01 novembre 2013

Les béatitudes ?

Bonne fête à Toutes et à Tous !

Tous Saints ? ... suivez ce lien

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Les béatitudes ?
Pas de quoi être béat,  car Jésus s’adresse à des victimes, à des visionnaires et à des résistants.
Des victimes comme les pauvres du souffle, les dépouillés, les endeuillés, les écrasés par l’injustice, les injuriés, accusés, persécutés.
Des visionnaires comme les pacifiques et les humbles, les translucides, les ravis.
Des résistants comme les  miséricordieux, les non-violents.

Les béatitudes ?
Comme le Royaume de Dieu déjà là et commencé dès maintenant mais pas achevé.
Comme un bonheur encore secret mais promis à un éclatement définitif.
Comme un bonheur paradoxal malgré la dure réalité des malheurs présents.

Les béatitudes ?
Comme un renversement des choses établies en ce monde, de la loi du faible et du fragile toujours bafouée.

Les béatitudes ?
Comme une promesse qui se réalise et se conjugue au présent comme au futur et donc à-venir.
Un grand chantier d’où jaillit une merveille dont nous sommes les témoins.
Promesse pour les victimes :
un lieu bien à eux où ils sont rois avec du réconfort et de la justice.
Promesse pour les visionnaires :
une terre promise, de la clairvoyance et de la plénitude.
Promesse pour les résistants, de la miséricorde, une vraie famille de frères,

Et pour tous de la ré-jouissance.

Les béatitudes ?
Comme une bénédiction de Dieu qui dit sa préférence pour les victimes, les visionnaires et les résistants. Comme un appel à se mettre en marche vers un monde meilleur.

Les béatitudes ?
Comme le credo de Jésus, sa confession de foi et son testament.

Jésus nous révèle qui est son Dieu.
Un Dieu dont les visages sont à découvrir autour de nous :
Un Dieu qui se fait connaître, pas mystérieux du tout ni cachottier,
Un Dieu fragile et donc tout sauf un Dieu tout puissant protecteur
Un Dieu de douceur et donc savoureux à consommer sans modération
Un Dieu de réconfort et donc présent et proche
Un Dieu de justice et de révolte capable de s’indigner
Un Dieu de miséricorde et donc ni juge et ni bourreau
Un Dieu aimant sans partage et donc à cent pour cent et sans hypocrisie
Un Dieu de paix sans division ni blindé
Un Dieu écrasé, persécuté, exclu et bafoué et donc qui prend des coups

Un Dieu de joie et de bonheur et donc contagieux !!!

P. Vincent GRUBER, omi

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Avec toutes nos excuses...

Suite à un problème technique, le mot du jour du 30 octobre n'a pas été distribué.
Nous vous remercions de votre compréhension
et vous invitons à le consulter en
suivant ce lien.

30 octobre 2013

Être disciple


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De ce que j’ai à vous dire, conservez-en l’essentiel,
ce qui vous rappellera à l’avenir que le chrétien peut avoir une vocation,  
que c’est le Seigneur qui appelle, que nous sommes ses messagers
et que c’est nous qui répondons à cet appel.
Jean Bosco nous propose un chemin
.
 
Jean Thibaut sc  (11 octobre 1932 - 30 octobre 2001)

Être disciple, être chrétien,
c'est rendre visible le Christ,
rendre présent son amour,
rendre active sa Parole.

C'est relever les paralysés de la vie,
réintégrer les exclus,
rejeter les jugements qui lapident.

C'est éveiller les consciences,
s'élever sans répit contre tout
ce qui dénature les vivants,
annoncer une lumière
c'est dévoiler la tendresse du Père
en se livrant à la faim de ses frères,
c'est s'ouvrir au pardon,
c'est accueillir l'Esprit
et chercher les lieux et les cœurs,
où déjà il est à l'œuvre
pour renouveler la terre.

Être disciple, c'est une mission !

Pas un honneur, pas une dignité.
Pas une propriété, pas une distinction.
C'est une vocation où l'on donne tout,
à la suite de Celui
qui nous a consacrés dans ce travail !

Charles Singer
« TERRES », édts du Signe.

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27 octobre 2013

La bonne mesure

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« La mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous »

Pour chaque maladie, il existe plusieurs médicaments et traitements.

Mais tant qu'une main douce prompte à servir et un cœur généreux prompt à chérir ne s'offrent pas, je ne crois pas que l'on puisse jamais guérir de cette maladie terrible qu'est le manque d'amour.

Aucun d'entre nous n’a le droit de condamner qui que ce soit. Et cela, même lorsque nous voyons des gens sombrer, sans comprendre pourquoi. Jésus ne nous invite-t-il pas à ne pas juger? Peut-être que nous avons participé à rendre ces gens tels qu’ils sont. Nous devons comprendre qu'ils sont nos frères et nos sœurs. Ce lépreux, cet ivrogne, ce malade sont nos frères parce qu’eux aussi ont été créés pour un plus grand amour. Nous ne devrions jamais l'oublier. Jésus Christ lui-même s'identifie à eux lorsqu'il dit: « Ce que vous avez fait aux plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,40). Et peut-être que ces gens-là se retrouvent à la rue, dépourvus de tout amour et de tout soin, parce que nous leur avons refusé notre sollicitude, notre affection.

Sois doux, infiniment doux à l'égard du pauvre qui souffre. Nous comprenons si peu ce qu'il traverse. Le plus difficile c'est de ne pas être accepté.

Mère Teresa

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25 octobre 2013

Contempler est une manière de prendre soin

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Contempler est une manière de prendre soin. C’est casser tout ce qui en nous ressemble à une avidité, mais aussi à une attente ou un projet. Regarder et s’émouvoir de l’absence de différence entre ce qui est en face et nous.  

J’ai là sous les yeux, dans cette forêt, quelque chose qui est beaucoup plus riche que tout ce qu’un musée ne pourra jamais s’offrir.  Dans l’ordre, un peu de mousse, un peu plus loin des ronces, une fougère que le soleil traverse comme un vitrail.  

Cette fougère est sainte par sa mortalité, par sa fragilité, par le fait qu’elle va connaître le dépérissement. Que faire de mieux que de saluer ceux qui sont dans le passage avec nous ?  Ce serait beau de bâtir toute une conversation autour de cette fougère… 

Le monde est rempli de visions qui attendent des yeux.  Les présences sont là, mais ce qui manque ce sont nos yeux.  

Qui la voit cette petite fougère prise dans une branche épineuse ? Le vent la connaît, le vent lui parle.

Christian Bobin

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24 octobre 2013

Sainteté ordinaire...

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Il y a des personnes qui, aux yeux du monde, paraissent comme les autres, mais qui, en leurs cœurs, sont très différentes. Elles ne se distinguent pas particulièrement, et, comme les autres, vont tranquillement leur chemin dans une vie ordinaire; mais en réalité elles s’entraînent à devenir des saints du ciel. Elles font tout leur possible pour se changer, se transformer en image de Dieu.

La vraie religion se vit à I’intérieur du cœur, et, bien qu’elle ne puisse exister sans s’exprimer en actes, ceux-ci restent le plus souvent entourés de silence : discrètes charités, prières solitaires, renoncements secrets, luttes silencieuses et victoires silencieuses.

Bien que nous n’ayons aucun droit de juger les autres, mais devions laisser ce jugement à Dieu, il est très certain que quelqu’un qui est réellement un homme de bien, un vrai saint – bien qu’il paraisse semblable aux autres, possède cependant une force mystérieuse qui attire vers lui ceux qui sont d’une même disposition, et exerce une influence sur tous ceux qui ont quelque chose de commun avec lui. Et ainsi I’influence qu’ont sur nous les Saints de Dieu montre souvent dans quelle mesure nous leur ressemblons.

John Henri Newman, Extrait du sermon « Christ caché aux yeux du monde »

- Pour aller plus loin : "Tous Saints ?"
- Notre lettre d'information vient de paraître : InfoCoopBelsud OCTOBRE 2013 - Bonne lecture !


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