12 novembre 2007

La paix commence par un sourire

N'utilisons ni bombes ni fusils pour vaincre le monde. Utilisons l'amour et la compassion. La paix commence par un sourire ... Souriez cinq fois par jour à quelqu'un à qui vous n'avez vraiment pas envie de sourire... faites-le pour la paix. Ainsi, rayonnons de la paix de Dieu et, ainsi, brillons de Sa lumière et éteignons dans le monde et dans les cœurs de tous les hommes toute haine et tout amour du pouvoir.Un texte de Mère Teresa.Bonne journée, A+IMG_06791

11 novembre 2007

Ecouter...

animal_oiseau_prow[1]ECOUTER … est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un… C’est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps : « tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là ».Pas étonnant si la meilleure façon pour une personne de se révéler à elle-même c’est d’être écoutée par une autre !ECOUTER…c’est commencer par se taire… Avez-vous remarqué comment les « dialogues » sont remplis d’expressions de ce genre : « C’est comme moi quand… » ou bien : « Ca me rappelle ce qui m’est arrivé… » Bien souvent, ce que l’autre dit n’est qu’une occasion de parler de soi.ECOUTER… c’est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif, pour se laisser transformer par l’autre. C’est accepter que l’autre entre en nous-mêmes comme il entrerait dans notre maison et s’y installerait s’asseyant dans notre fauteuil et prenant ses aises.Apprendre à écouter quelqu’un, c’est l’exercice le plus utile que nous puissions faire pour nous libérer de nos propres détresses.ECOUTER… c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence affectueuse. C’est en apprenant à écouter les autres que nous arrivons à nous écouter nous-mêmes, notre corps et toutes nos émotions, c’est le chemin pour apprendre à écouter la terre et la vie, c’est devenir poète, c’est-à-dire sentir le cœur et voir l’âme des choses.A celui qui sait écouter est donné de ne plus vivre à la surface : il communie à la vibration intérieure de tout vivant.

08 novembre 2007

au service de Dieu...

C'est vrai, ce n'est pas facile d'être serviteur.Pas facile d'être au service de Dieu.On s'habitue si vite à tout, même au sacré.On s'habitue à l'autel, on s'habitue à Dieu,comme on s'habitue à l'autre, à l'amour.Alors, l'amour s'enlise.Alors la foi s'enlise dans la routine,le"train-train", quotidien.Rien n'est plus terrible que l'habitude.Parfois, il arrive que le service se transformeet le serviteur aussi …Il se transforme en pouvoir, en pouvoir sur les autres.Pouvoir des portes, pouvoir des clefs, pouvoir des livres.Personne n'y échappe.Un beau jour, voilà qu'on exige des préséances,on exige sa place dans le chœur,comme hier les chanoines dans leur stalle.Qu'en est-il du sacré?Qu'en est-il du service de Dieu?Aujourd'hui, Jésus lui-mêmenous rappelle au service,au service de l'Evangile,au service des autres …C'est là, le seul pouvoir des serviteurs de Dieu.Un texte de Robert Riber ............ A+ et bonne journée !main

07 novembre 2007

un simple geste

"Tout le monde peut accomplir de grandes choses... parce que tout le monde peut servir. Vous n’avez pas besoin d’un diplôme universitaire pour servir. Vous n’avez pas besoin d’accorder le verbe avec le sujet pour servir. Vous avez simplement besoin d’un cœur plein de grâce, d’une âme régénérée par l’amour."(Auteur inconnu)...................... Bonne journée !7260[1]

06 novembre 2007

l'alphabet solidaire

Le document A Diognète a été une des premières tentatives de traduction pratique des Béatitudes.Mais tout au long de l’histoire jusqu’à aujourd’hui, tout homme et toute femme qui désire suivre le Christ dans le concret de la vie et dans la recherche du bien commun emprunte des chemins viables pour que se réalise ce que disait le Concile Vatican II: «Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes contemporains, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent sont aussi les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ».Voilà les coordonnées d’une citoyenneté active, qui donne, au quotidien des gens, un supplément de vitalité. Mettre à la disposition des autres le temps, les savoirs, la réflexion personnelle: voilà l’alphabet solidaire sur lequel se base le bien commun.En laissant de côté les arrivismes, la violence, le pouvoir, on peut faire l’expérience d’une prise de responsabilité et d’attention à l’autre qui nous rend citoyens actifs.On a dit qu’au fond citoyenneté signifie prise de conscience, présence et offre culturelle. C’est dans cette ligne que s’est inséré Don Bosco quand, conscient du changement social de son temps et des difficultés inhérentes à ce changement pour les nouvelles générations, déracinées de la campagne et débarquées dans la ville inconnue, il est parti à la recherche des jeunes de la rue et a inventé pour eux les écoles professionnelles.Le binôme bons chrétiens et citoyens honnêtes reprend la synthèse évangélique qui avait déjà été indiquée par le texte A Diognète.Paulo Freire, par sa pédagogie des opprimés, a fait sortir des oubliettes des favelas, des jeunes hommes et des jeunes femmes qui, grâce à l’acquisition d’une conscience civile, peuvent avoir part à la "chose publique" et assumer des responsabilités qui favorisent une appartenance loyale et responsable à la ville des hommes.Don Milani voulait que ses jeunes puissent être considérés citoyens à part entière. C’est pourquoi il les dotait d’instruments culturels pour les rendre actifs dans la participation. Il partait d’un principe de grande ouverture: I care, cela m’intéresse, voilà ce qui était écrit sur les murs de l’école de Barbiana.Il n’y pas de place, en effet, pour l’indifférence, pour l’apathie, pour une vie statique dans une citoyenneté qui se veut active. BONNE REFLEXION et n'hésitez pas à partager vos commentaires.Couper_4