04 janvier 2014

Messagers de paix

12mots.jpg

Le Christ nous envoie en mission… Elle se prépare !  
 
Et si c’est bien Jésus qui achève le travail en le portant à maturité, il nous envoie au-devant, en messagers de la Bonne Nouvelle, levain enfoui dans la pâte humaine, pauvres, humbles et riches d’un trésor inouï.
 
Il nous envoie prêcher, par l’exemple d’une vie droite et simple, le Royaume déjà en germe, dans le respect infini de l’autre.
 
Nous n’avons pas à « faire croire » mais à proposer, à être témoins et porteurs de bénédiction.
 
Voilà la paix donnée par Dieu à qui veut bien la recevoir.
 
Choisir d’accueillir la paix de Dieu, c’est s’engager soi-même sur la voie du témoignage, et Dieu seul sait où il nous mènera !
 
Dominicaines de N.D. de Beaufort

Voir la vidéo du jour 
 

29 décembre 2013

Quand la famille prend des risques !

5.jpg

 
Rien n’est simple dans cette famille de Jésus, Marie et Joseph, tant dans sa construction que dans son histoire !  Et pourtant, il y règne un climat qui ne peut laisser indifférent.  Où ces jeunes parents ont-ils pris leurs sources ? Comment en viennent-ils à dépasser les obstacles ?  

Dès son origine, la vie de ce couple semble bien mal partie.  L’intériorité de Marie lui fait répondre « fiat » à l’incompréhensible de cette grossesse et la droiture de Joseph le pousserait à une rupture dans la discrétion.
 
Mais c’est dans la foi au messager de Dieu et dans une confiance mutuelle, certainement bousculante, que se prépare la naissance de l’Emmanuel.  Un recensement, des difficultés de logement, des visiteurs bien divers et étonnants, qui portent le message de la paix et la dimension du monde.  Mais qui est donc cet enfant ?
 
Puis Joseph met l’enfant et sa mère à l’abri en prenant le chemin de l’exode.  La migration traverse l’histoire des hommes et rencontre cette famille qui cherchera le retour en terre promise.
 
Comment, dans ce nouvel enracinement à Nazareth, ne pas trouver bien compliqué le début de vie de celui qui vient partager notre histoire et nous apporter la vie et le salut ?
 
Cette famille porte en elle de nombreux signes qui peuvent provoquer nos familles et les éclairer : elle vit un amour totalement donné dans la confiance ; elle est à l’écoute de la parole de Dieu, qui dépasse les projets personnels ; elle sait prendre des risques qui s’inscrivent dans l’espérance.
 
Ne nous trompons pas de fête ! Cette fête de la Sainte-Famille et un témoignage offert à nos familles.  Osons prendre des risques !
 
P. Yves Pecqueux
 

28 décembre 2013

CONSTRUISONS UNE TERRE D’ESPOIR

7.jpg

Construisons une terre d’espoir !
 
Et il faudra nous dire chaque jour que les forces qui peuvent nous soulever sont immenses, que notre volonté d’amour a une puissance insoupçonnée, que nous pouvons, si nous le voulons, toujours reconstruire.
 
Et il faudra nous dire chaque jour, qu’il faut parler d’amour, qu’il faut savoir, tout risquer pour défendre une vérité, un principe de fraternité. Et qu’il faut parfois accepter de se battre pour défendre l’amour vrai.
 
Nous pouvons toujours, à côté d’un arbre mort, planter un arbre de vie.  

Parce que la froide raison ne suffit pas à l’homme. 

Elle n’est qu’une terre qui a besoin d’eau pour germer. L’eau, c’est l’amour, les autres, l’espoir, la croyance que demain, en chaque homme, le neuf et le beau auront surgit. C’est la certitude absolue que l’homme peut vivre en paix avec lui et avec les autres.
 
Plantons un arbre de vie, donnons de l’eau à la terre.
 
Martin GRAY
 

26 décembre 2013

J’ai faim !

9.jpg

J’ai faim,
Faim de pain.
Dès que j’ai un creux,
Je mange un peu.
D’autres n’ont rien
Pour calmer leur faim.
 
J’ai faim,
faim de paix.
J’aspire de tout cœur
À la paix intérieure.
D’autres tremblent de peur
Et souvent en meurent.
 
J’ai faim,
Faim de justice.
Parfois je suis égratigné
Dans ma dignité.
D’autres sont écrasés,
Exclus ou piétinés.
 
J’ai faim,
Faim d’amour
J’ai la chance d’aimer,
D’être aimé chaque jour.
D’autres n’ont personne
Pour les aimer un jour.
 
J’ai faim
Faim de Dieu
D’un Dieu d’amour,
De justice et de paix,
D’un Dieu qui se fait pain
Pour tous ceux qui ont faim.

24 décembre 2013

Le chemin des petits et des pauvres

7.jpg

Sur la paille d’une étable, dans la nuit de Bethléem, Dieu, notre Dieu s’est fait l’un des nôtres.  Un sauveur nous est né dans la cité de David.  Jamais Dieu ne s’était fait aussi proche de son peuple.

« Vous trouverez un nouveau-né, emmailloté et couché dans une mangeoire. »  Voilà le signe donné aux bergers invités à se mettre en route vers l’étable.  Voilà le signe qui est donné à chacun de nous en cette nuit !

Le peuple espérait un sauveur, il attendait un roi, et c’est un enfant, un nouveau-né qui vient le sauver !  Une fois de plus, Dieu nous déroute.  Il prend toujours le chemin des petits et des pauvres pour venir sauver l’humanité.

Alors, pourquoi avoir peur d’être petits, simples et pauvres ?  Pourquoi avoir peur de nos pauvretés et de nos petitesses ?  Elles sont le lieu où Dieu prend naissance.  Elles sont le lieu où Dieu nous donne rendez-vous !  Coincés entre la mémoire de notre attente, nos vieux rêves périmés et stériles, et la réalité de l’espérance qui nous est donnée au cœur de la nuit par la naissance de l’enfant-Dieu, laissons-nous surprendre par ce Dieu qui se fait si proche de l’homme qu’il a visage humain.

Comme les bergers, il nous faut bouger si nous voulons voir Dieu.  Il nous faut sans cesse aller de l’autre bord, franchir la route de nos contradictions intimes.  Alors, nous pourrons entrer dans la grande joie destinée à tout le peuple : « Aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David.  Il est le Messie, le Seigneur. »

Dieu est quelqu’un de chez nous : c’est un enfant du pays !  Joyeux Noël !

Benoît Gschwind


1.jpg

 

Le pas en Avent du jour




Voir la vidéo du jour