21 décembre 2013

Demandez, vous obtiendrez !

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Tous les enfants ont en eux une part d’inconscience… Ils sont capables de réclamer à leurs parents des choses qui, sans forcément être nuisibles, ne leur seront d’aucune utilité.
 
Face à ces demandes, les parents  sourient, disent « non », tout en cherchant à orienter l’attente des petits vers des cadeaux plus adaptés à leurs besoins.
 
Dans notre prière, nous sommes, nous aussi, souvent comme des enfants inconscients.
 
Nous demandons à Dieu des choses inconsistantes alors qu’il se propose de nous donner ce qui peut nous faire grandir et vivre : son Esprit.
 
C’est l’Esprit qui nous sert de boussole, qui peut orienter notre vie et nous aider à marcher sur les pas du Christ.  C’est lui qui nous pousse à agir avec justice et qui fait résonner en nous la parole de Dieu : « Demandez, vous obtiendrez ! »

Dominique Pierre

16 décembre 2013

Dehors !

 

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Sortons, sortons pour offrir à tous la vie de Jésus-Christ. 

Je répète ici pour toute l’Église ce que j’ai dit de nombreuses fois aux prêtres et laïcs de Buenos Aires : je préfère une Église accidentée, blessée et sale pour être sortie par les chemins, plutôt qu’une Église malade de la fermeture et du confort de s’accrocher à ses propres sécurités.

Je ne veux pas une Église préoccupée d’être le centre et qui finit renfermée dans un enchevêtrement de fixations et de procédures. 

Si quelque chose doit saintement nous préoccuper et inquiéter notre conscience, c’est que tant de nos frères vivent sans la force, la lumière et la consolation de l’amitié de Jésus-Christ, sans une communauté de foi qui les accueille, sans un horizon de sens et de vie.

Plus que la peur de se tromper j’espère que nous anime la peur de nous renfermer dans les structures qui nous donnent une fausse protection, dans les normes qui nous transforment en juges implacables, dans les habitudes où nous nous sentons tranquilles, alors que, dehors, il y a une multitude affamée, et Jésus qui nous répète sans arrêt : « Donnez-leur vous-mêmes à manger »
(Mc 6, 37).

Pape François.

 

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Le pas en Avent du jour




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15 décembre 2013

La gentillesse

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"La gentillesse est une nouvelle noblesse." (Emmanuel Jaffelin, philosophe)
 
 
La gentillesse est un paradoxe : pourquoi tant de méfiance, de croyances, de désintérêt, voire de moqueries à propos d'une valeur à laquelle nous sommes tous sensibles ? Difficile d'être heureux, motivé, enthousiaste sans un minimum de gentillesse. 
 
Il est nécessaire aujourd'hui de promouvoir ce concept de gentillesse, de bienveillance, de respect, de solidarité, ... en famille, en entreprise, à l'école, partout! 
 
De plus en plus d'entreprises communiquent sur l'attention qu'ils portent à leurs clients, à leurs employés. Des objectifs dans la méchanceté ou l'indifférence ne mènent à rien. 
 
Travaillons ensemble sur bien-être au travail, en famille ou ailleurs. Ce n'est pas incompatible avec d'autres objectifs comme la croissance, les parts de marché, la compétitivité, le développement, .... que bien du contraire!  C'est un élément fédérateur, multiplicateur... la gentillesse ne veut pas dire stupidité, lenteur, "peace and love" et acceptation de tout! 
 
Crises, restructurations, pressions, difficultés, licenciements, ... faisons les choses avec bienveillance et respect. Cela donne de l'énergie, de la motivation...  c'est une qualité qui renforce celui qui la chérit et qui motive celui qui la reçoit.
 
Emmanuel Jaffelin, philosophe
Éloge de la gentillesse et de Petit Éloge de la gentillesse 
(Bourin Éditeur, 2010 et 2011)
 
 

13 décembre 2013

LE BUT ULTIME DE L’EAU EST D’ALLER A LA MER

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L’eau doit retourner à la mer, c’est son but, sa mission.
 
Elle peut y aller directement, tel un fleuve qui se dirige sans détour et se joue de tous les obstacles.
Souvent cependant, l’eau rencontre des obstacles.
 
L’eau met au point différentes stratégies. Parfois, elle attend : elle s’accumule lentement devant l’obstacle jusqu’au moment où elle arrive à passer au-dessus.
 
Souvent l’eau choisit de prendre un chemin détourné. Elle serpente alors en petits ruisseaux, en plus grandes rivières, elle contourne les obstacles, même quand cela implique de s’éloigner quelque temps de la mer.  Mais la mer reste son seul objectif. Et elle y parvient à la mer.

Devons-nous toujours être le fleuve ?  Ne devons-nous pas parfois, souvent, être le ruisseau qui choisit un chemin différent et plus à notre portée ?  Qu’importe le chemin suivi, si nous arrivons à nos objectifs?  Si nous arrivons à accomplir notre mission ?
 
Xavier GUYAUX, librement inspiré de « Le guerrier de la lumière » de P.COELHO
 
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11 décembre 2013

Accueillir le temps

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Je suis toujours dans l’instant présent. Mais je ne m’en aperçois pas toujours. Et pourtant, ce n’est que lorsque j’en ai vraiment conscience que j’ai accès à toutes les possibilités que m’offre cet instant. Autrement dit, je vis.

Je passe des heures devant mon ordinateur, et le temps vole. Je me perds dans la lecture d’un livre, et je m’aperçois soudain que c’est l’heure du repas. Je reste des heures devant la télévision, sans même ressentir le besoin de savoir où je suis. Je suis comme une locomotive : la seule chose que je vois, ce sont les rails qui s’étirent devant moi. C’est comme si le paysage que j’ai sous les yeux n’existait pas.

Seigneur, rends-moi consciente que mon paysage intérieur est beaucoup plus riche que celui qui m’entoure, au-dehors, même s’il est fascinant. Car c’est mon paysage intérieur qui donne du sens au paysage extérieur.

Rends-moi attentive, Seigneur, à la façon dont j’accueille, instant après instant, ce que les circonstances proposent.

Quand je saurai vivre l’instant avec toi, sur la même longueur d’ondes, le temps ne me manquera plus.

Lore Dardanello
"Prières pour ceux qui n’ont pas le temps" - Editions Salvator