se dire: ces paroles de Jésus sont un peu comme une lettre très ancienne qui me serait écrite dans une langue inconnue; comme elle m’est adressée par quelqu’un qui m’aime, j’essaie d’en comprendre le sens, et je vais aussitôt mettre dans la pratique de ma vie le peu que j’en saisis…
Ce ne sont pas les vastes connaissances qui importent au début. Elles auront leur grande valeur. Mais c’est par le coeur, dans les profondeurs de soi-même, que l’être humain commence à saisir le Mystère de la Foi. Les connaissances viendront. Tout n’est pas donné d’un seul coup. Une vie intérieur s’élabore pas à pas. Aujourd’hui plus qu’hier, nous pénétrons dans la foi en avançant par étapes.
Au tréfonds de la condition humaine repose l’attente d’une présence, le silencieux désir d’une communion. Ne l’oublions jamais, ce simple désir de Dieu est déjà le commencement de la foi.
De plus, personne ne parvient à comprendre tout l’Evangile à lui seul. Chacun peut se dire: dans cette communion unique qu’est l’Eglise, ce que je ne comprends pas de la foi, d’autres comprennent et en vivent. Je ne m’appuie pas sur ma foi seulement mais sur la foi des chrétiens de tous les temps, ceux qui nous ont précédés, depuis la Vierge Marie et les apôtres jusqu’à ceux d’aujourd’hui. Et jour après jour je me dispose intérieurement à faire confiance au Mystère de la Foi.
Alors il apparaît que la foi, la confiance en Dieu, est une réalité toute simple, si simple que tous pourraient l’accueillir. Elle est comme un sursaut mille fois repris tout au long de l’existence et jusqu’au dernier souffle.
" Qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif;
l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source d'eau jaillissante en vie éternelle. "
Jean 4.14
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06 octobre 2010
Mon royaume est déjà en vous.
Grâces te soient rendues, Seigneur pour la parole de ton Fils,
Semence de Vie qui fit jaillir le ciel et la terre.
âces te soient rendues, Seigneur, pour le souffle de l’Esprit,
Promesse de Vie qui ensemence en nous l’amour, la foi et l’espérance, secrètes énergies d’un monde en gestation.
Grâces te soient rendues, Seigneur, pour la mort et la résurrection de ton Fils, qui ont ouvert le temps de la moisson.
Par lui, ton Royaume est déjà parmi nous, par lui, ton Jour, le jour du Jugement, le temps du discernement est déjà commencé.
Grâces te soient rendues, Seigneur, car ton Royaume n’est pas pour demain, il est pour aujourd’hui.
En toutacte d’amour, de partage, d’amitié, de solidarité et de pardon, chaque jour de notre vie, en chacune de nos décisions, mûrit la moisson où tu jettes déjà la faucille.
Michel HUBAUT
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