13 mars 2013
Et j’ai posé mes souliers
Et j’ai posé mes souliers.
J’ai refait le chemin.
La jeunesse et les vents marins.
J’étais un pèlerin qui ne cherchait plus Dieu.
Ni le doute. Ni les merveilleuses déroutes.
J’étais un pèlerin heureux.
J’étais un peu plus vieux
mais ma peau d’âme semblait lisse et généreuse.
J’avais perdu un peu de cette mémoire des livres
mais je gardais des milliers de mots,
des fulgurances, des fureurs et des mystères.
J’étais un peu fatigué, j’ai posé mes souliers.
J’ai parlé avec mes pieds. J’étais poète.
Devant la cheminée j’ai regardé le feu
dans la cathédrale de sable des années qui passent.
Et j’ai pu voir le verre de l’instant présent,
fluide et incandescent.
Je ne cherchais plus rien,
sinon ce sentiment merveilleux
d’être encore en vie après tant d’erreurs et de doutes.
Je ne cherchais plus de merveilleuses déroutes.
J’étais un pèlerin heureux. Oui presque.
Et je portais mon nom comme ma vie :
ce qui importe c’est le chemin, non ?
© Patrick Chemin (2012)
à voir le clip pour le clap final : Farnières, ça marche !
(le reportage complet va suivre !)
Rendez-vous en 2014, du 28 au 30 mars...
Et la vidéo du jour
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