17 septembre 2008

Question ouverte !

Pour nos jeunes à qui on enseigne le catéchisme, est-ce normal qu’ils n’assistent pas à la messe régulièrement?


 blog 080917


Difficile de le leur reprocher quand leurs parents n’y vont jamais!

 
La question se pose en effet pour les adultes eux-mêmes. Si les      statisticiens appellent désormais "pratiquants réguliers" ceux qui viennent à la messe "au moins une fois par mois", c’est bien que la pratique dominicale s’est espacée pour nombre de baptisés! On peut le regretter, mais il vaut mieux voir la réalité telle qu’elle est.
 
Entre l’envie de faire la grasse matinée une fois dans la semaine, les activités sportives, les émissions télévisées, les sorties familiales - quand ce ne sont pas les courses! - programmées par les parents le dimanche matin, la concurrence est sévère pour la messe dominicale! D’autant que beaucoup d’enfants de parents séparés passent un dimanche sur deux hors de leur paroisse!
 
Dans ce contexte difficile, plusieurs initiatives pastorales sont cependant possibles pour donner aux enfants le goût puis l’habitude de participer à la messe, sinon tous les dimanches, du moins de façon assez régulière: messes des familles spécialement pensées en fonction de la présence des enfants, messes avec une liturgie de la Parole adaptée aux enfants, séances d’initiation à la messe, participation instrumentale ou vocale pour les plus jeunes, service de l’autel avec des enfants de chœur, etc.
 
Sans doute faut-il aussi responsabiliser les parents, réveiller en eux le désir de participer eux aussi à des célébrations toniques et chaleureuses et se donner les moyens de préparer les enfants, non pas à une  sacro-sainte "première Communion", mais à l’Eucharistie comme telle, qui nourrit la foi des baptisés, dimanche après dimanche.

 

source: www.portstnicolas.org


 

 

A l’heure où les cierges (ré)occupent les autels, il est important d’allumer la lumière du cœur !

14 septembre 2008

Notre Père

Auteur : Columba de Jesus Estrada - missionnaire


 blog080914

 

Je ne puis dire : 'Notre Père',
Si je ne vois pas tous les hommes comme des frères.
 
Je ne puis dire : 'qui es aux cieux',
Si ce qui e préoccupe ce sont les biens de la terre.
 
Je ne puis dire : 'que ton nom soit sanctifié',
Si ma vie est une image fausse du christ.
 
Je ne puis dire : 'que ta volonté soit faite',
Si je divinise ma volonté
Et que seul importe ce que je veux.
 
Je ne puis dire :
'Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour',
Si je ne suis pas capable de partager mon pain
Avec les plus nécessiteux.
 
Je ne puis dire : 'pardonne-nous nos offenses,
Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés',
Si ma vie est une permanente offense
À la justice et à la charité
Et que mon cœur ne sait pas pardonner.
 
Je ne puis dire : 'ne nous laisse pas tomber en tentation
Et délivre-nous du mal',
Si je ferme les yeux à la main tendue
De tous les oubliés et perdus.
 
Je ne puis dire : 'amen',
Si je n'accepte pas ce défi
Et si je ne m'engage pas activement
À l'extension de son règne ici et maintenant.

10 septembre 2008

« Il sortit et se retira dans un endroit désert »

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Le Chemin de la perfection, ch. 26/28 (trad. Seuil 1961, p.152) Comment ne pas nous rappeler un Maître comme celui qui nous a appris la prière, qui nous l'a enseignée avec tant d'amour et avec un si vif désir qu'elle nous soit profitable ?...

blog0809

 
 Vous savez qu'il nous enseigne à prier dans la solitude. C'est ainsi que notre Seigneur faisait toujours, quand il priait, non que cela lui soit nécessaire, mais parce qu'il voulait nous donner l'exemple.
 
Nous avons déjà dit qu'on ne saurait parler en même temps à Dieu et au monde. Or ils ne font pas autre chose, ceux qui récitent des prières et par ailleurs écoutent ce qui se dit autour d'eux, ou s'arrêtent aux pensées qui se présentent sans se préoccuper de les repousser.
 
Je ne parle pas de ces indispositions qui surviennent parfois, ni, surtout de la mélancolie ou de la faiblesse d'esprit qui affligent certaines personnes et les empêchent, malgré leurs efforts, de se recueillir. Il en est de même pour ces orages intérieurs qui peuvent troubler quelquefois les fidèles
serviteurs de Dieu, mais que celui-ci permet pour leur plus grand bien.
 
Dans leur affliction, ils cherchent en vain le calme. Quoi qu'ils fassent, ils ne peuvent pas être attentifs aux prières qu'ils prononcent. Leur esprit, loin de se fixer à rien, s'en va tellement à l'aventure qu'il semble en proie à une sorte de frénésie.
 
 A la peine qu'ils en éprouvent, ils verront que ce n'est pas de leur faute ; qu'ils ne se tourmentent donc pas... Puisque leur âme est malade, qu'ils s'appliquent à lui procurer quelque repos et s'occupent de quelque autre oeuvre de vertu.
 
 Voilà ce que doivent faire les personnes qui veillent sur eux-mêmes et qui comprennent que l'on ne saurait parler à Dieu et au monde en même temps.
 
Ce qui dépend de nous, c'est d'essayer d'être dans la solitude pour prier. Et plaise à Dieu que cela suffise, je le répète, pour comprendre en présence de qui nous sommes et quelle réponse le Seigneur fait à nos demandes !  
 
Pensez-vous qu'il se taise, bien que nous ne l'entendions pas ? Non, certes. Il parle au cœur quand c'est le cœur qui le prie.

05 septembre 2008

« Que votre lumière brille devant les hommes »

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Soeurs Missionnaires de la Charité   

 blog080905
   

  Les chrétiens sont comme de la lumière pour les autres, pour tous les hommes du monde entier. Si nous sommes chrétiens nous devons ressembler au Christ.

 

Si vous voulez l'apprendre, l'art de la prévenance vous fera ressembler de plus en plus au Christ, car son cœur était humble et il était toujours attentif aux besoins des hommes. Une grande sainteté commence par cette attention aux autres ; pour être belle, notre vocation doit être toute remplie de cette attention. Là où Jésus a passé, il a fait du bien. Et la Vierge Marie à Cana n'a pensé qu'aux besoins d'autrui et à les communiquer à Jésus.

Un chrétien est un tabernacle du Dieu vivant. Il m'a créée, il m'a choisie, il est venu habiter en moi, parce qu'il avait besoin de moi. Maintenant que vous avez appris combien Dieu vous aime, quoi de plus naturel pour vous que de passer le reste de votre vie à rayonner de cet amour ? Être vraiment chrétien, c'est accueillir vraiment le Christ et devenir un autre Christ. C'est aimer comme nous sommes aimés, comme le Christ nous a aimés sur la croix

 

 

04 septembre 2008

Au service de Dieu …

 blog080904


C'est vrai, ce n'est pas facile d'être serviteur.
Pas facile d'être au service de Dieu.
On s'habitue si vite à tout, même au sacré.
On s'habitue à l'autel, on s'habitue à Dieu,
comme on s'habitue à l'autre, à l'amour.
Alors, l'amour s'enlise.
Alors la foi s'enlise dans la routine,
le «train-train", quotidien.
Rien n'est plus terrible que l'habitude.
Parfois, il arrive que le service se transforme
et le serviteur aussi …
 
Il se transforme en pouvoir, en pouvoir sur les autres.
Pouvoir des portes, pouvoir des clefs, pouvoir des livres.
Personne n'y échappe.
Un beau jour, voilà qu'on exige des préséances,
on exige sa place dans le chœur,
comme hier les chanoines dans leur stalle.
Qu'en est-il du sacré?
Qu'en est-il du service de Dieu?
Aujourd'hui, Jésus lui-même
nous rappelle au service,
au service de l'Evangile,
au service des autres …
C'est là,
le seul pouvoir
des serviteurs de Dieu

 

(Robert Riber)