10 décembre 2016

Un instant de douceur

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Je marche sur la Terre au milieu de cette vie trépidante
Tout le monde semble vouloir courir pour atteindre un but imaginaire

Pas le temps d'écouter
Pas le temps de rêver
Pas le temps de sourire
Pas le temps d'accueillir

Le tourbillon s'accélère et nous nous laissons emporter par le temps

Alors je m'arrête, je souffle, je respire

L'air emplit mes poumons de cette Vie qui coule en douceur
des étoiles jusqu'à mon cœur.

Immobile, 
J'écoute, j'accueille, j'observe, je ressens

Je prends le temps et le temps disparaît
Hors du temps me voilà dans l'unique instant
L'éternel présent que la vie m'offre à chaque instant
La paix m'envahit et la douceur me submerge
La fenêtre s'ouvre et l'Amour s'engouffre comme
une rafale de vent cosmique
Et je vois tous ces cœurs qui courent, prêts a s'ouvrir

Soyez doux et bons
Prenez le temps de l'instant

Avec douceur...

Groupe Totem

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06 décembre 2016

On écrit sur les murs ton nom, St Nicolas !

Bonne fête à tous les enfants, les petits et les plus grands...

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On écrit sur les murs ton nom, St Nicolas
Des messages pour avoir des cadeaux
On t’écrit des lettres aussi longues que nos bras
On dessine ce qu’on veut de plus beau.

Mais partout autour de de nous
Il y a plein d’enfants qui n’ont pas notre chance
Ne les oublie pas car dans la nuit
Tout s’efface, même leurs traces.

On écrit sur les murs ton nom, St Nicolas
Des messages pour avoir des cadeaux
On t’écrit des lettres aussi longues que nos bras
On dessine ce qu’on veut de plus beau.

Mais cette année je te demande St Nicolas
De penser un p’tit peu moins à moi
Je te demande cette année St Nicolas
De gâter ceux qui ont moins que moi.

Des jouets ou des poupées
Pour les petites filles qui sont si gentilles
Des chocolats pour les garçons, des camions, des avions.

On écrit sur les murs ton nom, St Nicolas
Des messages pour avoir des cadeaux
On t’écrit des lettres aussi longues que nos bras
On dessine ce qu’on veut de plus beau.

Marjo, pour ses petits diables...

Paroles remaniées d'une chanson de Demis Roussos et reprise récemment par le groupe Kids United 

 

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28 novembre 2016

J’ai regardé le monde, j’ai regardé les hommes

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J’ai regardé le monde, j’ai regardé les hommes,
J’ai vu la misère des pauvres et j’ai entendu leur silence.
J’ai vu toutes ces filles laides qui ne comptent pour personne.
J’ai vu ces enfants abandonnés par leurs parents.
J’ai vu les hôpitaux et les cimetières.
J’ai vu la masse des opprimés, ceux qu’on rejette, ceux qu’on méprise,
tous ceux qui travaillent sans avoir un mot à dire,
sans avoir une responsabilité à prendre.
J’ai vu tous ceux qui n’ont pas le bras assez long pour défendre leurs droits.
J’ai vu ceux qui ont faim et soif de justice,
J’ai vu la foule des meurtris et des résignés.
J’ai aussi vu les guerres et le sang versé.
J’ai entendu le cri des pauvres, le silence des abandonnés et la colère des jeunes.
Et j’ai senti que c’étaient ton silence et ta colère,
Car tu es père et ce sont tes propres enfants qu’on meurtrit et qu’on humilie.
C’est toi qu’on rejette et qu’on bafoue.
Et j’ai perçu, dans le silence des petits et dans leur colère,
J’ai perçu ton appel, discret et insistant : « Viens et vois. »

(source PSN - Novembre 2016)

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26 novembre 2016

S’il ne naît pas en toi…

Demain, l'Avent...

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Si l’enfant-Dieu ne naît pas en toi,
alors gueuletonne, bois jusqu'à plus soif.
Noël ne sera qu’une fête conviviale
dont tu auras manqué le mystère.

S’il ne naît pas en toi…
tu laisseras agir tes gosses au gré de leurs instincts
et tu les aideras à grandir dans toutes les disciplines
sauf l’essentiel.

S’il ne naît pas en toi…
tes mômes ne sauront jamais le sens à donner à leur vie.
Le mystère de l’arrivée sur terre d’un Bébé
venu nous dire que seul l’amour compte
donne une puissance vitale
qui transforme et dynamise une existence.

S’il ne naît pas en toi…
alors tu vas surgâter tes gosses
en refusant de les faire communier
à la misère des milliers de jeunes de leur âge
qui vivent des calvaires atroces,
en Afrique et partout dans le monde.

S’il ne naît pas en toi…
la religion que tu véhicules à travers ta phrase rituelle :
"je suis croyant, pas pratiquant"
ne sera qu’un paravent religieux dérisoire
qui te privera d’une force incalculable.

S’il ne naît pas en toi…
prépare-toi à un beau Noël païen
où tu réjouiras seulement ton estomac,
laissant vide ton âme.

S’il ne naît pas en toi…
ce Bébé
qui a pris d’avance la dernière place
n’aura rien à te dire.

S’il ne naît pas en toi…
tu peux au moins l’implorer
devant chaque crèche que tu apercevras en lui disant :
"dis-moi pourquoi tu es si grand et si fragile à la fois" ;

S’il ne naît pas encore en toi...
ne soit pas impatient.
Dieu nous atteint tous et toutes,
sur terre, sans exception.
Seulement il nous attend à son heure.

Si tu essaies d’éveiller ou de réveiller en toi
ce mystère de la naissance de l’Enfant-Dieu,
tu te donnes toutes les chances
pour un Noël de partage et de tolérance,
à la force irrésistible.

Elle ne te quittera plus, cette force,
si, partant d’une naissance prodigieuse,
tu chemines durant l’année sur la route des mystères
de la souffrance et de la mort du Christ.

Il te donnera alors une gueule de ressuscité."

Guy Gilbert

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25 novembre 2016

Éloge de la fatigue

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Vous me dites, Monsieur,
Que j'ai mauvaise mine,
Qu'avec cette vie que je mène, je me ruine,
Que l'on ne gagne rien à trop se prodiguer,
Vous me dites enfin que je suis fatigué.

Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m'en flatte.
J'ai tout de fatigué, la voix, le cœur, la rate,
Je m'endors épuisé, je me réveille las,
Mais grâce à Dieu, Monsieur,
je ne m'en soucie pas.
Ou quand je m'en soucie, je me ridiculise.
La fatigue souvent n'est qu'une vantardise.
On n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit !
Et quand cela serait, n'en a-t-on pas le droit ?

Je ne vous parle pas des sombres lassitudes,
Qu'on a lorsque le corps harassé d'habitude,
N'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons...
Lorsqu'on a fait de soi son unique horizon...
Lorsqu'on a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre...
Cette fatigue-là est mauvaise à entendre ;
Elle fait le front lourd, l'œil morne, le dos rond.
Et vous donne l'aspect d'un vivant moribond...
Mais se sentir plier sous le poids formidable
Des vies dont un beau jour on s'est fait responsable,
Savoir qu'on a des joies ou des pleurs dans ses mains,
Savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain,
Savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la source,
Aider une existence à continuer sa course,
Et pour cela se battre à s'en user le cœur...

Cette fatigue-là, Monsieur, c'est du bonheur.
Et sûr qu'à chaque pas, à chaque assaut qu'on livre,
On va aider un être à vivre ou à survivre ;
Et sûr qu'on est le port et la route et le quai,
Où prendrait-on le droit d'être trop fatigué ?
Ceux qui font de leur vie une belle aventure,
Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure,
Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus
Parmi tant d'autres creux il passe inaperçu.

La fatigue, Monsieur,
C'est un prix toujours juste,
C'est le prix d'une journée d'efforts
Et de luttes.
C'est le prix d'un labeur,
D'un mur ou d'un exploit,
Non pas le prix qu'on paie,
Mais celui qu'on reçoit.
C'est le prix d'un travail,
D'une journée remplie,
C'est la preuve, Monsieur,
Qu'on marche avec la vie.

Quand je rentre la nuit et que ma maison dort,
J'écoute mes sommeils, et là, je me sens fort ;
Je me sens tout gonflé
De mon humble souffrance,
Et ma fatigue alors est une récompense.
Et vous me conseillez d'aller me reposer !
Mais si j'acceptais là,
Ce que vous me proposez,
Si j'abandonnais à votre douce intrigue...
Mais je mourrais, Monsieur,
Tristement... de fatigue.

Robert Lamoureux

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