31 janvier 2014

Don Bosco : « La gloire de Dieu et le salut des âmes »

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Jean Bosco est prêtre. C’est d’abord un croyant, et ce qu’il trouve de salutaire dans sa foi, il souhaite le proposer à tous les jeunes.
 
En tant que chrétien, Don Bosco expérimente dans sa vie les dimensions chrétiennes : croire, aimer, espérer. Lorsque lui-même était jeune, c’était dans ces repères reçus de sa mère qu’il a puisé l’énergie pour aller au bout de son rêve. Ainsi, lorsqu’il rencontre à Turin des jeunes souvent déboussolés, livrés à eux-mêmes, c’est tout naturellement cette même foi qu’il leur propose, comme le meilleur don qu’il puisse leur faire.
 
En relisant l’Hymne à la Charité de Saint Paul, il trouve aussi des ressources pour son action éducative : « L’amour est patient, excuse tout, fait confiance, espère tout, supporte tout » (1 Co 13, 4a.7). Dans son système « raison-religion-affection », Don Bosco évoque bien la religion d’amour, celle du Christ, qui résume et dépasse toutes les prescriptions dans la seule loi d’amour de Dieu et du prochain. Et ce commandement, il le met en œuvre dans la relation éducative.
 
Dans la dimension religieuse, Don Bosco trouve des richesses pour les jeunes qu’il reçoit. Par exemple, les sacrements de l’Eucharistie et de la Réconciliation, qu’il considère comme les « piliers » de sa pédagogie, sont pour les jeunes une occasion de laisser là leurs échecs passé, et de repartir pour un avenir chaque fois nouveau. Le christianisme prend au sérieux l’histoire des personnes et ne les réduit pas à ce qu’elles sont à un moment donné. La foi en un salut déjà acquis permet de se sortir sans cesse des impasses de la culpabilité et de l’impuissance. On imagine l’intérêt d’une telle ouverture pour des jeunes au passé déjà lourd, et qui ont du mal à envisager sereinement leur avenir.
 
Par ailleurs, en fondant son action éducative sur la religion, Jean Bosco affirme aussi au nom de quoi il agit, et par quoi le regard qu’il porte sur les jeunes est inspiré. Par là même, il introduit, dans la relation éducative, un tiers dont le rôle ne peut être que bénéfique. En effet, Don Bosco ne dira jamais que c’est de lui seul qu’il tire l’énergie qui le mène, et ne s’attribue jamais ses réussites. De plus, auprès du jeune, il ne se présente pas lui-même comme un modèle : il le renvoie plus loin et au-delà de lui. Enfin, la religion est un chemin qui conduit à s’ouvrir, sinon à une adhésion de foi, du moins à la question du sens. Elle peut donc contribuer à donner un regard global sur sa propre vie, et sur la vie en général.
 
Équilibrée, référée, humanisante, la proposition de foi faite par Don Bosco a été fructueuse : Michel Magon, François Besucco, Dominique Savio, et bien d’autres, en témoignent.
 
 
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24 janvier 2013

St François de Sales, le prophète de l'Amour


« …Vous connaissez certainement ce saint. C'est l'une des plus grandes figures de l'Église et de l'Histoire. Il est le protecteur des journalistes et des publicistes parce qu'il rédigea lui-même une première publication périodique. Nous pouvons qualifier d'« œcuménique » ce saint qui écrivit les controverses afin de raisonner clairement et aimablement avec les calvinistes de son temps. Il fut un maître de spiritualité qui enseigna la perfection chrétienne pour tous les états de vie. Il fut sous ces aspects un précurseur du IIe concile œcuménique du Vatican. Ses grands idéaux sont toujours d'actualité. »

Paul VI
(lettre Sabaudiae Gemma  - 300e anniversaire de sa canonisation)  

"On perçoit bien, en lisant le livre sur l'amour de Dieu et plus encore les si nombreuses lettres de direction et d'amitié spirituelle, quel connaisseur du cœur humain a été saint François de Sales. A sainte Jeanne de Chantal, à qui il écrit: «[…] car voici la règle générale de notre obéissance écrite en grosses lettres: il faut tout faire par amour, et rien par force; il faut plus aimer l'obéissance que craindre la désobéissance. Je vous laisse l'esprit de liberté, non pas celui qui forclos [exclut] l'obéissance, car c'est la liberté de la chair; mais celui qui forclos la contrainte et le scrupule, ou empressement» (Lettre du 14 octobre 1604). Ce n'est pas par hasard qu'à l'origine de nombreux parcours de la pédagogie et de la spiritualité de notre époque nous retrouvons la trace de ce maître, sans lequel n'auraient pas existé saint Jean Bosco ni l'héroïque «petite voie» de sainte Thérèse de Lisieux.

Chers frères et sœurs, à une époque comme la nôtre qui recherche la liberté, parfois par la violence et l'inquiétude, ne doit pas échapper l'actualité de ce grand maître de spiritualité et de paix, qui remet à ses disciples l'«esprit de liberté», la vraie, au sommet d'un enseignement fascinant et complet sur la réalité de l'amour. Saint François de Sales est un témoin exemplaire de l'humanisme chrétien avec son style familier, avec des paraboles qui volent parfois sur les ailes de la poésie, il rappelle que l'homme porte inscrite en lui la nostalgie de Dieu et que ce n'est qu'en Lui que se trouve la vraie joie et sa réalisation la plus totale."

Benoît XVI
2 mars 2011 - Audience générale

 

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A l'occasion de sa fête, ce jeudi 24 janvier
nous vous invitons à découvrir notre nouvel

espace Saint François de Sales


A toutes et à tous,

bonne fête et bonnes routes

sur les chemins salésiens du monde...


17 janvier 2013

Tous Coops !

Collaborer avec Dieu Père.

Faire de Dieu le centre unificateur de sa propre vie, la source de la communion fraternelle et l’inspirateur de sa propre action, suppose avoir une certaine image de Dieu. Non le Dieu lointain, qui reste totalement plongé dans son silence solitaire et imperturbable et se désintéresse de la terre, mais le Dieu-Amour (cf 1Jn 4,16) qui se donne tout entier à l’humanité, un « Père qui œuvre sans cesse » (cf Jn 5,17) en partageant la vie de ses fils, tandis qu’il s’applique tout entier à aller efficacement et avec un amour  infini au-devant des attentes profondes des personnes ; un Dieu engaqé dans notre histoire au point de s’exposer à la liberté de l’homme en acceptant le risque du refus, toujours en se donnant comme un amour qui pardonne (agapé).

Silencieusement mais efficacement à l’œuvre dans l’histoire ce Dieu associe à lui-même des collaborateurs actifs et des collaboratrices laborieuses qui, dans les situations concrètes de vie, mobilisent avec ardeur leurs énergies pour annoncer Son amour et pour accomplir des œuvres de bien en puisant en Lui la force pour aimer, donner et servir.

Pour la Famille Salésienne et ses membres, « vivre en présence de Dieu » signifie cultiver une intense et continuelle relation d’amour avec Lui (« Union à Dieu ») ; et donc se sentir totalement rempli d’un amour semblable au Sien, celui que l’on donne d’une manière bénévole et désintéressée et que l’on prodigue pour les destinataires privilégiés de sa mission personnelle ; signifie également savoir percevoir et accueillir les signes de Sa mystérieuse présence dans les attentes et dans les demandes des hommes et des femmes de notre temps.

C’est à ce Dieu, Père miséricordieux que Don Bosco a adressé d’un cœur tout affligé son invocation : « Da mihi animas caetera tolle ». A tous ses disciples hommes et femmes, Don Bosco répète : « La plus divine des choses divines, c’est de coopérer avec Dieu à sauver les âmes et c’est une route sûre de haute sainteté ».

Charte de l’identité de la Famille Salésienne - Art 23

 

du 17 au 20 janvier 2013
XXXIème édition des Journées de Spiritualité de la Famille salésienne au Salesianum de Rome. Un rendez-vous qui voit réunies des délégations des 31 ordres religieux, associations et groupes laïcs fondés par Don Bosco ou qui s’inspirent de son charisme.

à suivre en CLIQUANT SUR CE LIEN

Pour le programme: CLIQUER ICI


Voir la vidéo du jour  ... et le ballotin du jour à ne pas manquer !

12 janvier 2013

Ce que j'aime...


Ce que j’aime, disait un jour Saint François de Sales
En son langage gracieux,
Plus que tous les trésors que ce bas monde étale,
Plus que tous les trésors des cieux :

Oui, ce que j’aime plus que la fleur qui se mire
Au bord des transparentes eaux,
Plus que la brise qui soupire,
Plus que le vol sublime et les chants des oiseaux,

Plus que le flot suivi par le flot qui l’efface
Et dont le murmure m’endort,
Plus que les étoiles, lueurs d’or
Écloses dans les champs merveilleux de l’espace,

Plus que l’éclair jetant dans le cœur du méchant
D’heureuses et vives alarmes,
Plus que les yeux bleus d’un enfant
Souriant à travers ses larmes,

Plus que la lampe d’or dont la vague lueur
Rayonne au fond du sanctuaire,
Plus que les doux moments d’extase et de prière
Que l’on passe près du Seigneur,

Plus que le Paradis où mon âme s’envole
Le Paradis où Dieu m’attend,
Et plus que les secrets de sa Sainte Parole
Qu’en silence mon cœur entend,

Plus que son doux sourire
Et que sa grâce même
Rayonnante toujours,
Rayonnante en tout lieu,

Ce que j’aime, enfin, ce que j’aime :
C’est la Volonté du Bon Dieu.

St François de Sales


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Connaissez-vous nos ballotins salésiens ?
A l'approche de la fête de St François de Sales,
l'occasion de prendre
(ou de reprendre) une "douceur salésienne"
et de la partager...


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25 novembre 2012

Accueillir le Christ


De chacun, le Christ attend un accueil.
Si tu ne parviens pas à lui donner de réponse,
il respecte ton silence.
Quand tu l'accueilles, par l'Esprit Saint,
il crée au-dedans de toi une communion intime avec Lui.
Dans l'étonnement d'une communion,
au tréfonds de ton âme, il se loge.
Sa présence est aussi claire que ta propre existence.
Il t'arrive d'en douter ?
Se creuserait-il en toi comme des trous d'incrédulité ?
Tu n'es pas sans fidélité pour autant.
Le doute parfois, n'est qu'un revers de la foi.

Frère Roger de Taizé

 et bonne fête du Christ Roi !

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Aujourd'hui, la Famille salésienne
célèbre la fête de Maman Marguerite. 

Maman de don Bosco, sa première coopératrice,
elle a bercé la Famille salésienne sur ses genoux. ...

En savoir plus en suivant ce lien

 

 

Les reliques poursuivent leur passage à travers la France : voir les témoignages

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