24 septembre 2014
Mains ouvertes
Pour accueillir le temps...
Mains ouvertes pour saisir
Le rayon de lumière où danse la poussière.
Rien ne reste dans la paume,
Si ce n'est la joie de l'instant qui déborde le cœur.
Si ce n'est la joie de l'instant qui déborde le cœur.
Sourire à l'ange qui passe et frôle
L'épaule et le bras qui se lève.
L'enfant ne retient rien et de rien s'enrichit,
Et sa vie se construit sur ces fondations
De vent et d'eau qui coule
Et d'oiseaux qui s'envolent
Et d'oiseaux qui s'envolent
Mains ouvertes pour recevoir
Encore un peu de l'or du temps
Sous la lourde poussière.
Les paumes sont usées,
Les ans ont fait grimoire.
Les ans ont fait grimoire.
La joie est en morceaux qu'appelle la mémoire,
Fragments éparpillés qui se dérobent et cèdent,
Et dessinent un rien où s'enfouit la douleur.
Et la vie s'effiloche comme nues sous le vent,
Et sous l'aile de l'ange le ciel s'ouvre et accueille.
(auteur inconnu)
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