07 février 2014

DONNE-MOI LE SENS DE L’HUMOUR !

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Jésus, Sagesse éternelle, je te contemple maintenant dans l’enfant qui sourit dans les bras de Marie et je viens te demander sagesse et bonne humeur. J’ai besoin d’humour pour te suivre, Seigneur, afin de croire, aimer et pardonner à tous. La mauvaise humeur n’est pas un bon fil conducteur de la Bonne Nouvelle.
 
Donne-moi le sens de l’humour, compagnon inséparable de l’amour chrétien et signe de maturité spirituelle. Donne-moi le sens de l’équilibre et de la lucidité pour hiérarchiser les valeurs. Ça ne me fait rien d’être ridicule au regard des gens.
 
Je veux détendre, relativiser, dédramatiser. Je veux prendre les choses au sérieux et d’une façon responsable, mais je ne veux pas confondre sérieux et tristesse, aigreur et mauvaise humeur. Que les désillusions et les frustrations de la vie ne me volent pas ma joie. Que les coups reçus ne me laissent ni fâché ni amer.
 
Notre-Dame de la Bonne Humeur, montre-moi Jésus, l’Enfant souriant, raison et cause de notre Bonne Humeur chrétienne. Prie pour nous qui sommes si souvent pécheurs, tristes et de mauvaise humeur, afin que nous soyons dignes d’obtenir de vivre l’inaltérable bonne humeur sur la terre et dans la joie éternelle du ciel.
 
Pèlerins en marche, n° 2, juillet 2003
 

 

 

05 février 2014

JE PRATIQUE LA TOLÉRANCE

 

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Certains d’entre nous ne sont jamais satisfaits : les vacances ne sont jamais assez longues, il fait trop chaud ou trop humide, les ami(e)s sont trop ceci et pas assez cela…
 
Quand nous jugeons négativement les événements qui se produisent dans notre vie et les personnes qui nous entourent, nous devenons un peu plus amers et un peu plus mécontents. Cesser de juger est reposant, c’est la voie de la simplicité.
 
Bénissons le soleil, exposons-nous à la pluie rafraîchissante, acceptons la diversité de nos semblables comme autant de bienfaits.
 
Nous avons nos valeurs, nos habitudes, nos croyances. Celles du voisin sont différentes ? Et alors ? Est-ce que c’est si grave ?
 
Nous pouvons demeurer fidèles à ce que nous sommes sans condamner celui qui pense autrement. La vérité ne nous appartient pas. La vie est plus facile quand j’accepte les autres.
 
« Tant que l’on séjourne sur cette terre, c’est à des êtres humains que l’on a affaire » (Menno Ter Braak).
 
Extrait de la Revue 7 jours, Québec, Canada
 
 
« Il s’est fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté» ( cf. 2 Co 8, 9 )
Voici le message du Pape François pour le Carême : suivre ce lien
 
 

01 février 2014

Pourquoi je Lui ai offert ma vie

"Dans un arbre, il y a un tronc, il n'y en a qu'un, mais regardez les racines: il n'y en a pas deux pareilles, et ce sont ces racines invisibles, dans l'ordure, le fumier, la boue, avec leur diversité, qui sont la source de la vitalité. Regardez les branches: il n'y en a pas deux pareilles ; elles procèdent d'un tronc unique avec leur diversité. Il faut que nous soyons capables de nous estimer les uns, les autres dans nos diversités" - L'Abbé Pierre

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Bientôt cinquante années de sacerdoce, on me demande souvent comment j’ai fait pour tenir, face à la violence des situations auxquelles j’ai été confronté, à la misère, aux destins douloureux de tous ces jeunes perdus qui sont venus vers moi… 
 
Je réponds toujours que c’est le Christ qui m’a porté, que c’est à lui que j’ai confié mes difficultés : il ne m’a jamais laissé tomber. 
 
Mais alors on m’interroge de nouveau : qui est « mon » Jésus-Christ ?
 
À la fois autant homme que fils de Dieu, il n’est pas une légende, ni un personnage de récit, ni seulement une figure historique : non, Jésus, pour moi, est d’abord un être dont je ressens à chaque instant la présence à mes côtés, un être à qui je m’adresse sans répit, un être que j’aime et à qui j’ai consacré toute ma vie. 
 
Dans ce livre, je veux parler du Christ, dire à la fois qui il a été et qui il est. Raconter sa pauvreté extérieure comme sa richesse intérieure ; son pouvoir d’attraction sur les foules mais aussi les sentiments de haine et de calomnie que sa bonté a pu susciter chez ses ennemis ; sa franchise, son refus de l’hypocrisie ; son humilité, lui qui mangeait avec les pécheurs, qui avait pris la dernière place ; sa manière de considérer l’homme toujours au-dessus des lois et des clivages politiques ; ses béatitudes qui ont placé les exclus, les naufragés de la vie au centre de son attention ; son respect de la nature qui en fit le plus grand des écologistes ; la force de son éloquence, de ses paraboles ; son talent de guérisseur qui soignait d’abord le cœur des êtres ; la puissance de sa miséricorde, lui qui pardonnait leurs faiblesses à ceux qui l’entouraient. Je veux aussi parler de ce regard qu’il avait pour tous les hommes, ce regard qui ne m’a jamais quitté, pas un instant, et qui me fait encore aujourd’hui fondre d’amour. » 
 
Guy Gilbert.
 
Voir la vidéo du jour  

30 janvier 2014

Tu auras tout ce que je n’ai pas eu !

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POUR CEUX QUI ont trop...
 
Ma fille, je t’en fais le serment, tu auras tout ce que je n’ai pas eu ! 
Je ferai de toi ce que je n’ai jamais été : 
tu feras des études, tu réussiras dans ton travail, tu épouseras un homme riche.
Je ferai tout pour y arriver. Je donnerai n’importe quoi. Même contre ta volonté.
Quelle erreur !
 
Ouvre-moi les yeux, je t’en prie, Seigneur, 
afin que je trouve la juste mesure : 
une mère (un père) qui donne à ses enfants ce qui, à elle, lui a tellement manqué ne compense pas une carence mais multiplie un excès. 
 
Rends-moi consciente - mais vite, Seigneur, vite – que mes enfants sont des êtres libres, donc autres-que-moi. Et que mon devoir, par conséquent, n’est pas de faire pour eux ce que j’aurai voulu qu’on fasse pour moi, mais de les guider sur le chemin que toi, Seigneur, tu leur as réservé... 

Leur chemin, pas le mien.
 
 
Lore Dardanello 
Prières pour ceux qui n’ont pas le temps. Editions Salvator
 
 
Jour J-1 : Vive Don Bosco !
 

23 janvier 2014

LE CHANT DE LA NATURE

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Le chant de la nature me murmure qu’il faut laisser son cœur donner aux autres ses plus belles couleurs.
 
Le chant de la nature me confie que l’âme est un bouquet de fleurs immortelles et multicolores sur lesquelles se posent des papillons bleus.
 
Le chant de la nature me souffle que la vie est belle quand on la regarde avec émerveillement.
 
Le chant de la nature me révèle avec délicatesse et douceur qu’il faut écouter le bruit que fait le bonheur, non quand il s’en va, mais quand il est là.
 
Le chant de la nature me dit que la souffrance face à un échec, face à une situation dure à vivre ne dure pas, qu’elle s’efface pour laisser place à la joie de vivre en accord avec soi, en s’aimant, en aimant les autres.
 
Le chant de la nature me crie que vivre c’est explorer librement le champ infini du chant des cœurs, des chants de l’âme.
 
Les chants des cœurs, les chants des âmes sont les chants les plus beaux, ceux qui nous amèneront à cette paix, à cette sérénité, à cette harmonie dont nous rêvons tous, chacun dans notre coin, sans savoir comment agir pour que ça devienne réalité.
 
Libérons nos cœurs, libérons nos âmes, écoutons-les et laissons leurs chants s’envoler vers les autres.
 
Anonyme