24 décembre 2013

Le chemin des petits et des pauvres

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Sur la paille d’une étable, dans la nuit de Bethléem, Dieu, notre Dieu s’est fait l’un des nôtres.  Un sauveur nous est né dans la cité de David.  Jamais Dieu ne s’était fait aussi proche de son peuple.

« Vous trouverez un nouveau-né, emmailloté et couché dans une mangeoire. »  Voilà le signe donné aux bergers invités à se mettre en route vers l’étable.  Voilà le signe qui est donné à chacun de nous en cette nuit !

Le peuple espérait un sauveur, il attendait un roi, et c’est un enfant, un nouveau-né qui vient le sauver !  Une fois de plus, Dieu nous déroute.  Il prend toujours le chemin des petits et des pauvres pour venir sauver l’humanité.

Alors, pourquoi avoir peur d’être petits, simples et pauvres ?  Pourquoi avoir peur de nos pauvretés et de nos petitesses ?  Elles sont le lieu où Dieu prend naissance.  Elles sont le lieu où Dieu nous donne rendez-vous !  Coincés entre la mémoire de notre attente, nos vieux rêves périmés et stériles, et la réalité de l’espérance qui nous est donnée au cœur de la nuit par la naissance de l’enfant-Dieu, laissons-nous surprendre par ce Dieu qui se fait si proche de l’homme qu’il a visage humain.

Comme les bergers, il nous faut bouger si nous voulons voir Dieu.  Il nous faut sans cesse aller de l’autre bord, franchir la route de nos contradictions intimes.  Alors, nous pourrons entrer dans la grande joie destinée à tout le peuple : « Aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David.  Il est le Messie, le Seigneur. »

Dieu est quelqu’un de chez nous : c’est un enfant du pays !  Joyeux Noël !

Benoît Gschwind


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