05 novembre 2011

Ta Parole, une lumière dans ma vie

Formation, permanente, chrétienne, cours, correspondance



Depuis 1964, les Sœurs Salésiennes de Don Bosco organisent des cours d'approfondissement de la foi.

Des personnes de tous les âges, de toutes les professions et de toutes les positions sociales disent leur satisfaction de les avoir suivis.

Tous sont entrés plus profondément dans la prière et ont cheminé spirituellement.

Beaucoup ont été aidés à un moment clé de leur vie, alors qu'ils traversaient une période douloureuse. Ils ont retrouvé la paix et l'abandon confiant entre les mains du Seigneur.

Ces cours n'exigent aucune formation préalable particulière. Ils sont à la portée de tous.

Chaque envoi est composé de:
- un enseignement,
- un travail facultatif... revu, corrigé de manière individuelle, personnalisée
- et renvoyé au Correspondant.

Toutes les semaines ou chaque quinzaine, selon les années de Cours, les correspondants reçoivent une leçon comprenant plusieurs feuilles d'enseignement, des documents de lecture et la proposition d'un travail à rédiger, à renvoyer au centre.

Ce travail corrigé, revu, apprécié de façon personnalisée est réexpédié avec une des leçons suivantes. Ces rendez-vous hebdomadaires deviennent rapidement des évènements attendus, car ils sont l'occasion d'échanges et de partages, d'interrogations sans complexes et de découvertes.

Pour en savoir plus et découvrir l'offre des cours:  cliquez ICI


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08 octobre 2011

Un avenir à découvrir et à construire ensemble ! ...

Aujourd'hui, nous fêtons les 120 ans de présence salésienne en Belgique...  L'occasion de se souvenir mais surtout l'occasion de se projeter dans cet avenir qui est à découvrir et à construire ENSEMBLE, tel que l'a voulu Don Bosco et tel que nous le rappelle le Père Chavez ...

Bonne fête à toute la Famille salésienne !  Vive don Bosco !

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La collaboration laïcs-religieux

P. Pascual Chavez, à POUILLE – Aout 2008
passage tiré de son intervention « Motiver pour travailler dans la vigne »

 « Il y a un aspect important à considérer dans la nouveauté apportée par le Concile, et qui touche de près la présence des laïcs dans notre Famille. Le fait qu’il y ait des laïcs en mission avec nous, et certains d’entre nous en mission avec eux, n'est pas une simple somme quantitative de forces, et encore moins une suppléance incontournable pour compenser nos pertes et nos absences.

Il s'agit d'une communion mutuellement enrichissante entre vocations distinctes mais  complémentaires dans l'Église. Un échange mutuel de valeurs, qui améliorent la qualité respective des vocations, en renforce l’identité, en affine le caractère et en enrichissent l’actualisation.

Évidemment, il est nécessaire de savoir insérer entre laïcs et consacrés une vraie communion ecclésiale de vocations complémentaires, fondée sur le Christ, mue par son Esprit, nourrie de foi convaincue, de témoignage mutuel, d'engagement assumé, concret et opérationnel ; c'est-à-dire, qu’il s'agit d'une communion en profondeur dans la même spiritualité apostolique.

Le laïc réalise sa vocation ecclésiale en évoluant depuis l’intérieur des valeurs séculières, depuis la base du monde vers le sommet de l'attitude religieuse. Le SDB réalise sa vocation en évoluant depuis le cœur de sa consécration pour le monde, du sommet religieux vers les valeurs humaines. Si nous n’oublions pas l'affirmation expresse de Gaudium et Spes qu'il faut « pouvoir expliquer toutes les activités terrestres, en unifiant les efforts humains, domestiques, professionnels, scientifiques et techniques en une seule synthèse vitale d’ensemble avec les biens religieux, sous la haute direction desquels tout se coordonne à la gloire de Dieu » (43), nous comprendrons la différence de mouvement des deux vocations et aussi leur mutuelle complémentarité.

Le laïc, en partant chrétiennement de l’intérieur des valeurs séculières, enrichit le SDB ; et vice versa le SDB, en partant de l’intérieur des valeurs religieuses, enrichit le laïc qu’il rencontre dans le même service les jeunes.

Parmi les laïcs en mission avec nous, et parmi ceux des nôtres en mission avec eux, le but commun est l'apostolat populaire auprès des jeunes. Tous puisent ensemble le même esprit évangélique de Don Bosco, mais ils le font avec une tonalité et une particularité différentes et corrélées : ils s'enrichissent mutuellement, comme dans l’échange entre célibat pour le Royaume et mariage dans le Christ.

Don Bosco a vécu et nous a enseigné par expérience une semblable et précieuse communion. Nous sommes nés et avons grandi historiquement en communion avec les laïcs, et eux avec nous.

Comment pourrions-nous, après un Concile qui a approfondi et lancé cette immense valeur ecclésiale, ne pas nous engager à croître, à améliorer la qualité de la communion et à en augmenter le nombre de membres ?

Cependant il nous faut justement, parler, vivre et témoigner du Christ ensemble ! Il s'agit d'une commune vocation chrétienne, même si diversifiée, d'authentiques disciples du Seigneur.

 

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14 août 2011

Salésien: un style de vie inspiré par Marie

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La spiritualité salésienne est une spiritualité qui a une empreinte mariale originale.  Marie est une figure centrale dans l'œuvre éducatrice de Don Bosco.
La récupération de la spiritualité mariale libérée de certaines formes du XVIIIe siècle qui ne sont plus accordées à notre sensibilité, s'appuie sur deux supports:

1. Le mystère de la résurrection, par lequel nous sommes certains que les réalités ultimes travaillent déjà aujourd'hui dans l'histoire. « Marie est ressuscitée et vit avec le Christ Seigneur pour intervenir dans l'histoire du salut.  La dévotion mariale nous met en contact avec une personne vivante et maternellement active dans les engagements de notre mission.» (Don Vigano)

2. Marie est la plus grande contemplative de tous les siècles : sa vie intérieure est typique pour tous.  Elle est aussi la plus simple.  Sans livres, sans élucubrations, sans mécanismes  cérébraux, mais avec la plus fine intuition du cœur, l'intuition liée à une féminité profonde et libre de tout égoïsme.

Il y a un lien intime entre «maternité et évangélisation», entre Marie-Eglise et action apostolique.  Chez Don Bosco, la «piété mariale» se relie profondément avec le «sens de l'Eglise» en une forme d'inséparabilité mutuelle et de croissance commune.  Marie se situe comme la première médiatrice de la rencontre du Christ dans la communauté ecclésiale dont Elle est le signe, le modèle et la mère.

 

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07 août 2011

Un affaire de coeur

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Jean Bosco sait regarder et voir et entendre. Qualités exceptionnelles de l’éducateur qui lui font comprendre sans arrêter la marche avec l’autre ; aimer l’autre sans le forcer ou le retenir dans quelque piège. Don Bosco, on le sait, a depuis longtemps cette perspicacité qui lui donne un certain ascendant naturel sur les autres. Mais il y a bien plus ici. Le jeune prêtre et éducateur est et possède cette corde précieuse qui vibre à la joie comme à la douceur de l’autre, secrète ou exprimée.

L’éducation est vraiment une affaire de cœur. On a tôt fait de la déclarer ; il y faut une vie, celle de chacun, pour en pratiquer la voie. Parce qu’il est libre, Jean Bosco peut aimer l’autre puisqu’il n’a pas besoin de lui pour exister ou se « confirmer » lui-même.

Don Bosco réalise ici qu’évangéliser c’est conscientiser. Si l’accueil est profond et vrai, si la rencontre a lieu, si la parole est dite qui devance l’appel et dénoue les peurs ou les nœuds, alors l’autre se met debout et se prend en main.

Don Bosco découvre que pour évangéliser il faut entrer en relation. Respecter l’autre, apprendre sa langue et découvrir de l’intérieur ce qui le meut ou le laisse inerte. Don Bosco découvre qu’en éducation, comme pour évangéliser, le porte-greffe est aussi important que le greffon. Que seul l’autre peut-être l’agent de son propre développement.


Extrait de « Un homme et un saint » Edition Don Bosco

 

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24 juillet 2011

Cultiver la joie

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Il y a bien des manières de cultiver la joie, directement et indirectement. Le jeu, par exemple ! L’enfant aime jouer ! Mais le jeu permet en outre d’intérioriser des règles, donnant à la joie une dimension publique. [...]

A côté du jeu, bien d’autres activités permettent de cultiver la joie, mais aussi le sens de la gratuité et de la beauté qui réjouissent : activités de loisirs, de solidarité, d’efforts pour autrui, etc. L’éducation ne doit ni survaloriser le plaisir, ni le dévaloriser, mais lui accorder une juste place. L’écueil de l’absolutisation du plaisir laisse croire qu’un plaisir satisfait dans l’immédiat équivaut au bonheur absolu. Inversement, la dévalorisation prive l’enfant des bonnes choses de la vie. Elle aliène son désir de grandir et d’aller de l’avant. Le plaisir donne de la saveur à l’existence. Mais il n’est pas tout. Car ce que l’individu cherche, éducateur comme éduquant, c’est la joie et surtout le bonheur.

La joie est l’aliment et le fruit du désir. Elle est cadeau qui surgit quand on a réussi à faire croître l’humanité en soi-même et en autrui. Elle est nourriture qui à la fois apaise la personne et creuse davantage encore sa faim d’accomplissement de soi, sa soif de bonheur. [...]

Enfin, si l’éducation doit cultiver la joie, l’éduquant doit aussi pouvoir découvrir qu’il donne de la joie à son éducateur, par-delà ses résultats (scolaire ou autres). Don Bosco disait que l’enfant a besoin de se savoir aimé, il a sans doute besoin aussi d’observer ou d’entendre la joie de son éducateur.


Marie-Jo Thiel,

Eduquer à la Beauté, éduquer aux valeurs,
Ed. don Bosco

 

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