21 octobre 2011

Que signifie vivre de la foi ?

11.jpg


               On dit souvent : « Les chrétiens ne sont pas meilleurs que les autres ! », ou « Ils n’ont pas l’air sauvés ! ».

               Certes, même après le baptême, notre conversion n’est pas achevée et une grande partie de notre existence se poursuit à un niveau pré-chrétien. Celui qui est conscient de la grâce de son baptême se découvre constamment « en voie de conversion » : il apprend, jour après jour, à faire confiance, à mettre sa foi dans le Seigneur plus que dans ses seules forces ; plus il lui fait confiance, plus il perçoit qui est Dieu pour lui, de quel amour il est aimé et, par-dessus tout, de quel amour il est réellement habité.

               La foi est plus qu’un appel à vivre conformément au Christ et à l’Evangile. Parce que le croyant fait confiance et accueille le don de Dieu, la foi lui donne réellement la force d’aimer de l’amour même du Christ.

Celui qui habite en nos cœurs œuvre en nous et dans le monde, parce qu’il est vivant ! Il nous donne des frères et des sœurs et ne cesse de rassembler tous les enfants de Dieu dispersés. 

Extrait du Livre de la Fo i- Les Evêques de Belgique

 

Voir la vidéo du jour

17 octobre 2011

D’abord la personne

 

Sans titre 12.jpg

La misère n’est pas fatale; les personnes qui vivent dans la pauvreté sont les premières à refuser cette condition; il est du devoir de tous de s’unir pour la détruire.» Ainsi s’exprimait-on au moment où, le 17 octobre 1987, on inaugurait à Paris une dalle en l’honneur de ceux et celles que la misère rejoint de mille et une façons. L’initiative venait du Père Joseph Wrésinski, fondateur du mouvement international ATD Quart Monde.

Depuis ce jour, chaque année, le 17 octobre est devenu la journée mondiale du refus de la misère. Les statistiques de la misère et de la pauvreté sont dramatiques. Sur la planète, c’est 1,2 milliard de      personnes qui vivent dans une pauvreté extrême Elles ne gagnent même pas un dollar US par jour. À côté d’elles, 1,6 milliard d’autres ont moins de deux dollars pour leur pitance quotidienne. Chaque   année, c’est 15 millions de gens qui meurent de faim. Une personne sur trois ne mange pas à sa faim. Parmi tous ces malheureux, des enfants, de nombreux enfants.

«Là où des hommes et des femmes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de la personne sont violés. S’unir pour les faire  respecter est un devoir sacré.» (Joseph Wrésinski)  Aujourd’hui plus que jamais, la lutte à la pauvreté ne peut être réduite à faire l’aumône à l’itinérant qui nous tend la main. Il faut se placer dans des perspectives plus larges. Des institutions doivent être transformées. Des politiques doivent changer. Il faut une plus grande mobilisation de l’ensemble des forces et des ressources humaines.

Dans le journal L’itinéraire d’octobre 2002, Jean-Pierre Lacroix écrit à propos de la journée mondiale du refus de la misère: «Ce n’est donc pas une journée pour ‘aider les pauvres’, mais un moment privilégié pour rendre hommage au courage des personnes qui font face à la misère. Une journée pour affirmer qu’ils sont des partenaires dans l’élimination de la pauvreté. Une journée de fierté, d’espoir et de dignité au cours de laquelle se rassemblent ceux et celles qui refusent la misère et l’exclusion.» 

Trop souvent, hélas, nous nous contentons de donner sans vraiment rencontrer celui ou celle qui nous tend la main. Il n’est pas facile de partager la détresse des autres, à plus forte raison quand il s’agit du pauvre que nous n’arrivons pas toujours à reconnaître derrière ses yeux cernés et ses joues creuses. Souvent aux prises avec des problèmes de dépendance (drogues, alcool, cigarettes), le pauvre est gardé à distance. Sa différence (ou la nôtre!) dresse un mur entre lui et nous.

La pauvreté ne peut être combattue sans la rencontre de l’autre, sans une véritable empathie, sans un vrai partage de ce que nous vivons mutuellement. Le moyen le plus efficace pour lutter contre la misère: créer des liens, favoriser l’amitié entre le pauvre et le riche, rapprocher les classes sociales. Tous les autres moyens, nécessaires et essentiels, n’ont d’avenir que dans ces relations entre les humains. Des hommes, des femmes, des enfants souffrent d’un manque de biens matériels. Leur pauvreté n’est que l’indice d’un déficit d’humanité que seul l’amour arrivera à changer. Un accueil sans restriction.

Un jour, Jésus se trouvait à la table d’un certain Simon. Une femme entre dans la maison et verse un parfum très coûteux sur les pieds de Jésus. Les disciples sont scandalisés: «On aurait pu le vendre très cher et donner la somme aux pauvres.» (Matthieu 26, 9) Jésus rétorque: «Des pauvres, vous en avez toujours avec vous; mais moi, vous ne m’avez pas pour toujours.» (26, 11) C’est vrai que nous avons toujours des pauvres parmi nous. Mais Jésus ne veut sûrement pas dire qu’il faut que les choses restent comme elles sont. Ni non plus que nous pouvons nous laisser aller à la dépense et au luxe. Les évangiles nous rapportent d’un bout à l’autre des engagements de Jésus en faveur des pauvres et des petits. Son message n’est rien d’autre qu’une option en faveur des méprisés. Le dépouillement de sa vie et sa mort sur la croix en disent long sur sa communion à la misère humaine.

Cette journée du 17 octobre aura atteint son but si elle nous réveille, même discrètement, si elle nous incite à privilégier la rencontre de l’autre durant les 364 autres jours de l’année. À la manière du Christ.

Denis Gagnon, o.p.  
source: www.spiritualite.com

Sans titre 18.jpg

 

Thème pour 2011 : 
Seul un développement qui n'oublie personne est durable

 

 

Voir la vidéo du jour


16 octobre 2011

Voici que je me tiens à la porte et que je frappe.

 

Sans titre 9.jpg

C'est vrai ! Je me tiens à la porte de ton cœur, jour et nuit.
Même quand tu ne m'écoutes pas,
même quand tu doutes que ce puisse être Moi,
c'est Moi qui suis là.
J'attends le moindre petit signe de réponse de ta part,
le plus léger murmure d'invitation, qui me permettra d'entrer chez toi.
Je veux que tu saches que chaque fois que tu m'inviteras, je vais réellement venir.

Je serai toujours là, sans faute.

Silencieux et invisible, je viens, mais avec l'infini pouvoir de mon amour. 
Je viens avec ma miséricorde,
avec mon désir de te pardonner, de te guérir,
avec tout l'amour que j'ai pour toi;
un amour au-delà de toute compréhension,
un amour où chaque battement du cœur est celui que j'ai reçu du Père même. 
" Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimé".

Je viens, assoiffé de te consoler,
de te donner ma force,
de te relever,
de t'unir à moi,
dans toutes mes blessures.

Je vais t'apporter ma lumière.
Je viens écarter les ténèbres et les doutes de ton cœur.
Je viens avec mon pouvoir capable de te porter toi-même et de porter tous tes fardeaux.
Je viens avec ma grâce pour toucher ton cœur et transformer ta vie.
Je viens avec ma paix, qui va apporter le calme et la sérénité à ton âme.

Je connais tout de toi.
Même les cheveux de ta tête, je les ai tous comptés.
Rien de ta vie est sans importance à mes yeux.
Je connais chacun de tes problèmes, de tes besoins, de tes soucis.

Oui, je connais tous tes péchés, mais je te le redis une fois encore :
Je t'aime, non pas pour ce que tu as fait, non pas pour ce que tu n'as pas fait.
Je t'aime pour toi même,
pour la beauté et la dignité que mon Père t'a données
en te créant à son image et à sa ressemblance.

C'est une dignité que tu as peut-être souvent oubliée,
une beauté que tu as souvent ternie par le péché,
mais je t'aime tel que tu es.

Mère TERESA (1910-1997)

 

Voir la vidéo du jour

15 octobre 2011

L'oraison, chemin d'ouverture à l'Autre

 

5.jpg

Le 15 octobre, l'Église fête sainte Thérèse d'Avila. S'il y a bien un trésor qu'elle a laissé à l'Église, c'est la prière d'oraison. Voici quelques pistes pour découvrir cette forme de prière.

Carmel Saint Joseph - 15/10/2008

 

« Âme ne te cherche qu’en moi, Ô âme ne te cherche qu’en toi. » Thérèse d’Avila, Poésie. Il y a un désir fondamental et fondateur en l’homme, qui est celui de l’Autre. Ce désir s’exprime par la prière. La prière qui s’origine dans un ailleurs, s’enracine dans le cœur même de l’homme et s’oriente vers l’Autre, dans la relation.

La prière s’origine dans un ailleurs qui est l’ici et le maintenant de Dieu, qui est Dieu lui-même. L’homme n’est pas à l’origine de sa prière. D’où l’importance de la tradition dans tout chemin d’oraison.

La tradition du Carmel nous livre des mots que nous avons à habiter, à rendre nôtres. Nous avons à les recevoir comme source de vie. Nous avons à croire qu’à un moment donné, ces mots ont donné la vie à ceux qui nous ont précédés : Thérèse d’Avila, Jean de la Croix, Thérèse de Lisieux, Laurent de la Résurrection, Elisabeth de la Trinité, Marie de Saint Esprit... Pour nous chrétiens, le mot par excellence, est celui que le Christ nous a révélé : «Père». Ce mot à lui seul peut être un appel, un chemin et un accomplissement. L’habiter c’est nous unir au Christ dans une relation filiale au Père. L’habiter c’est me recevoir comme fils dans le Fils en tout ce que je suis, ce que j’ai été et ce que je serai !

Cherche Toi en moi...

L’oraison silencieuse s’enracine dans le cœur même de l’homme : « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant au-dedans de nous tandis qu’il nous parlait sur le chemin ? » (Luc 24,32), « Mon fils..., plus que sur toute chose, veille sur ton cœur, c’est de lui que jaillit la vie » (Proverbes 4,23).

Le lieu de notre relation au Père c’est le cœur. Prendre l’habitude d’habiter son cœur c’est suivre le Christ dans son chemin d’union au Père. Habiter son cœur c’est essayer d’être à l’écoute d’une vie qui se dit, qui émerge, malgré les blessures et le poids des jours, c’est être attentif aux lieux de fécondité en soi qui sont dans l’attente d’une parole qui brise l’épreuve de la stérilité.


Je me cherche en Toi

La prière s’oriente vers l’Autre, vers le Dieu Trinitaire : « Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux aussi soient en nous. » (Jean 17,21) C’est ainsi que le Christ dit son désir de nous voir unis au Dieu Trinité. La prière creuse en nous ce désir d’être unis à celui « qui est, qui était et qui vient ». St Jean de la croix dans son cantique spirituel l’exprime ainsi : « Oh ma vie qui vit sans vivre, comment peux-tu tenir ? » Notre lieu de vie c’est lui ! Et pourtant ce n’est que dans l’aujourd’hui de notre appel qu’il se donne à nous. Prier c’est donc habiter notre humanité comme le seul lieu où notre désir et son accomplissement font leur chemin en vérité.

L’oraison est une parole qui naît de la rencontre. Notre parole dans la prière dit en même temps la rencontre et le désir toujours grandissant. Et le paradoxe de ce chemin, c’est qu’il est à la fois désir de l’Autre, tout en étant nourri de notre humanité.

Une prière vraie est actuelle, humaine, si elle prend visage dans nos relations. Elle est vers Dieu, à l’écoute de Dieu et elle prend le temps de l’Incarnation. Elle est le chemin du cri à la parole. Le chemin du Verbe qui en nous se fait chair. L’oraison est le chemin de l’ouverture à l’Amour.

 

Voir la vidéo du jour

 

NOUVEAU : vous pouvez consulter le nouveau catalogue des éditions Don Bosco

Catalogue 2012 - Editions Don Bosco

Un renseignement, une commande ?
- pour la Belgique :   [ cliquez ICI  ]
- France et autres pays :   [ cliquez ICI  ]

ou directement via leur site  (possibilité de paiement en ligne sécurisé)

 

 

14 octobre 2011

UN SIMPLE GESTE

Sans titre 18.jpg

Tout le monde peut accomplir de grandes choses...
Parce que Tout le monde peut servir.

Vous n’avez pas besoin d’un diplôme universitaire pour servir.

Vous n’avez pas besoin d’accorder le verbe avec le sujet pour servir.

Vous avez simplement besoin
D’un cœur plein de grâce.
D’un âme régénérée par l’amour.

(Auteur inconnu)

 

Voir la vidéo du jour