19 juillet 2011

Le premier ...

2.jpg

 

« Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous »

       Souviens-toi de ce proverbe : « Dieu résiste aux superbes et donne sa grâce aux humbles » (Jc 4,6). Aie présente la parole du Seigneur : « qui s'humilie sera élevé, et qui s'élève sera abaissé » (Mt 23,12)… S'il te semble avoir quelque chose de bon, mets-le à ton compte, mais sans oublier tes fautes ; ne t'enfle pas de ce que tu as fait de bien aujourd'hui, n'écarte pas le mal récent et passé ; si le présent te donne sujet de gloriole, rappelle-toi le passé ; c'est ainsi que tu perceras le stupide abcès ! Et si tu vois ton prochain pécher, garde-toi de ne considérer en lui que cette faute, mais pense aussi à ce qu'il fait ou à ce qu'il a fait de bien ; et souvent, tu le découvriras meilleur que toi, si tu examines l'ensemble de ta vie et ne fais pas le calcul de choses fragmentaires. Car Dieu n'examine pas l'homme de façon fragmentaire… Rappelons-nous souvent tout cela pour nous préserver de l'orgueil, nous abaissant pour être élevés.

     Imitons le Seigneur qui descendit du ciel jusqu'au dernier abaissement… Mais après un tel abaissement, il fit éclater sa gloire, glorifiant avec lui ceux qui avaient été méprisés avec lui. Tels étaient bien en effet, ses bienheureux premiers disciples, eux qui, pauvres et nus, parcoururent l'univers, sans paroles de sagesse, sans escorte fastueuse, mais seuls, errants et dans la peine, vagabonds sur terre et sur mer, battus de verges, lapidés, poursuivis, et finalement mis à mort. Tels sont pour nous les enseignements divins de notre Père. Imitons-les pour arriver, nous aussi, à la gloire éternelle, ce don parfait et véritable du Christ.

 

Saint Basile (vers 330 - 379),
moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église

 

Voir la vidéo du jour

 

18 juillet 2011

LE CODE DE L’AMOUR

1.jpg

 

« Tu dois aimer ton prochain comme toi-même » (Mt 22.39)

Jésus lui-même cite cette parole. Et non seulement il la cite, mais il la vit, à travers ses enseignements et par le moyen d’actes précis. Par amour pour le prochain, il se penche sur la détresse des malades, des exclus, des malheureux sur les routes qu’il parcourt. Il apporte guérison, pardon, consolation.

Jésus va jusqu’à dire à ceux qui l’ont suivi et qui ont cru en lui : « Aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres »Jn13-34

Combien le monde serait différent de ce qu’il est si tous les habitants de la terre se soumettaient à ce commandement. C’en serait fini de l’égoïsme, car « n’aimer que soi, c’est haïr les autres »(Lamennais) C’en serait fini de tous les conflits qui opposent les hommes entre eux, les classes sociales, les nations et les coalitions qui s’affrontent. Mais l’amour envers notre prochain découle de l’amour que nous devons avoir pour notre créateur, Dieu lui-même. Jésus n’hésite pas à affirmer que le plus grand précepte est  »Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur de toute ton âme et de toute ta pensée »Mt 22-37

Efforçons-nous d’appliquer ce mot d’ordre en nous inspirant du message de l’Evangile.


« Là où il n’y a pas d’amour, semez l’amour et vous verrez l’amour se produire »

                                                          

Pasteur Lucien Clerc – Lueur.org

 

Voir la vidéo du jour

17 juillet 2011

La Sainte Trinité

... expliquée aux petits : une leçon de caté, pour nous aussi !

 

1.jpg


 

Trois personnes…  qui forment un Dieu unique, tout amour et bonté, c’est assez difficile à imaginer, à  comprendre avec notre cerveau et notre cœur humains.

Dieu est unique, nous le savons : on nous l’a dit et nous le croyons.  Mais nous avons appris aussi qu’il y a 3 personnes : le Père qui nous a créés, le Fils qui est venu sur terre pour nous sauver et l’Esprit Saint qui nous guide. Qu’ils vivent tous les trois en communion, dans un même amour.

Alors, prenons une image : le pain.  Il est composé de plusieurs éléments bien différents qui, mis ensemble forment un tout. La Trinité, c’est un peu ça.

Dans le pain, il y a la farine, l’élément de base. C’est elle qui donne au pain sa couleur, sa consistance, sa saveur. C’est le Père.

Il y a l’eau, le liant qui forme un tout avec la farine et l’empêche de se dessécher. C’est le Fils.

Et puis il y le levain, la levure qui fait monter la pâte, lui donne sa légèreté. C’est l’Esprit.

Chaque élément existe seul mais ce n’est que mis ensemble et cuits au feu qu’ils deviennent pain.  Ce feu, c’est l’Amour.  Père, Fils et Esprit, en communion d’amour forment cette Trinité qui nous aime, nous nourrit, nous guide et nous fortifie.

Le pain, c’est la nourriture indispensable à la vie. Pour avoir des forces, nous devons manger.

Jésus a dit : « Je suis le pain du Ciel, celui qui me mange vivra pour toujours. »

A la messe, à l’offertoire, avec le prêtre l’assemblée offre à Dieu le pain « fruit de la terre et du travail des hommes ».  Il a fallu la terre, le grain, la pluie, le soleil, le fermier, le meunier, le boulanger, les ouvriers qui ont fait les machines pour cultiver, pétrir, cuire, transporter…

Jésus a choisi un simple morceau de pain pour en faire son Corps.

Au moment de la communion, la petite hostie,  le morceau de pain que je reçois, uni à Dieu et à tous mes frères, c’est le Pain Vivant: le Corps du Christ qui nourrit mon âme.

Les mots « copain », «compagnon »,  désignent à l’origine ceux avec qui on partage le pain, ceux avec qui on vit.  Alors, être copains, c’est vivre en communion, en « commune union » avec les autres.

Ce serait chouette si dans mes relations avec les autres je pouvais être aussi uni(e)  que le Père, le Fils et l’Esprit, que la farine, l’eau et le levain !

 

Je cherche dans l’évangile de Jean les passages où Jésus

- parle de ses liens avec son Père (chapitre 3, 6 et 10)
- dit qu’il est le pain vivant descendu du ciel (chapitre 6)
- dit qu’il est l’eau vive (chapitre4 et 7)
- parle de l’Esprit Saint que le Père enverra (chapitre 14)

 

M-H

 

Voir la vidéo du jour


16 juillet 2011

Prier à quoi ça sert ?

2.jpg

A quoi sert la prière ?

Avouons-le, nous répondons souvent à la question…en ne priant pas ou en ne priant plus. Nous estimons qu’il y a toujours quelque chose de plus urgent et de plus utile à faire. La prière nous semble du temps perdu. Effectivement, aucun instrument ne peut en mesurer l’efficacité, même si des études tendent à montrer qu’elle a des effets bénéfiques sur la santé physique, psychique et mentale de ses pratiquants. Et pourtant…

Nous étouffons dans le rassasiement immédiat de nos désirs, nous tremblons dans l’angoisse d’un avenir incertain. N’est-ce pas le signe que notre âme a soif du Dieu vivant ? Elle crie vers Celui-là seul qui peut la combler et la rassurer.

Ce cri est une prière, tout comme les larmes de la mère qui veille son enfant malade, le nom de Jésus murmuré par le marcheur sur le sentier, l’oraison silencieuse du moine… Un acte de présence et de reconnaissance. Une louange, un pardon, un merci.

Prier, c’est regarder Dieu et s’offrir à son regard. C’est aimer et se laisser aimer. Aimer, à quoi ça sert ?

                                                                                                                                                   
Philippe Oswald
Revue Famille Chrétienne

 

Voir la vidéo du jour

12 juillet 2011

La Parabole de la vigne

2.jpg

 

La vigne est notre figure, parce que le peuple de Dieu, enraciné sur le cep de la vigne éternelle, s'élève au-dessus de la terre. Foisonnement d'un sol ingrat, tantôt elle bourgeonne et fleurit, tantôt elle se revêt de verdure, tantôt elle ressemble au joug aimable de la croix, quand elle a grandi et que ses bras étendus forment les sarments d'un vignoble fécond… On a donc raison d'appeler vigne le peuple du Christ, soit parce qu'il marque son front du signe de la croix (Ez 9,4), soit parce qu'on récolte ses fruits à la dernière saison de l'année, soit parce que, comme pour les rangs d’un vignoble, pauvres et riches, humbles et puissants, serviteurs et maîtres, tous dans l’Église sont d’une égalité parfaite...

Quand on attache la vigne, elle se redresse ; quand on l'émonde, ce n'est pas pour l'amoindrir, mais pour la faire croître. Il en est de même du peuple saint : si on le lie, il se libère ; si on l'humilie, il se redresse ; si on le taille, on lui donne en fait une couronne. Bien mieux : de même que le rejeton, prélevé sur un vieil arbre, est greffé sur une autre racine, de même ce peuple saint … nourri sur l'arbre de la croix … se développe. Et l'Esprit Saint, comme répandu dans les sillons d’un terrain, se déverse dans notre corps, lavant tout ce qui est immonde et redressant nos membres pour les diriger vers le ciel.

Cette vigne, le Vigneron a l'habitude de la sarcler, de l'attacher, de la tailler (Jn 15,2)… Tantôt il brûle de soleil les secrets de notre corps et tantôt il les arrose de pluie. Il aime sarcler son terrain, pour que les ronces ne blessent pas les bourgeons ; il veille à ce que les feuilles ne fassent pas trop d'ombre…, ne privent pas de lumière nos vertus, et n’empêchent pas la maturation de nos fruits.

 

Saint Ambroise (vers 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église

 

Voir la vidéo du jour