23 octobre 2013
L'homme du dehors.

Glacials courants d’air 
 Les passants 
 Frôlent ta misère
 Toi 
 L’homme du dehors
 Là 
 Assis par terre
 Saison après saison
 Figé sur ton carton
 Frêle de ta pauvre vie
 Écorchée de mal être
 D’envie de disparaître
 Seul avec ton histoire
 Blotti sur ton territoire
 Fatigué de fixer les pieds
 Des piétons pressés
 D’oublier ta silhouette
 Crasseuse et tuméfiée
 Certains transforment leur gêne
 En injurieux blasphèmes
 D’autres te balancent quelques euros
 Où t’offrent un café chaud
 Épuisé de tout supporter
 Chaque jour 
 Devient une année
 Respirer est effort
 Maigre gain de réconfort
 La survie est ton quotidien
 Éternel labeur 
 D’une vie de chien
 Abandonné par une société malade
 À bout d’elle-même
 Pitoyable détresse 
 De nos égoïsmes futiles
 Toi 
 Frère des rues
 Reflet de notre mue
 Éclaire nos consciences
 Réveille leurs déficiences
 Arrose de ta présence
 Nos cœurs desséchés
 D’une pluie d’humanité
 Qui transforme un jour ton histoire
 En conte de fées.
 
 Hélène Sayen 
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18 octobre 2013
Dieu te regarde…

 Dieu te regarde, qui que tu sois.
 Il t’appelle par ton nom.
 Il te voit et il te comprend, 
 aussi bien qu’il t’a fait.
 Il sait ce qu’il y a en toi, 
 tous tes sentiments 
 et tes pensées propres… 
 tes goûts, ta force et ta faiblesse.
 Il te voit dans tes jours de joie 
 et dans tes jours de peine…
 Il t’entoure de ses bras et te soutient.
Cardinal Newman
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17 octobre 2013
Je refuse et je crois

Je refuse de partager l'avis de ceux qui prétendent l'homme à ce point captif de la nuit que l'aurore de la paix et de la fraternité ne pourra jamais devenir une réalité.
Je crois que la vérité et l'amour, sans conditions, auront le dernier mot effectivement. 
 
 La vie, même vaincue provisoirement, demeure toujours plus forte que la mort. 
 
 Je crois fermement qu'il reste l'espoir d'un matin radieux, je crois que la bonté pacifique deviendra un jour la loi. Chaque homme pourra s'asseoir  sous son figuier, dans sa vigne, 
 et plus personne n'aura plus de raison d'avoir peur. 
 
 Martin Luther King
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13 octobre 2013
Récite ton chapelet, dit Dieu…
 
 
Récite ton chapelet, dit Dieu,
 Et ne te soucie pas de ce que raconte tel écervelé :
 Que c'est une dévotion passée et qu'on va abandonner.
 Cette prière-là, je te le dis
 Est un rayon de l'Evangile :
 On ne me le changera pas.
 Ce que j'aime dans le chapelet, dit Dieu,
 C'est qu'il est simple et qu'il est humble.
 Comme fut mon Fils. Comme fut ma Mère.
 
 Récite ton chapelet : tu trouveras à tes côtés
 Toute la compagnie rassemblée en l'Evangile :
 La pauvre veuve qui n'a pas fait d'études
 Et le publicain repentant qui ne sait plus son catéchisme,
 La pécheresse effrayée qu'on voudrait accabler,
 Et tous les éclopés que leur foi a sauvés,
 Et les bons vieux bergers, comme ceux de Bethléem,
 Qui découvrent mon Fils et sa Mère...
 
 Récite ton chapelet, dit Dieu,
 Il faut que votre prière tourne, tourne et retourne,
 Comme font entre vos doigts les grains du chapelet.
 Alors, quand je voudrai, je vous l'assure,
 Vous recevrez la bonne nourriture,
 Qui affermit le cœur et rassure l'âme.
 (...)
 Charles Péguy
A prier également : 
la spirale du Rosaire  -  En chapelet avec Marie  - Coeur à Coeur avec Marie
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03 octobre 2013
Pèlerin de l'absolu

Quand je vois le regard d’un enfant qui sourit à la vie, 
 quand je sais la joie du malade qui peut enfin marcher, 
 quand un prisonnier est accueilli sans rancune et sans haine, 
 quand un jeune peut parler avec un adulte en confiance,
 je sais qu’un homme, Jeshua de Nazareth, a prêché cela.  
 
 Je l’ai appris par Pierre, 
 qui lui-même le tenait de Jean et d’André 
 et de tous ceux qui ont été les amis de cet homme.
 Il allait de ville en ville, il parlait de son Père. 
 Il disait l’amour à tous ceux qu’il rencontrait. 
 Un amour exigeant, brûlant comme un feu, 
 dévorant les mous et les tièdes. 
 Un amour de braise 
 qui ouvre chaque homme à tout homme, 
 ne laissant personne dans l’oubli et la solitude.
 
 Aujourd’hui, d’ami à ami, 
de bouche à oreille, on se rappelle cela….
 On se redit ses paroles, on refait ses gestes d’amitié.
 Des Fleurs continuent de pousser, 
 l’amour fleurit encore, timidement.
 C’est à nous qu’il dit : « Prends la route », 
 deviens pèlerin de l’absolu…
 
 Jean-Louis Régis
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