23 février 2012

Les béatitudes vécues par Jésus (6)

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Regardons Jésus :
pauvre... affligé.., doux... affamé de justice... miséricordieux..,
pur de coeur... pacifique, et puis persécuté...

6.           BlENHEUREUX LES PURS DE COEUR

Le cœur, c’est l’intention de l’homme, son désir, le cœur de sa volonté…

Jésus-Christ est pur de cœur, son intention est d’une pureté formidable ! ... En tout il voit la volonté de son Père, le bien des hommes... Il ne voit pas autre chose. Et quand on vient lui demander:
               Quel est le plus grand commandement?

Il répondra en rectifiant et en purifiant l'intention:
               - Aime Dieu de tout toi-même, accepte-le … et aime ton prochain comme toi-même …

C'est simple, c'est pur …
               - si ton regard, si ton œil est simple, sans pli, alors tout va être clair chez toi.  Méfie-toi des complications, méfie-toi des pluriels.  Aie l'intention droite, simple.

Il n’y a rien de tordu en Jésus, rien. Il est simple, Il est vrai. Pur par le cœur! Il voit Dieu... oui... habituellement...

 

7.           BIENHEUREUX LES PACIFIQUES

Jésus est pacifique, il est venu mettre la paix. A la fin de sa vie, Il dit:
               -Je vous donne ma paix! Je vous laisse ma paix!
               Non pas comme tout le monde la donne...
Les Juifs disent: « la paix soit avec vous » pour se dire adieu.
               -Je ne vous dis pas simplement adieu pour me débar­rasser de vous, je vous donne ma paix en partant…

Jésus met la paix partout, on devait être en paix autour de lui... Il créait un havre de paix.
Mettons la paix là où nous sommes.

Dans le livre de la Sagesse, l’adjectif qui exprime le contraire de la paix est: brouillon! Malheur aux brouillons et aux échauffés, dit-on aussi.

Mettez la paix partout où vous serez...
Quelqu’un qui met la paix, celui-là met la première chose après l’amour, après la charité.

Le fruit de l’Esprit est l’amour, la paix.


texte tiré du livre duPère Monier aux Edts Salvator : "Seigneur, je cherche ton visage"

 

 

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21 février 2012

Les béatitudes vécues par Jésus (5)

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Regardons Jésus :
pauvre... affligé.., doux... affamé de justice... miséricordieux..,
pur de coeur... pacifique, et puis persécuté...


5.           BIENHEUREUX LES MISERICORDIEUX

 

S’il y a quelqu’un qui a pris la misère des autres dans son cœur, c’est bien Lui... La miséricorde, c’est la qualité de quel­qu’un qui prend la misère d’un autre dans son propre cœur...  Lui, il prendra toutes les misères; il ne peut pas en voir!  Regardons Jésus arrivant à Naïm.

On a toujours représenté ces deux cortèges celui d’une maman qui conduit son enfant au cimetière et celui de Jésus-Christ qui arrive en parlant de la Vie abondante.

Et il regarde... Une petite note de saint Luc dit simplement : « Il vit cette femme qui conduisait son fils unique au cimetière. Il fut ému... ll prit l’enfant et le rendit à sa mère. »

On dirait qu’il prend à peine le temps de le ressusciter, et Il le donne tout de suite à sa mère.

De même quand il voit la petite fille de Jaïre dans son lit. Il regarde... Il voit cette misère des parents qui pleurent... la petite est morte...  Il s’approche simplement. Il lui prend la main en lui disant: «Talitha koumi... ma petite fille, lève-toi !»

Arrive un lépreux, un contagieux qu’il était défendu de toucher! 
               « Seigneur, aie pitié de moi! ».

 Réponse de Jésus-Christ: Il TOUCHE le lépreux... « Je le veux, sois guéri. »

Je revois toujours cette lépreuse, une pauvre femme, c’était à Gethsémani… 
Elle était là, lépreuse, la figure rongée, ses mains n’étaient que des moignons, elle demandait l’aumône avec ses moignons... pauvre femme! ... Puis quelqu’un est arrivé qui l’a touchée en lui donnant quelqu’argent. Oh, le regard de cette femme!... elle ne voyait même pas l’argent, mais cette personne qui n’avait pas eu peur de la toucher. Ce jour-là, j’ai compris un peu le geste de Jésus-Christ.  Il n’a pas eu peur de toucher notre misère...

Les pécheurs, Il ne leur dira jamais un mot qui puisse leur faire de la peine. Il veut leur répondre même si les autres se scandalisent. Il dit:
               - Un homme avait cent brebis...
               une femme avait dix drachmes…              
               un homme avait deux fils... et la parabole de l’enfant prodigue.

 Il parle pour les pécheurs, mais Il s’adresse à ses apôtres et aux pharisiens:
- Quel est celui d’entre vous qui, ayant cent brebis, n’en quitterait pas quatre-vingt-dix-neuf pour courir après la centième qui est perdue ?...

Il ne s’adresse pas aux pécheurs, cela leur ferait trop de peine... Il ne met pas de sel sur leur blessure... Il soigne leur blessure.

C'est cela la miséricorde.


 

texte tiré du livre du  Père Monier aux Edts Salvator : "Seigneur, je cherche ton visage"

 

 

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Nous ajoutons ci-dessous deux nouvelles adresses "à vivre le Carême" ...

  « Que je voudrais vous faire comprendre la tendresse du Cœur du Jésus, ce qu’Il attend de vous ! »       Pourquoi tarder encore et faire la grimace ? “C’est maintenant le temps favorable”

ainsi que le lien direct vers la méditation "des Cendres"   (le lecteur flash de la présentation n'étant pas actif sur certains PC.)

Bonne entrée en Carême... pour demain et aujourd'hui, chez nous, c'est le carnaval : alors nous vous invitons à faire un tour à Binche !

 

20 février 2012

Les béatitudes vécues par Jésus (4)

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Regardons Jésus :
pauvre... affligé.., doux... affamé de justice... miséricordieux..,
pur de coeur... pacifique, et puis persécuté...

4.  BIENHEUREUX CEUX QUI SONT AFFAMES DE JUSTICE

S’il y a quelqu’un qui a désiré la justice, la vérité et le bien de l’humanité... c’est bien Jésus-Christ…

               Il était Lui-même la vérité, la justice.
               Il en a eu faim... il en a eu soif... Dès qu’il voit quelqu’un qui est dans le besoin, son cœur tressaille.
               Il n’y a pas assez de justice, ni de vérité, ni de bonté dans cet homme-là? Alors il va lui en donner.
               Il souffrira de voir les pharisiens qui ne sont pas affamés et assoiffés de justice, Lui qui ne demande qu’à la donner...

La justice, c’est la gloire et la volonté du Père.

               Il a été affamé de la volonté de son Père, de sa gloire.., alors... quand Il en parle!
               Il se plaint aux Pharisiens

Vous me déshonorez et déshonorez mon Père! Oh, vous déshonorez mon Père!

               Ça, c’est Jésus-Christ, affamé, assoiffé de justice et d’amour.

Cependant, il n’a jamais ce tourment qui nous agite nous-mêmes et nous fait perdre le calme et la paix.  Non, il demeure dans le calme le plus complet. Une faim et une soif de mieux, mais une faim et une soif très douces... très calmes.., pourquoi?  Parce qu’il n’y a pas de résistance chez lui. Il y a cette faim et cette soif de justice, sans attirance pour autre chose...

               Il est tout entier faim et soif de justice et de bien.

Il est venu pour la communiquer sur terre.

 

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18 février 2012

Les béatitudes vécues par Jésus (3)

 

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Regardons Jésus :
pauvre... affligé.., doux... affamé de justice... miséricordieux..,
pur de coeur... pacifique, et puis persécuté...

3.           BIENHEUREUX LES DOUX

Est-il doux, Lui?  Il est doux et humble, comme un agneau…

Si vous le prenez dans vos bras, l’agneau a d’abord un peu peur, puis, très vite, vous pouvez en faire ce que vous voulez, il se laisse faire. Les agneaux se laissent faire, ils se laissent tuer, ils se laissent manger.

Voilà Jésus-Christ :  Il s’est laissé tuer comme un agneau qui se met entre les bras de quelqu’un...
—           Si tu veux mon sang, tu peux le prendre et puis avec mon sang tu effaceras tes péchés...

C’est un agneau...
Voyez le capitaine romain :
—           Descends vite là-bas à Capharnaum!
Or, il était à Cana, à trente-trois kilomètres et le chemin était très dur. Jésus part cependant. On trouve cela tout normal... allons, dépêche-toi ! Vite!

—           Oh, toi si tu veux tu peux me guérir...
—           Toi, si tu veux!...

On dirait que ce n’est pas lui qui commande.
—           Femme, c’est ta foi qui t’a guérie, ne l’oublie pas.

Jamais vous ne verrez Jésus repousser quelqu’un en lui disant: laissez-moi la paix!

Il est doux...
On le traînera devant Pilate... on le liera. Il pourrait se défendre, Il s’en garde bien. Non, vous pouvez faire de moi ce que vous voulez.

On le mène chez Anne... puis chez Caïphe; puis chez Pilate; de Pilate on l’envoie chez Hérode... d’Hérode on le ramène chez Pilate, puis on le remet entre les mains des soldats qui se moquent de lui, qui le flagellent...  Il se tait... Il est doux... malléable, on en fait ce qu’on en veut. On le broie, on le conduit sur le Calvaire, on le cloue sur une croix...

Il mènera sa douceur jusqu’après sa mort. On lui ouvrira le cœur pour prendre la dernière goutte de sang décomposé...

C’est la DOUCEUR... Il s’est laissé faire, c’est le cas de le dire.
Jésus est la douceur même...


texte tiré du livre du  Père Monier aux Edts Salvator : "Seigneur, je cherche ton visage"

 

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17 février 2012

Les béatitudes vécues par Jésus (2)

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Regardons Jésus :
pauvre... affligé.., doux... affamé de justice... miséricordieux..,
pur de coeur... pacifique, et puis persécuté...


2            BIENHEUREUX LES AFFLIGES

Bienheureux les affligés qui tournent leur affliction du côté du Père du ciel!

Lui, a-t-il été affligé ? Regardez... Toute sa vie on peut dire qu’il a souffert. Voyant les misères de son entourage, Il était affligé, mais Il tournait son affliction du côté du Père du Ciel.

Je ne crois pas qu’il ait passé peut-être cinq minutes sans souffrance.

Aussi aucun peintre n’a osé mettre le sourire sur ses lèvres, aucun... excepté Fra Angelico, mais il le met sur ses lèvres quand Il est mort... N’est-ce pas, c’est Jésus-Christ mort, la tête penchée, qui sourit...

Voilà l'Homme.  C’est l’homme qui était dans l’affliction, mais aussi dans la paix continuelle, c’est un homme peiné... A Gethsémani, il est affligé, mais il tourne son affliction du côté de son Père:

— Père, s’il est possible, que ce calice s’éloigne, mais que ta volonté se fasse et non pas la mienne!

Il est affligé, mais d’une véritable et noble affliction, une VRAIE.


Bienheureux les affligés !


texte tiré du livre du  Père Monier aux Edts Salvator : "Seigneur, je cherche ton visage"



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