Le 11 octobre 1962 est une date historique pour l’Église catholique.
Ce jour-là s’ouvrait à Rome le concile Vatican II voulu par Jean XXIII.
2.427 participants seront présents dans la basilique Saint-Pierre.
Parmi eux, les cardinaux et les évêques, mais aussi des observateurs protestants, orthodoxes, anglicans et vieux-catholiques.
Le Pape donne le ton et l’esprit des travaux dans un discours d’ouverture qui reste dans les mémoires:
« Notre devoir n’est pas seulement de garder ce précieux trésor comme si nous n’avions souci que du passé,
mais de nous consacrer, résolument et sans crainte, à l’œuvre que réclame notre époque,
poursuivant ainsi le chemin que l’Église parcourt depuis vingt siècles ».
Le Concile qui durera trois ans (1962-1965) a transformé le visage de l'Église
et modifié ses relations avec le monde et avec les autres religions.
On le considère généralement comme l'événement le plus marquant de l'histoire de l'Église catholique au XXe siècle,
symbolisant son ouverture au monde moderne et à la culture contemporaine faite de progrès technologiques considérables,
d'émancipation des peuples et de sécularisation croissante.
Des réponses aux questions modernes sont cherchées dans un retour aux racines du christianisme:
la Bible (sur la base de nouvelles recherches bibliques) et la grande Tradition.
On y a débattu notamment des célébrations liturgiques,
du rapport que devait entretenir l'Église catholique avec les autres confessions chrétiennes,
avec les autres religions, et la société en général,
mais aussi de problèmes plus spécifiquement théologiques,
comme la liberté religieuse et la Révélation.
Dans l'Eglise, il a marqué une rupture.
Aujourd'hui encore, il y a un avant et un après Vatican II.
Jean XXIII avait fixé la date de l’ouverture du Concile au 11 octobre
parce que c'est le jour anniversaire de la proclamation de Marie « Theotokos »,
Mère de Dieu, par le Concile d’Ephèse en 431.
Et Benoît XVI a voulu confier à la protection de Marie,
l’Année de la foi qui s’ouvrira le 11 octobre prochain.
Marie, modèle de foi
Dans son discours (8 septembre 2012), le Pape a rappelé qu’il a lui-même participé au Concile en tant qu’expert. Il était à l’époque un jeune théologien et il a pu observer les diverses façons d’affronter le rôle de Marie dans l’histoire du salut. Le 29 octobre 1963, les pères conciliaires décidèrent d’ajouter à la Constitution dogmatique sur l’Eglise un chapitre sur la Mère de Dieu, où Marie apparait comme étroitement insérée dans les mystères fondamentaux de la foi chrétienne. L’accent est mis sur sa foi et sur sa coopération au plan de Dieu pour le salut des hommes. Elle devient ainsi un modèle et une référence pour l’Église qui reconnait en elle sa vocation et sa mission.
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Le Concile Vatican II s’est déroulé il y a 50 ans. Il a donné de l’Église une double définition :
l’Église est le sacrement du Christ dans le monde et elle constitue, au sein de l’humanité,
le peuple de Dieu en marche vers le Royaume.
La notion de sacramentalité appliquée à l’Église permet de situer l’Église à la fois
dans son rapport à Dieu et dans son rapport au monde.
L’Église est appelée à être sur la route des hommes le signe vivant du salut en Jésus-Christ.
L’Église est ainsi redécouverte dans son mystère profond
et plus seulement définie par son aspect institutionnel.
L'existence des coopérateurs remonte à 1841
lorsque Don Bosco commença à accueillir les garçons pauvres et abandonnés dans la ville de Turin. (Italie) Il cherche et trouve des auxiliaires qui lui sont attachés pour se consacrer avec l'aide des prêtres séculiers à cette jeunesse pauvre. En 1876, le pape Pie IX reconnaît officiellement la congrégation des Salésiens Coopérateurs de Don Bosco.
Cette idée géniale de Don Bosco,
Vatican II l'a confirmée solennellement:
«Le propre de l'état des laïcs étant de mener leur vie au milieu du monde et des affaires profanes,
ceux-ci sont appelés à exercer leur apostolat dans le monde à la manière d'un ferment,
grâce à la vigueur de leur esprit chrétien.» [ PLUS sur notre site ]
“Etre SALESIEN COOPERATEUR
n'est pas appartenir à un mouvement en plus,
mais être conscient de vivre un style de vie qui colore toutes les actions du quotidien
et qui s'affine tous les jours...!”
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Le saint Concile, dans sa volonté de rendre plus intense l’activité apostolique du Peuple de Dieu,
se tourne avec une grande attention vers les chrétiens laïcs,
dont il a déjà rappelé en d’autres documents le rôle propre et absolument nécessaire
dans la mission de l’Église
C'est à la lumière de ce décret que nous avons redécouvert la vocation salésienne laïque
et redynamiser notre engagement apostolique à travers la mission salésienne dans une co-responsabilité voulue par Don Bosco lui-même
et cela un siècle déjà avant le concile Vatican II.
Béatifié par Jean-Paul II à l’occasion du Jubilé de l’an 2000,
il est désormais le « bienheureux pape Jean XXIII » pour l’Église catholique romaine.
Sa fête a lieu le 11 octobre, jour de l’ouverture de Vatican II.
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Jean XXIII meurt le 3 juin 1963.
Dans l'éloge funèbre qu'il prononce dans la cathédrale de Milan le 7 juin suivant,
Mgr Montini exprime son admiration face au pape disparu,
attestant que « sa tombe ne peut renfermer son héritage, ni la mort étouffer son esprit ».
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Il a tenu un rôle majeur lors du concile Vatican II
dont il fut un des quatre modérateurs.
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