06 septembre 2010

LES FOULARDS BLANCS

 

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C’est une histoire vraie : Jean 20 ans, avait fait une saloperie immonde à ses parents. Vous savez… la saloperie dont une famille ne se remet pas, en général.

Et puis quelques semaines plus tard, il se dit : « J’ai été la pire des ordures ! Je vais demander pardon à mon vieux…Oh oui ! Je vais lui dire : pardon »

Alors, il écrit à son père : « Papa, je te demande pardon. J’ai été le pire des pourris et des salauds. Mais je t’en prie, papa, peux-tu me pardonner ? Je ne te mets pas mon adresse sur l’enveloppe, non… Mais simplement, si tu me pardonnes, je t’en prie, mets un foulard blanc sur le pommier qui est devant la maison. Tu sais, la longue allée de pommiers qui conduit à la maison. Sur le dernier pommier, papa, mets un foulard blanc si tu me pardonnes. Alors je saurai, oui je saurai que je peux revenir à la maison. »

« Ainsi dit, ainsi fait. A 500 mètres de la maison, Jean passe le volant à Marc et ferme les yeux. Lentement, Marc descend l’allée des pommiers. Puis il s’arrête. Et Jean toujours les yeux fermés, dit : « Marc, mon ami, mon frère, je t’en supplie, est-ce que mon père a mis un foulard blanc dans le pommier devant la maison ? »

Marc lui répondit : « Non, il n’y a pas un foulard blanc sur le pommier devant la maison…mais il y en a des centaines sur tous les pommiers qui conduisent à la maison ! »

Puissiez-vous, Frères et Sœurs, vous qui avez entendu cette belle histoire du foulard blanc, emporter dans votre cœur des milliers de foulards blancs. Ils seront autant de miracles que vous sèmerez partout, en demandant pardon à ceux que vous avez offensés ou en vous pardonnant vous-mêmes.

Alors vous serez des « êtres de miséricorde ».


Guy GILBERT .

04 septembre 2010

Tous guéris.

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On t’en a amené des malades, Seigneur !
Des blessés du corps et des handicapés de l’âme.
Aveugles, sourds et muets, bossus humiliés, épileptiques écumants, sans parler des lépreux repoussants.

« Quelle cour des miracles ! » pensait-on, et on ne croyait pas si bien dire, car, nous dit l’Evangile, tu les guérissais tous.  Lavés de ton regard, ils allaient purifiés, touchés par tes mains, ils bondissaient, déliés.

On dit qu’aujourd’hui tu ne fais plus de miracles. Et c’est vrai que nous sommes du temps de la foi nue, celle qui se passe de signes.

Mais ne disais-tu pas : « Va, ta foi t’a sauvé » ?

Fais grandir en nous la confiance qui apaise, mets sur nos lèvres les mots qui brisent les solitudes et, dans nos yeux, l’amour qui ne passera pas.

Revue Fidélité.

31 août 2010

Décalogue de la sérénité

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1. Rien qu'aujourd'hui, j'essaierai de vivre exclusivement la journée sans tenter de résoudre le problème de toute ma vie.

2. Rien qu'aujourd'hui, je porterai mon plus grand soin à mon apparence courtoise et à mes manières; je ne critiquerai personne et ne prétendrai redresser ou discipliner personne si ce n'est moi-même.

3. Je serai heureux, rien qu'aujourd'hui, dans la certitude d'avoir été créé pour le bonheur,
non seulement dans l'autre monde mais également dans celui-ci.

4. Rien qu'aujourd'hui, Je m'adapterai aux circonstances, sans prétendre que celles-ci se plient à tous mes désirs.

5. Rien qu'aujourd'hui, je consacrerai dix minutes à la bonne lecture en me souvenant que comme la nourriture est nécessaire au corps, la bonne lecture est nécessaire à la vie de l'âme.

6. Rien qu'aujourd'hui, je ferai une bonne action et n'en parlerai à personne.

7. Rien qu'aujourd'hui, je ferai au moins une chose que je n'ai pas envie de faire; et si j'étais offensé, j'essaierai que personne ne le sache.

8. Rien qu'aujourd'hui, j'établirai un programme détaillé de ma journée Je ne m'en acquitterai peut-être pas entièrement, mais je le rédigerai et me garderai de deux calamités: la hâte et l'indécision.

9. Rien qu'aujourd'hui, je croirai fermement, - même si les circonstances prouvent le contraire -que la bonne providence de Dieu s'occupe de moi comme si rien d'autre n'existait au monde.

10. Rien qu'aujourd'hui, je ne craindrai pas. Et tout spécialement, je n'aurai pas peur d'apprécier ce qui est beau et de croire en la bonté.

Je suis en mesure de le faire bien pendant douze heures, ce qui ne saurait pas me décourager, comme si je pensais que je dois le faire toute ma vie durant.


Pape Jean XXIII.




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30 août 2010

Lisez l'Evangile !

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Nous sommes très peu nombreux à avoir lu un Évangile en entier.  À voix haute.  Lentement.  Le crayon à la main pour souligner les paroles qui ne s'usent pas.  Pour qu'elles entrent dans nos têtes dures. Celles qui nous disent sans mots compliqués, sans aucun artifice, "comme" il nous aime ! "Il" ?  Jésus ou son Père.  C'est tout un.  C'est lui qui le dit.

Nous n'aurons jamais fini de lire et relire l'Évangile et de contempler sa manière unique d'aimer, d'aimer mieux, d'aimer toujours, d'aimer quand même !  Regardez : il se dessine en paysan un peu fou... Il sème partout, sans aucun sens de l'économie, pas seulement dans la bonne terre qui rapporte, mais sur le chemin des oiseaux, sur le rocher brûlant et dans les épines qui étouffent.


Les Douze se demandent - un peu bêtes - qui est le plus grand ?
Il appelle un petit enfant.

Ils discutent sur le nombre des pardons à donner ?
Il leur dit soixante dix fois sept fois.

On veut le faire roi ?
Il refuse ce genre de gloire et s'enfuit dans la montagne pour prier.

On veut savoir qui est le plus croyant en Israël ?
Il dit que c'est un centurion romain païen.

On veut savoir qui a la plus grande charité en Israël ?
Il dit que c'est la pécheresse qui lui parfume les pieds.

Il aime la fidélité des époux ?
Il est pourtant le seul à défendre la femme adultère.

Tout le monde l'a montrée du doigt du côté de Samarie ?
Il lui demande un peu d'eau, elle est la seule à qui il confie qu'il est le Messie.

Cet arbre qui ne porte aucun fruit ?
Il dit qu'il ne faut pas le couper, encore espérer et continuer de le cultiver.

Sa préférence de cœur est pour les pauvres ?
Il s'invite aussi chez Zachée qui se cache dans son arbre.

Lui, le Seigneur et le Maître ?
Il se met à genoux devant ses apôtres et leur lave les pieds.

On le crucifie en se moquant de lui ?
Il prie son Père de pardonner ceux qui se moquent sans savoir.

On veut lui prendre sa vie ?
Il dit qu'il nous la donne.

On lui donne du vinaigre ?
Il nous offre son sang.

On le croit mort à jamais, prisonnier de sa tombe ?
Il parcourt déjà les jardins de Judée, le chemin d'Emmaüs et les bords du Lac de Tibériade.

Pierre l'a renié ?
Il lui confie l'Église.

Paul l'a persécuté ?
Il le charge de la mission dans les nations.

Il semble nous quitter ?
Il est plus que jamais présent par son Esprit.

Nous avons peur de la souffrance et de la mort ?
Il n'arrête pas de nous dire que nous sommes faits pour la vie éternelle, la même que la sienne. Et qu'il nous y attend, qu'il nous y prépare une place..

 

de Mgr François Garnier, archevêque de Cambrai

27 août 2010

Savoir espérer.

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Aide-moi Seigneur, à savoir espérer sans me démoraliser,
À savoir écouter sans me lasser,
À accueillir avec bonté,
À donner avec amour,
À être toujours là lorsque quelqu’un a besoin de moi.

Aide-moi à être cette présence sûre à laquelle on peut toujours recourir,
À offrir cette amitié qui pacifie, qui enrichit, à travers toi et en toi,
À transmettre une paix joyeuse, ta paix dans mon âme Seigneur,
À être en même temps totalement centré sur toi
Et disponible et accueillant pour les autres.

Que ta pensée ne m’abandonne jamais,
Pour pouvoir rester toujours dans ta vérité
Et ne pas manquer à ton Commandement.
Qu’ainsi, sans rien faire d’extraordinaire,  sans vaine gloire,
Je puisse peut-être aider les autres à sentir ta proximité,
Parce que mon âme t’ouvrira ses portes à chaque instant.

André DEVOS.

(Prières glanées de Charles DELHEZ S.J.)