31 décembre 2013
MON MERCI du 31 DECEMBRE
« Pauvre et petite devant Dieu »
Editions du Levain
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30 décembre 2013
UN CREDO POUR LA VIE
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29 décembre 2013
Quand la famille prend des risques !
Dès son origine, la vie de ce couple semble bien mal partie. L’intériorité de Marie lui fait répondre « fiat » à l’incompréhensible de cette grossesse et la droiture de Joseph le pousserait à une rupture dans la discrétion.
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28 décembre 2013
CONSTRUISONS UNE TERRE D’ESPOIR
Parce que la froide raison ne suffit pas à l’homme.
Elle n’est qu’une terre qui a besoin d’eau pour germer. L’eau, c’est l’amour, les autres, l’espoir, la croyance que demain, en chaque homme, le neuf et le beau auront surgit. C’est la certitude absolue que l’homme peut vivre en paix avec lui et avec les autres.
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27 décembre 2013
Inventez Noël !
En Bretagne, un hiver, par un froid terrible, je vais célébrer la messe. Je vois devant l’église deux clochards qui se réjouissent : « Super, on va avoir des sous, le curé a attiré du monde ! Ca va être comme Pâques et Noël. » En passant, je leur annonce qu’on ira boire un pot après la messe au bar du coin et qu’on parlera un moment.
Je dis ma messe et je sors. Deux belles dames bretonnes m’abordent : « Monsieur l’abbé, nous voudrions vous parler, c’est important… » Je leur réponds que pour l’instant le plus important pour moi c’est deux clochards que j’ai invités. Et je propose aux deux dames de nous accompagner. « On parlera après si on a le temps, si vous voulez bien, pour l’instant j’ai deux invités.» Donc on discute un moment et je demande aux deux mecs où ils habitent. Il devait faire moins dix degrés la nuit, cet hiver là. L’un d’eux m’explique : « On vit dans une cabane à lapins que quelqu’un nous a passée. On dort sur la terre battue. Comme il fait froid, on se relaie la nuit pour entretenir un petit feu. On brûle des morceaux de planches qu’on trouve sur des chantiers. - Et vous mangez quoi ? – Bah, les vielles tomates, les pommes, les restes qu’on trouve après le marché dans les déchets. On se débrouille avec ça. »
J’ai laissé un peu d’argent en souhaitant qu’ils ne boivent pas tout. Quelques tickets-restaurant pour qu’ils s’offrent un bon repas. Et leur ai souhaité en partant : « Bon Noël !»
Un mois plus tard, j’ai reçu une lettre merveilleuse d’une des deux dames : « Monsieur l’abbé, après votre départ, nous avons suivi les deux clochards, nous avons vu l’horreur du lieu où ils vivaient par terre, nous avons vu le petit foyer qui leur permettait de ne pas mourir de froid la nuit. Nous sommes allées au marché et régulièrement nous leur apportons à manger. Et je me suis souvenue de mon chien qui dort chez moi près du radiateur dans une belle corbeille, et qui mange tous les jours de la viande. Vous n’aviez pas voulu nous parler, vous avez bien fait. Vos deux invités, c’étaient les clochards. Nous les avons invités à Noël et les inviterons après pour qu’ils mangent avec nous. »
Vous aussi, inventez Noël !
Guy Gilbert.
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