10 mars 2011

Dieu de tendresse et de bonté

Sans titre 2.jpg

Dieu de tendresse et de bonté,
Ouvre largement la porte de mon cœur
pour que j'y laisse pénétrer ton Esprit.

Que sa Lumière
éclaire les coins sombres de ma vie:
mes doutes, mes égoïsmes et mes refus.

Que son Souffle
vienne balayer mes habitudes et mes péchés
pour me rendre libre dans la vérité.

Qu'il soit la Vie
qui ranime ma foi, rajeunit mon espérance
et réchauffe mon amour.

Qu'il soit la Voix
qui te prie en moi
et qui me fasse parler ton langage.

Qu'il entre comme un Printemps
dans mon cœur et dans la communauté chrétienne
pour recréer et renouveler toutes choses.

Seigneur Dieu, ouvre ma porte
pour le don et pour le pardon,
pour l'accueil et le partage.

Donne à tous tes enfants
de vivre ce temps de réconciliation
comme une joie et une mission :
celle de reproduire le visage de ton Fils,
Jésus, le Christ, Notre Seigneur.  

AMEN

 

Voir la vidéo du jour

 

09 mars 2011

Carême, chemin, de guérison

01.jpg

Le mercredi des Cendres donne le ton, nous invitant au partage, au jeûne, à la prière.

Ces pratiques, complémentaires dans la tradition spirituelle, concernent plus spécifiquement notre rapport à autrui, à nous-mêmes et à Dieu, tout en mobilisant notre esprit et notre corps.

Nous le retrouvons le 3èmedimanche de Carême, évoquées comme un don de la miséricorde de Dieu, un remède en vue de la restauration de notre être authentique, nous qui avons été créés pour être mais de Dieu et amis des hommes.

Des pratiques qu’il nous est peut-être difficile de considérer comme source de guérison, si nous négligeons d’y persévérer et de relire notre expérience.  Or, il n’y a pas d’autre moyen pour découvrir leur capacité à nous tourner vers Dieu, tout en nous libérant par la connaissance de nous-mêmes et le renversement de  priorités.  En effet, elles nous conduisent à renouer avec notre faim de Dieu, avec notre désir profond de dialoguer avec lui et de laisser l’amour ainsi vécu rejaillir sur nos semblables.

Cela étant, elles éveillent immanquablement des résistances qui viennent de nos peurs de manquer, de nos besoins parfois tyranniques de « nourritures terrestres » sous forme, entre autres, de biens de consommation ou de distractions (selon la nature du jeûne auquel nous nous livrons) et surtout de la difficulté à nous retrouver seuls avec nous-mêmes en présence de Dieu.  Il nous reste alors à crier vers lui depuis ces « profondeurs » que nous pouvons désormais nommer, conscients jusque dans notre chair que lui seul peut nous relever, ce qui nous rend plus aptes à coopérer.

La prière, le partage et le jeûne nous conduisent à renouer avec notre faim de Dieu.

Rien de tel donc, pour nous guérir de cette suffisance qui nous isole de Dieu et nous maintient souvent insatisfaits à la surface e la vei.  Rien de tel non plus pour nous donner d’accueillir avec gratitude le salut de Dieu, qui œuvre tout à la fois à notre humanisation et à notre divinisation.

Sr Emmanuelle Billoteau, ermite bénédictine
(Prions en Eglise)


Voir la vidéo du jour

03 mars 2011

Esprit de prière.

Sans titre 2.jpg

Les témoignages sont nombreux sur la vie d’union à Dieu que saint Jean Bosco était parvenu peu à peu à mener au travers de ses multiples activités.

En Don Bosco, très grande était l’union avec Dieu, même au milieu de son activité extérieure. A première vue, à considérer ses innombrables occupations où l’engageaient les devoirs de charité et de religion, on serait tenté de croire qu’il était tout entier un homme de calcul et d’action et se contentait des prières obligatoires ; « Au contraire, nous dit le professeur Maranzana, qui fut son élève, je l’ai toujours vu recueilli en lui-même, avec une âme si paisible et si tranquille qu’il semblait être dans une contemplation continuelle des choses célestes. Il demeurait sur terre pour faire le bien, mais son esprit était dans l’autre vie » Et sa vie était Jésus-Christ.

Ses secrétaires l’ont toujours vu commencer son travail par une intense élévation de son esprit vers Dieu. Aussi longtemps qu’il le put et que ses forces le lui permirent, il récitait avec les enfants les prières du soir, soit debout, soit à genoux sur le pavé des portiques. S’il apercevait un garçon faisant négligemment le signe de la croix, il ne manquait pas de lui en faire la remarque. Même les brèves prières avant et après le repas, il les récitait avec grand recueillement. « Bien des fois, écrit Don Rua, je l’ai surpris recueilli dans la prière en ces courts moments où, ayant besoin de prendre haleine, il se trouvait dans la solitude. » Il dit lui-même à un confrère dans lequel il avait une grande confiance : «  Parfois je ne puis assister à la lecture spirituelle de règle, alors, avant de me mettre au lit, je m’agenouille par terre et je relis, ou au moins me remémore posément, quelques versets de l’Imitation de Jésus-Christ ».

En somme, l’esprit et le cœur fixés en Jésus au Saint Sacrement, il vivait dans une prière continuelle.



Voir la vidéo du jour

01 mars 2011

ECOUTER …

Sans titre 2.jpg

ECOUTER …
est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un…

C’est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son  corps : « tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là ».

Pas étonnant si la meilleure façon pour une personne de se révéler à elle-même c’est d’être écoutée par une autre !


ECOUTER…
c’est commencer par se taire…

Avez-vous remarqué comment les « dialogues » sont remplis d’expressions de ce genre : « C’est comme moi quand… » ou bien : « Ca me rappelle ce qui m’est arrivé… »

Bien souvent, ce que l’autre dit n’est qu’une occasion de parler de soi.


ECOUTER…
c’est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif, pour se laisser transformer par l’autre.

C’est accepter que l’autre entre en nous-mêmes comme il entrerait dans notre maison et s’y installerait s’asseyant dans notre fauteuil et prenant ses aises.

Apprendre à écouter quelqu’un, c’est l’exercice le plus utile que nous puissions faire pour nous libérer de nos propres détresses


ECOUTER…
c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence affectueuse.

C’est en apprenant à écouter les autres que nous arrivons à nous écouter nous-mêmes, notre corps et toutes nos émotions, c’est le chemin pour apprendre à écouter la terre et la vie, c’est devenir poète, c’est-à-dire sentir le cœur et voir l’âme des choses.

A celui qui sait écouter est donné de ne plus vivre à la surface : il communie à la vibration intérieure de tout vivant.

 


Voir la vidéo du jour

24 février 2011

Chemins de Car Aime

c2.jpg

Je vais vous dire un secret...

Pour entendre un oiseau, cessez d'écouter l'avion.

Pour entendre une petite flûte, cessez d'écouter la grande batterie.

Pour entendre l'amour, cessez d'écouter la haine.

Pour entendre le murmure de Dieu, cessez d'écouter les vacarmes du monde.

Et quand vous aurez appris à reconnaître ces voix, vous pourrez entendre l'oiseau au cœur d'un aéroport, la flûte au cœur d'un grand orchestre, l'amour au cœur d'une guerre et Dieu au cœur de tout être.

Shafique Keshavjee

 

Sur la route qui nous conduit à Pâques, nous vous invitons à découvrir :

nos chemins de "Car aime"   

Bonnes routes !

Publié dans Carême | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |