05 juillet 2014

Les traits de Dieu

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Le vrai, le bien, le beau sont des « attributs » de Dieu, ses traits, ses qualités en quelque sorte …
 
Alors essayer de transmettre une partie de la beauté des choses, (présente dans l’art, la musique, la littérature, la nature, l’homme et tous les êtres vivants), éduquer à la Beauté dans toute sa richesse et sa diversité ne serait-ce pas se rapprocher de Dieu ? Plus on se rapprocherait du beau, plus on se rapprocherait de Dieu ?

Cheminer avec les jeunes pour les mettre sur la piste du Bien, leur permettre de découvrir ce qui est bon et sain pour eux comme l’amitié, le partage pouvant aller jusqu’au don de soi n’est-il pas déjà leur  faire faire un pas de géant dans le royaume de l’évangile ?

Et la quête de la vérité, l’apprentissage du réel dans la renonciation au mensonge, à nos illusions, à notre volonté de toute puissance, dans prise en compte des intérêts d’autrui. Le Vrai n’est-il pas l’éthique d’une existence authentique et libre rendant possible l’irruption de Dieu dans notre vie ?
 
Le chemin vers le bien, le beau, et le vrai est une exploration libre et offerte gratuitement à tous même dans un monde ou l’athéisme prime. C’est un immense espace que nous pouvons découvrir pour soi même et le faire découvrir à d’autres. Il suffit de quitter ce qui encombre parfois notre quotidien, d’ouvrir les yeux, de contempler ce qui nous entoure et peut être seront nous étonnés, émerveillés ?. Reconnaître le génie de l’Homme, la grandeur de la Création, s’émouvoir devant le mystère de la Vie, n’est-il point déjà rendre grâce à Dieu ?

Oui, je crois que le bien, le beau et le vrai sont un véritable chemin d’évangélisation qui peut permettre à la lumière du Christ de nous pénétrer, comme un rayon de soleil viendrait tout à coup nous transpercer le cœur.
 
Patrick Cannard
 
 
Des chemins à explorer : "Evasion et Découverte"
 

03 juillet 2014

Devenir missionnaire ?

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Tu veux devenir missionnaire ?
C'est possible.  
Commence par rentrer chez toi.
Par rentrer en toi.

Tu portes des terres immenses à évangéliser.
Tu te dis croyant ?
Es-tu crédible ?
Chacun de tes actes,
chacune de tes pensées,
tes désirs,
tes paroles sont-ils ceux du Christ ?

Tout t'échappe !

Pour te donner, il faut d'abord t'appartenir.
Il faut évangéliser ton âme et tu évangéliseras le monde.
Deviens ce que tu veux donner :
paix, joie, amour, attention aux autres.
Vis ce que tu crois et tu le transmettras.
Pour porter la lumière, il faut devenir feu.  
 
Pierre Dumoulin, prêtre 
 
 

02 juillet 2014

La prière

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Quand vous priez, ne faites pas de bruit. C'est la démarche de l'âme. C'est une prise de contact avec celui qui est toute notre énergie. La prière doit être une respiration qui va de soi, une fonction vitale.  François de Sales disait : "Les enfants, à force de bégayer dans les bras de leur mère, finissent par parler comme elle."
 
Prier, c'est pareil.  On peut adorer, demander quelque chose ou tout simplement faire silence.  
 
Dans notre société, nous sommes toujours dans le bruit.  Se taire devant Dieu qui a des choses à me dire, c'est le temps de la méditation.  Quand Jésus voulait aller plus loin dans sa mission, il s'arrêtait et priait.   Jean Bosco priait beaucoup.  Pie IX, lors de la canonisation de Don Bosco a dit de lui : "Dites-moi quand il ne priait pas !"  Il priait tout le temps, même en marchant dans la rue. Sa prière était un élément naturel, toujours des mots simples, des interventions courtes.  Ce dialogue permanent lui permettait de garder le contact. C'est très salésien : garder le contact tout le long de la journée.  
 
Posons-nous la question :  Et moi, où en suis-je dans mon dialogue avec Dieu ?  La prière est-elle un élément essentiel de mon quotidien ?
 
Voir la vidéo du jour 

27 juin 2014

La vieillesse.

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Une vieille dame de 82 ans, enjouée et fière, toujours bien mise tôt le matin, bien coiffée et maquillée même si elle est presque aveugle, emménageait dans une maison de retraite.

La mort récente de son mari l’obligeait à prendre cette décision. Après plusieurs heures d’attente, elle répondit par un sourire quand on l’informa que sa chambre était prête. La responsable lui décrivit brièvement la chambre. Elle répondit aussitôt, avec l’enthousiasme d’un enfant de 8 ans, qu’elle aimait la chambre.

Comme la responsable lui suggérait d’attendre d’y arriver avant de se prononcer aussi définitivement, elle répondit : « Cela n’a rien à voir avec cette chambre. La joie est une chose qu’on décide à l’avance. Que j’aime ou non la chambre ne dépend ni des meubles ni des décorations, mais de la façon dont j’organise ma propre pensée. J’ai déjà décidé que je l’aimais. Le bonheur est une décision que je prends chaque matin. J’ai le choix. Je peux passer la journée au lit à me plaindre des parties de mon corps qui ne fonctionnent plus ou me lever et profiter de celles qui fonctionnent toujours.

Chaque jour sera un cadeau aussi longtemps que je pourrai respirer. Je me concentrerai sur ce que je pourrai accomplir pendant ce nouveau jour, malgré l’usure du temps et je me réjouirai de tous les événements positifs que j’ai accumulés tout au long de ma vie, de façon à pouvoir profiter de ces souvenirs à ce moment-ci de ma vie.

La vieillesse est comme un compte de banque. On y retire ce qu’on y a accumulé pendant sa vie. C’est pourquoi il faut y accumuler le maximum de petits bonheurs, éviter d’y verser chagrins et peurs, vivre simplement, donner plus, attendre moins. »

Bruno LEROY - visiter son blog
 

23 juin 2014

HIER, AUJOURD’HUI ET DEMAIN

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Chaque semaine compte deux jours pour lesquels nous ne devrions pas nous faire de soucis, deux jours où il nous faudrait connaître ni crainte, ni appréhension.
 
Le premier jour, c’est hier, qui porte le fardeau de ses soucis, de ses erreurs, de ses fautes, de ses bévues, de ses souffrances et de ses chagrins. Hier nous a échappé à tout jamais. Tout l’or du monde ne pourrait le faire renaître. Nous ne pouvons défaire les actes accomplis, les paroles prononcées. Hier est un jour révolu.
 
L’autre jour qu’il convient de mettre à l’abri des soucis, c’est demain, plein de grandes promesses, de piètres résultats, de malheurs possibles et de fardeaux. Demain échappe à notre emprise. Le soleil se lèvera inexorablement dans la splendeur ou derrière un voile de nuages. Jusqu’à son lever, nous ne pouvons miser sur rien, puisque demain n’a pas vu le jour.
 
Il ne nous reste donc qu’aujourd’hui. Tous nous pouvons livrer bataille pendant une petite journée. Nous ne faiblissons et ne chavirons que si le poids d’hier et de demain – ces deux terribles éternités- s’ajoutent aux inquiétudes d’aujourd’hui.
 
Ce ne sont pas les expériences d’aujourd’hui qui nous désespèrent, c’est l’amertume du remords de la veille et la crainte de demain.
 
A CHAQUE JOUR SUFFIT SA PEINE !
 
Auteur anonyme