31 décembre 2013

MON MERCI du 31 DECEMBRE

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Une autre année s’achève, Dieu soit loué, toujours et à jamais. Seigneur, j’ai vieilli d’un an, les autres aussi.
 
Au cours de cette année, j’ai connu des déceptions, des heures de solitude, de découragement, un peu de maladie, de souffrance. Mais dans l’ensemble, j’ai reçu plus que je n’ai perdu. Sois loué et béni.
 
J’ai vu des gens heureux, j’ai vu des couples rajeunir leur amour, j’ai vu des familles très unies, j’ai vu des vieux épanouis, j’ai vu des jeunes confiants dans l’avenir…
 
J’ai vécu dans un beau pays, j’ai vu quatre belles saisons, j’ai rencontré des chrétiens heureux, j’ai écouté des gens parler du Seigneur, j’ai vu des jeunes revenir à la messe, j’ai mangé trois fois par jour, j’ai entendu des conversations sur le sens de la vie.
 
J’ai vu des gens partager la Parole du Seigneur, j’ai toujours dormi au chaud, j’ai été soigné gratuitement, j’ai ouvert ma main pour partager, j’ai prié le dimanche avec mes frères et sœurs, j’ai vu l’Eglise à l’œuvre, j’ai connu de belles heures de fraternité, d’harmonie, des amis m’ont aimé et je les aimés, et toi, Seigneur, ton amour m’a comblé tout le cours de l’année.
 
Aujourd’hui, avant de tourner la page, je te dis un grand merci particulier pour les pardons que j’ai reçus, pour les joies que j’ai goutées et je ne t’en veux pas pour les ombres au tableau.
 
Pardonne-moi le mal que j’ai fait et garde-moi dans la générosité afin que je donne, sans attendre d’autre récompense que celle de faire ta joie.
 
Evariste Leblanc
« Pauvre et petite devant Dieu »
Editions du Levain
 

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30 décembre 2013

UN CREDO POUR LA VIE

 

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Ne te sous-estime pas en te comparant aux autres.
C’est précisément parce que nous sommes tous différents que nous sommes tous uniques.
 
Ne fixe pas tes buts en fonctions des autres.
Toi seul sais ce qui est bon pour toi.
 
Sois toujours à l’écoute de tes plus profonds désirs.
Tiens à eux comme tu tiens à la vie, car sans eux, la vie n’est rien.
 
Ne laisse pas la vie filer entre tes doigts en songeant au passé ou en rêvant à l’avenir.
Vis ta vie jour après jour, et tu vivras intensément chaque jour de ta vie.
 
Ne baisse pas les bras tant que tu as encore quelque, chose à donner.
Rien n’est jamais perdu… tant que tu continue à lutter.
 
N’aie pas peur d’admettre que tu n’es pas parfait.
C’est ce lien fragile qui nous relie les uns aux autres.
 
N’aie pas peur de prendre des risques.
C’est en prenant des risques, que le courage s’apprend.
 
N’écarte pas l’amour de la vie en prétendant qu’il n’existe pas.
 
Le meilleur moyen de trouver l’amour est de la donner ;
Le meilleur moyen de le perdre est de le retenir prisonnier ;
Et le meilleur moyen de le garder est de lui, donner des ailes.
 
N’étouffe pas tes rêves.
Ne pas avoir de rêve, c’est être sans espoir ;
Être sans espoir, c’est errer sans but.
 
Ne fuis pas en avant tout au long de ta vie de sorte que tu oublies d’où tu viens et où tu vas.
La, vie n’est pas une course, mais un voyage dont il faut savoir goûter chaque étape.
 

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27 décembre 2013

Inventez Noël !

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"Vos deux invités c’étaient des clochards !"

En Bretagne, un hiver, par un froid terrible, je vais célébrer la messe. Je vois devant l’église deux clochards qui se réjouissent : « Super, on va avoir des sous, le curé a attiré du monde ! Ca va être comme Pâques et Noël. » En passant, je leur annonce qu’on ira boire un pot après la messe au bar du coin et qu’on parlera un moment.

Je dis ma messe et je sors. Deux belles dames bretonnes m’abordent : « Monsieur l’abbé, nous voudrions vous parler, c’est important… » Je leur réponds que pour l’instant le plus important pour moi c’est deux clochards que j’ai invités. Et je propose aux deux dames de nous accompagner. « On parlera après si on a le temps, si vous voulez bien, pour l’instant j’ai deux invités.» Donc on discute un moment et je demande aux deux mecs où ils habitent. Il devait faire moins dix degrés la nuit, cet hiver là. L’un d’eux m’explique : « On vit dans une cabane à lapins que quelqu’un nous a passée. On dort sur la terre battue. Comme il fait froid, on se relaie la nuit pour entretenir un petit feu. On brûle des morceaux de planches qu’on trouve sur des chantiers. - Et vous mangez quoi ? – Bah, les vielles tomates, les pommes, les restes qu’on trouve après le marché dans les déchets. On se débrouille avec ça. »

J’ai laissé un peu d’argent en souhaitant qu’ils ne boivent pas tout. Quelques tickets-restaurant pour qu’ils s’offrent un bon repas. Et leur ai souhaité en partant : « Bon Noël !»

Un mois plus tard, j’ai reçu une lettre merveilleuse d’une des deux dames : « Monsieur l’abbé, après votre départ, nous avons suivi les deux clochards, nous avons vu l’horreur du lieu où ils vivaient par terre, nous avons vu le petit foyer qui leur permettait de ne pas mourir de froid la nuit. Nous sommes allées au marché et régulièrement nous leur apportons à manger. Et je me suis souvenue de mon chien qui dort chez moi près du radiateur dans une belle corbeille, et qui mange tous les jours de la viande. Vous n’aviez pas voulu nous parler, vous avez bien fait. Vos deux invités, c’étaient les clochards. Nous les avons invités à Noël et les inviterons après pour qu’ils mangent avec nous. »

Vous aussi, inventez Noël !  

Guy Gilbert.

Voir la vidéo du jour


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25 décembre 2013

NAISSANCE

C'est Noël, quelle Bonne Nouvelle !

Sainte et heureuse fête de Noël !

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Né dans une étable, il est le soleil de justice de tous ceux qui n’arrêtent pas de frapper aux portes des sociétés.

Posé dans l’abandon, hors de la ville, il est le pain de tous ceux qui errent, exclus de la table commune.
 
Bercé par sa mère, il est l’amour de Dieu déposé dans les bras de tous ceux qui n’ont d’autre recours que le cri de leur détresse.
 
Étendu sur la paille, pareil à un épi nouveau, il est le bonheur prêt à être récolté.
 
Cet enfant-là, venu en pleine nuit de larmes et de craintes, est l’espérance de Dieu offerte à l’ardente attente de l’humanité !
 
 
Notre lettre d'information vient de paraître. Vous pouvez la découvrir en suivant ce lien

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20 décembre 2013

Venir à la lumière

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Le plus important pour toi est de découvrir que Dieu t’aime.
Là est la source.  
Et son amour est présence et pardon.
Il t’aime, même si tu penses ne pas l’aimer.
Et viendra un jour où tu lui diras : « je t’aime… ».
Par son Esprit Saint, le Ressuscité traverse,
pour te transfigurer, même le plus déconcertant en toi.
Les pessimismes que tu portes sur toi-même se dissolvent.
Fais la chasse aux impressions sombres que peut sécréter l’imagination.

Frère Roger de Taizé
 

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