16 décembre 2007

Avec lui et en lui, le Seigneur a fait des merveilles !

Décès du Père Roger VAN DE KERHOVE? 1er salésien arrivé au Rwanda (1954)


Chers confrères et amis, Cette nuit du 08 décembre 2007 vers 00h30 est décedé notre cher confrère Père Roger VAN DE KERKHOVE à l'hopital "Roi Faysal" à Kigali. Le P. Roger était le premier salésien qui est arrivé au Rwanda le 01 janvier 1954. Qu'il repose en paix! P. Sebastijan MARKOVIC, sdbsecrétaire de l'AGL

Kigali - Rwanda


Pour faire mémoire :

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Quelle peine d’apprendre le décès de Père Roger, mais avec lui que de raisons d’actions de grâce, que de raisons de s’émerveiller d’une vie si remplie.  
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Avec lui et en lui le Seigneur a fait des merveilles.
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Comme une foule d’autres, je lui dois énormément. Il m’a fait ce cadeau de pouvoir visiter le Rwanda et le Nord-Est du Congo. Quel magnifique périple nous avons fait ensemble en 2002, il était encore en pleine santé, il ne tarissait pas de raconter. Il en savait des histoires.
 
Il aurait pu s’appeler Joseph en tant que menuisier, ah le bois il l’a tant travaillé, il en a donné le goût à d’autres. Partout où il est passé il a construit une menuiserie et dans bien des maisons salésiennes c’est un « fleuron » encore aujourd’hui. A Rango, les ateliers de Kitchikiro, et l’école technique de Gatenga…
 
En tant que Père, je l’ai vu au Rwanda parmi les jeunes novices salésiens, il était particulièrement aimé, il était plein de sagesse, discret et efficace à la fois.
 
Avec chaque jour un mot pertinent à adresser aux jeunes. Ah, les secrets des Salésiens et leur bon sens éducatif.
 
Roger : il avait emprunté le nom de « Rogers » pour son travail d’artiste.
 
Ses tableaux. Il en a fait des dizaines, peut-être des centaines. Ils garnissent les maisons des Salésiens au Rwanda et nombre d’églises.  Mine de rien, il en avait du talent et surtout du cœur. J’ai eu cette chance de participer avec lui à la réalisation du chemin de croix pour la nouvelle église de  Nyarusangué.
 
Artiste il l’était sans doute davantage par toute sa vie. Il avait un art de vivre, de servir et d’aimer à la manière de Jésus. Sa disponibilité, ses mots d’encouragements, sa présence stimulante au cœur d’un peuple qui a été si meurtri était touchante. Il était vraiment un Père, un homme ressource, une référence, lui qui avait passé plus de cinquante ans au pays des mille collines.
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  Merci chère famille VANDEKERKHOVE de nous l’avoir donné. Nous rendons grâce à Dieu. Il a été comblé de pouvoir retourner vers le Père éternel sur la terre africaine. Mais il garde une place éternelle dans nos cœurs et d’auprès de Dieu nous en avons déjà la certitude, il veillera sur nous.  

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Quaregnon, 14 décembre 2007. Michel Pattyn.


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