31 juillet 2016
Tu crois en notre capacité d’aimer
Seigneur, tu es plein de miséricorde pour toute personne,
de toute culture et de toute nation.
Chaque personne est ton enfant bien-aimé.
Dans ta miséricorde, tu ne vois pas d’abord nos limites, nos difficultés, nos refus.
Mais tu crois en notre capacité d’aimer et de nous découvrir frères et sœurs.
Tu crois en notre capacité de vivre ensemble, dignement, dans la paix, la justice et la fraternité.
Façonne-nous par ta miséricorde et ta tendresse.
Aide-nous à dépasser nos peurs et nos refus de nous ouvrir à l’autre.
(Pour la journée mondiale des migrants et des réfugiés)
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30 juillet 2016
Apprends aux jeunes à dire oui !
Ô Vierge de Nazareth, le « oui » que tu prononças dans ta jeunesse
a marqué ton existence et est devenu aussi grand que ta vie elle-même.
Ô Mère de Jésus, dans ton « oui » libre et joyeux et dans ta foi agissante,
de nombreuses générations et de nombreux éducateurs ont trouvé inspiration et force
pour accueillir la parole de Dieu et accomplir sa volonté.
Ô maîtresse de vie, apprends aux jeunes à prononcer le « oui »
qui donne sa signification à l’existence et fait découvrir
le « Nom » caché par Dieu au cœur de toute personne
St J-Paul II
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29 juillet 2016
Compassion
"A ceux qui se demandent quel sorte de manque ronge silencieusement nos sociétés, il faut répondre : la compassion. Cette sollicitude spontanée que les bouddhistes appellent la maitriet qui est assez proche, au fond, de l'agapê des chrétiens.
Aujourd'hui, on a beau prendre la réalité contemporaine par tous les bouts, une évidence crève les yeux : la compassion est en train de quitter notre monde. A petits pas. Insidieusement.
Or, avec la compassion, c'est le bonheur de vivre qui s'en va. Disons même la gaieté.
Nos rires deviennent tristes.
Notre sérieux est navrant.
Nos prudences sont moroses.
Nos "fêtes" sont sans lendemain.
Nos plaisirs sont boulimiques et plutôt enfantins.
Tout se passe comme si la frénésie jouisseuse de l'époque cachait une sécheresse de cœur et une stérilité de l'esprit.
La gaieté véritable, celle que nous sommes en train de perdre, c'est celle de l'aube, des printemps, des projets.
Elle se caractérise par une impatience du lendemain, par des rêves de fondation, par des curiosités ou des colères véritables : celles qui nous "engagent".
Cette vitalité joyeuse ne doit pas être abandonnée à la contrebande des amuseurs médiatiques ou des clowns politiciens."
Jean-Claude Guillebaud
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28 juillet 2016
Lâcher prise
Lâcher prise, c'est renoncer à tout contrôler, à vouloir le bien de l'autre, c'est renoncer à prouver quoi que ce soit, c'est accepter que l'autre est l'autre et que moi-même, je suis qui je suis et non pas qui j'avais rêvé d'être.
Lâcher prise, c'est faire confiance, c'est signer un chèque en blanc sur l'avenir, sur cette vie et sur ce qui lui fait suite.
Lâcher prise, c'est cesser de faire le procès de la vie qui ne nous donne pas ce que nous en attendions.
En fait, lâcher prise, c'est commencer à être vraiment heureux car le bonheur c'est comme un sillage, il suit fidèlement celui qui ne le poursuit pas.
Si l'on s'arrête pour le contempler, pour le saisir, il s'évanouit aussitôt.
A partir du moment où l'on peut lâcher prise, où l'on ne désire plus être heureux à tout prix, on découvre que le bonheur, c'est cette capacité de garder les mains ouvertes plutôt qu'agrippées sur ce que nous croyons nous être indispensable
R. POLETTI
Paraboles de Bonheur
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27 juillet 2016
Joie et générosité
La joie est solidaire de la générosité.
La joie profonde -
qui est compatible avec la souffrance -
est à la fois condition
et fruit du désintéressement :
on n'aime que dans la joie,
on ne connaît la joie
que dans l'oubli de soi.
Par contre, le dégoût de soi emprisonne l'âme :
tout péché est triste et comporte,
plus ou moins explicitement, un "tant pis".
La joie est un devoir fondamental du chrétien ;
pour être chrétien, il faut être capable de bonheur.
Robert Guelluy
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